Agroéquipements
Ventes record en 2013
En présentant son rapport économique à la presse, Axema, l'union des
industriels de l'agroéquipement, a rappelé les bons chiffres du marché
français en 2013, un marché devenu très compétitif. Pour se placer sur
leur marché intérieur comme à l'exportation, les entreprises doivent
relever le défi de la technologie mais aussi recruter et former leurs
salariés.
industriels de l'agroéquipement, a rappelé les bons chiffres du marché
français en 2013, un marché devenu très compétitif. Pour se placer sur
leur marché intérieur comme à l'exportation, les entreprises doivent
relever le défi de la technologie mais aussi recruter et former leurs
salariés.
Avec 6 milliards d'euros en 2013, en progression de 8,6 % par rapport à 2012, le marché français des agroéquipements a battu un record historique. Si la progression de la production française (+3%) a contribué à satisfaire ce marché, les importations à 4,6 milliards d'euros sont aussi en forte hausse. Laurent de Buyer, président de la Commission économie d'Axema, résume : "Premier marché européen, la France fait, depuis 2008, l'objet de convoitises, notamment de la part des pays de l'Est et du Sud. Et, il est difficile pour les entreprises françaises d'être compétitives. Face à cette tendance lourde, il nous faut être vigilant." En effet, si la France est le premier marché européen pour les agroéquipements, les constructeurs français, avec 4.9 milliards d'euros de chiffre d'affaires, n'occupent que le 3ème rang européen derrière l'Allemagne (10.4 milliards d'euros) et l'Italie (7.7 milliards d'euros). Autre point faible, nos exportations, à un peu plus de 3 milliards d'euros, sont trois fois inférieures à celles de l'Allemagne."Actuellement, nous sommes meilleurs sur nos propres marchés qu'à l'export" constate Patrick Pérard, président d'Axema qui poursuit " Il y a cinq ans beaucoup de nos entreprises n'exportaient pas. C'est grâce à l'innovation technologique que la France défendra ses parts de marché à l'international".
Technologies de l'information
En 2014, la tendance du marché mondial et européen reste positive mais avec une croissance ralentie. En France, le marché des agroéquipements pourrait être en baisse de 10 % à 5.4 milliards d'euros. Les technologies de l'information et de la communication se sont imposées dans tous les domaines des agroéquipements. L'enjeu est désormais l'interopérabilité entre matériels et avec les logiciels. Axema y travaille en lien avec l'AEF (Agricultural Industry Electronics Foundation). L'Union des industriels de l'agroéquipement participe, également, à la création d'un centre de compétences ISOBUS pour garantir la compatibilité des données entre le tracteur, le matériel attelé et les systèmes informatiques de l'exploitation. A l'automne prochain, Axema accompagnera la "Plug fest", le grand rendez vous international pendant lequel 150 développeurs testeront plus de 1.000 combinaisons de terminaux électroniques outils et logiciels.
Un secteur qui peine toujours à recruter
"L'emploi reste une question d'actualité pour les industriels de l'agroéquipement" souligne Alain Savary, directeur général d'Axema qui rappelle que le secteur qui emploie 20.600 salariés peine toujours à recruter. Selon Patrick Pérard," il y a toujours 5.000 postes à pourvoir". Pour piloter la formation dans le secteur, un enjeu considéré comme capital par les industriels du secteur, Axema vient de créer une commission formation et un pôle emploi-formation avec pour premières missions d'analyser les formations existantes, de recenser les besoins, de participer aux commissions professionnelles consultatives au ministère de l'Agriculture et de promouvoir les formations professionnelles dans le secteur.
Axema : 90 % du chiffre d'affaires des industriels et des importateurs français d'agroéquipements.
Technologies de l'information
En 2014, la tendance du marché mondial et européen reste positive mais avec une croissance ralentie. En France, le marché des agroéquipements pourrait être en baisse de 10 % à 5.4 milliards d'euros. Les technologies de l'information et de la communication se sont imposées dans tous les domaines des agroéquipements. L'enjeu est désormais l'interopérabilité entre matériels et avec les logiciels. Axema y travaille en lien avec l'AEF (Agricultural Industry Electronics Foundation). L'Union des industriels de l'agroéquipement participe, également, à la création d'un centre de compétences ISOBUS pour garantir la compatibilité des données entre le tracteur, le matériel attelé et les systèmes informatiques de l'exploitation. A l'automne prochain, Axema accompagnera la "Plug fest", le grand rendez vous international pendant lequel 150 développeurs testeront plus de 1.000 combinaisons de terminaux électroniques outils et logiciels.
Un secteur qui peine toujours à recruter
"L'emploi reste une question d'actualité pour les industriels de l'agroéquipement" souligne Alain Savary, directeur général d'Axema qui rappelle que le secteur qui emploie 20.600 salariés peine toujours à recruter. Selon Patrick Pérard," il y a toujours 5.000 postes à pourvoir". Pour piloter la formation dans le secteur, un enjeu considéré comme capital par les industriels du secteur, Axema vient de créer une commission formation et un pôle emploi-formation avec pour premières missions d'analyser les formations existantes, de recenser les besoins, de participer aux commissions professionnelles consultatives au ministère de l'Agriculture et de promouvoir les formations professionnelles dans le secteur.
Axema : 90 % du chiffre d'affaires des industriels et des importateurs français d'agroéquipements.
Née en 2008 du rapprochement de trois structures : SECIMA, SNCVA et SYGMA, Axema, l'union des industriels de l'agroéquipement rassemble les constructeurs et les importateurs français de l'agroéquipement. Elle compte 203 adhérents : 69% de constructeurs, 31 % d'importateurs qui réalisent 90% du chiffre d'affaires du secteur.