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Viande bovine

Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Le cheptel allaitant français accuse depuis 2017 une forte baisse, liée à la décapitalisation mais aussi aux problèmes de trésorerie et aux mauvaises conditions climatiques. Cette décapitalisation devrait se poursuivre en 2019 suite à la sécheresse importante de cet été et aux problèmes de stocks fourragers qu’elle entraine.

Par Publié par Cédric Michelin
Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Depuis 2017, on assiste en France à une décapitalisation du cheptel allaitant, après une forte capitalisation entre 2013 et 2016 (+110.000 têtes), a indiqué l’Institut de l’élevage à l’occasion du cinquième Grand Angle Viande qu’il a organisé, le 13 novembre. Cette décapitalisation, qui se traduit par une chute de 140.000 têtes entre octobre 2016 et octobre 2018, est liée au ralentissement de la dynamique d’agrandissement, aux arrêts d’exploitation qui se sont, eux, accélérés (- 1.500 exploitations par an entre 2017 et 2018, contre une moyenne de -800 exploitations/an depuis 2008), mais aussi à une forte chute des naissances.

Mauvaise qualité des fourrages

En effet, les - 190.000 têtes observées entre la campagne 2016/2017 et la campagne 2017/2018 ne s’expliquent pas uniquement par la décapitalisation, mais par un problème de fertilité du cheptel. Corrigée de la baisse liée à la réduction du cheptel, la baisse des naissances entre les deux campagnes est de -2,8 %, une baisse de la productivité qui s’étend entre -1,5 % et -4,5 % en fonction des races, et qui s’observe également dans le troupeau laitier. En cause, la mauvaise qualité des fourrages, après une année 2016 climatique atypique qui a permis de produire du fourrage en quantité, mais de qualité médiocre, impactant l’état général des animaux et entraînant une baisse de fertilité, explique Eva Groshens, de l’Institut de l’Elevage. Les taux de fertilité devraient cependant revenir à la normale pour la prochaine campagne. Globalement, la production bovine en 2018 est estimée à +2 %, avec 1.471.000 tec, mais les effets de la sécheresse 2018 vont se faire sentir en 2019. Les rendements des prairies sont en effet impactés par la sécheresse qui a touché l’Europe l’été dernier, avec des indices de productivité proches des minimum historiques, notamment dans la moitié Est de la France, en août. Les prévisions de production 2019 sont ainsi de - 4 % (1.416.000 tec) par rapport à 2018 (-1,8 % par rapport à 2017) en raison de la poursuite de la décapitalisation allaitante, en lien notamment avec les problèmes de stocks fourragers.

Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Depuis 2017, on assiste en France à une décapitalisation du cheptel allaitant, après une forte capitalisation entre 2013 et 2016 (+110.000 têtes), a indiqué l’Institut de l’élevage à l’occasion du cinquième Grand Angle Viande qu’il a organisé, le 13 novembre. Cette décapitalisation, qui se traduit par une chute de 140.000 têtes entre octobre 2016 et octobre 2018, est liée au ralentissement de la dynamique d’agrandissement, aux arrêts d’exploitation qui se sont, eux, accélérés (- 1.500 exploitations par an entre 2017 et 2018, contre une moyenne de -800 exploitations/an depuis 2008), mais aussi à une forte chute des naissances.

Mauvaise qualité des fourrages

En effet, les - 190.000 têtes observées entre la campagne 2016/2017 et la campagne 2017/2018 ne s’expliquent pas uniquement par la décapitalisation, mais par un problème de fertilité du cheptel. Corrigée de la baisse liée à la réduction du cheptel, la baisse des naissances entre les deux campagnes est de -2,8 %, une baisse de la productivité qui s’étend entre -1,5 % et -4,5 % en fonction des races, et qui s’observe également dans le troupeau laitier. En cause, la mauvaise qualité des fourrages, après une année 2016 climatique atypique qui a permis de produire du fourrage en quantité, mais de qualité médiocre, impactant l’état général des animaux et entraînant une baisse de fertilité, explique Eva Groshens, de l’Institut de l’Elevage. Les taux de fertilité devraient cependant revenir à la normale pour la prochaine campagne. Globalement, la production bovine en 2018 est estimée à +2 %, avec 1.471.000 tec, mais les effets de la sécheresse 2018 vont se faire sentir en 2019. Les rendements des prairies sont en effet impactés par la sécheresse qui a touché l’Europe l’été dernier, avec des indices de productivité proches des minimum historiques, notamment dans la moitié Est de la France, en août. Les prévisions de production 2019 sont ainsi de - 4 % (1.416.000 tec) par rapport à 2018 (-1,8 % par rapport à 2017) en raison de la poursuite de la décapitalisation allaitante, en lien notamment avec les problèmes de stocks fourragers.

Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Viande bovine Les aléas climatiques impactent la production

Depuis 2017, on assiste en France à une décapitalisation du cheptel allaitant, après une forte capitalisation entre 2013 et 2016 (+110.000 têtes), a indiqué l’Institut de l’élevage à l’occasion du cinquième Grand Angle Viande qu’il a organisé, le 13 novembre. Cette décapitalisation, qui se traduit par une chute de 140.000 têtes entre octobre 2016 et octobre 2018, est liée au ralentissement de la dynamique d’agrandissement, aux arrêts d’exploitation qui se sont, eux, accélérés (- 1.500 exploitations par an entre 2017 et 2018, contre une moyenne de -800 exploitations/an depuis 2008), mais aussi à une forte chute des naissances.

Mauvaise qualité des fourrages

En effet, les - 190.000 têtes observées entre la campagne 2016/2017 et la campagne 2017/2018 ne s’expliquent pas uniquement par la décapitalisation, mais par un problème de fertilité du cheptel. Corrigée de la baisse liée à la réduction du cheptel, la baisse des naissances entre les deux campagnes est de -2,8 %, une baisse de la productivité qui s’étend entre -1,5 % et -4,5 % en fonction des races, et qui s’observe également dans le troupeau laitier. En cause, la mauvaise qualité des fourrages, après une année 2016 climatique atypique qui a permis de produire du fourrage en quantité, mais de qualité médiocre, impactant l’état général des animaux et entraînant une baisse de fertilité, explique Eva Groshens, de l’Institut de l’Elevage. Les taux de fertilité devraient cependant revenir à la normale pour la prochaine campagne. Globalement, la production bovine en 2018 est estimée à +2 %, avec 1.471.000 tec, mais les effets de la sécheresse 2018 vont se faire sentir en 2019. Les rendements des prairies sont en effet impactés par la sécheresse qui a touché l’Europe l’été dernier, avec des indices de productivité proches des minimum historiques, notamment dans la moitié Est de la France, en août. Les prévisions de production 2019 sont ainsi de - 4 % (1.416.000 tec) par rapport à 2018 (-1,8 % par rapport à 2017) en raison de la poursuite de la décapitalisation allaitante, en lien notamment avec les problèmes de stocks fourragers.