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Vin : l’association de prévention en alcoologie « mise sur le civisme de la filière »

Les dirigeants de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) se sont exprimés dans une tribune publiée par Le Figaro du 5 mars pour dire qu’ils misent sur le civisme des filières de boissons alcoolisées.

Par Publié par Cédric Michelin
Vin : l’association de prévention en alcoologie « mise sur le civisme de la filière »

« Nous misons sur le civisme des professionnels de la filière alcool et du monde de la santé et du social, des associations de patients, des corps intermédiaires, de la communauté éducative, enseignants et parents », ont-ils déclaré.

Ils ont souligné la répartition inégale de la consommation de vin dans la population française : « Les trois-quarts de la population consomment moins de deux verres par jour, mais le quart restant boit 75 % de l’alcool commercialisé en France ; par voie de conséquence, la quantité d’alcool bue par ces usagers est très importante, loin de toute modération ; le vin représente près de 60 % de la consommation d’alcool ». Ils expliquent que la consommation d’alcool « est la seconde cause de cancers après le tabac ».

L’alcool devient cancérigène à partir du moment où la consommation devient excessive, a rappelé le quotidien dans un article précédent, auquel il est fait référence. L’alcool se transforme dans l’organisme en acétaldéhyde, une molécule « reconnue comme cancérogène pour l’homme », mais qui finit par être éliminée par l’organisme. Toutefois cette molécule peut rester à dose élevée chez les personnes qui ont une forte consommation d’alcool, et c’est là que l’excès accroît le risque de cancer.

Pour débattre de ces questions et pour réfléchir à une politique de prévention, une réunion de la filière viti-vinicole avait été programmée avec les ministères de l'Agriculture et de la Santé le 6 mars, mais elle a été annulée et aucune date n'est fixée pour le moment.