Vigilance sur le black-rot
mise sur le black-rot. Cette maladie cryptogamique a en effet « un potentiel destructif considérable »,
alerte Benjamin Alban, du service Vigne & Vin, « plus grave » que
l’oïdium ou le mildiou. « Moins connus », les symptômes sur feuilles ou
baies sont pourtant "faciles" à reconnaître. Les baies sont momifiées. Attention, aucun
traitement n’est possible l’année (N) même.

Bilan 2011 : plus calme que prévu mais toujours là !
- Maturité des périthèces acquise le 11-12 mai ;
- premières taches observées le 30 mai sur des parcelles historiquement sensibles ;
- situation globalement stable ensuite sur juin
- évolution légère de la maladie sur juillet ; quelques parcelles avec de nouveaux symptômes sur feuilles dans le Nord Beaujolais, le Chalonnais et les Maranges ;
- évolution rapide des symptômes sur grappes en août sur les parcelles historiquement sensibles et/ou déjà touchées.
Au final, bilan nettement meilleur qu'en 2010 mais il faudra rester vigilent sur les secteurs sensibles !
Conseil positionnement black-rot
1- La maitrise des premières contaminations n'est généralement pas indispensable.
2- La protection est assurée en utilisant un anti-mildiou et/ou un anti-oïdium autorisés sur black-rot.
Attention à les utiliser à la dose d'homologation black-rot
3- La protection devra être particulièrement soignée de la pré floraison à la fermeture de la grappe. Période de grande sensibilité.