Vers un retour à la normale

Elle devrait s'établir autour de 666.500 hectolitres, contre 587.880 hectolitres en 2013. « Nous attendons de la vendange de cette année qu'elle reconstitue les stocks, car les vendanges de 2010 et de 2013 ont été faibles », a ajouté Olivier Sahler, directeur de la fédération. Et d'attirer l'attention sur l'importance des stocks de réserve. En effet, a-t-il souligné, les raisins récoltés cette année généreront des bouteilles qui ne seront commercialisées que deux ans plus tard, la vague la plus importante étant celle de Noël (donc Noël 2016). En outre, la reconstitution des volumes est nécessaire pour approvisionner un marché en progression de 5% par an, a ajouté Jacques Cattin. Les appellations de crémants sont relativement récentes : elles sont toutes postérieures à 1975. Les débouchés, en hausse, sont le marché intérieur, mais surtout l'exportation. Pays acheteurs : le Bénélux, l'Allemagne, les pays nordiques, le Canada, les États-Unis.

Pour la Bourgogne, la récolte 2014 s’annonce également "normale". Le rendement par ha redevient conforme et devrait permettre de répondre aux besoins du marché, estime l'Union des producteurs et élaborateurs de crémants de Bourgogne. Une bonne nouvelle puisque la Bourgogne connaissait depuis quelques années une offre insuffisante pour répondre à la demande des marchés. La hausse des prix a néanmoins obligé une recherche des marchés les plus valorisés et tout particulièrement à l’export. Dans l'attente des chiffres officiels des déclarations de récoltes qui sont à déposées le 25 novembre, les surfaces engagées pour la Saône-et-Loire en 2014 font état de 867 ha sur 2.325 ha affectés en Bourgogne à la date du 18 septembre.