Vingtième Paulée de la Côte Chalonnaise
Née en 2000, la Paulée de la Côte Chalonnaise a bien grandi depuis. Pour devenir un bel outil de promotion des vins locaux le temps de trois journées particulièrement festives.

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » chantait un certain Charles Aznavour. Le 28 octobre 2000 est une date à marquer d’une pierre blanche pour la viticulture départementale. Alors que Dominique Perben est encore le premier magistrat de Chalon, naît une manifestation dont bon nombre d’habitants de la cité de Niepce peinent à appréhender le sens : la Paulée de la Côte Chalonnaise.
Le rendez-vous des copains
Comme bien souvent, il faut chercher la raison de la création d’un tel événement dans la rencontre d’hommes. En l’occurrence Charles du Besset et Yves de Suremain. Ce dernier, digne représentant de la Confrérie Saint-Vincent et Disciples de la Chanteflûte de Mercurey, nous rappelle la genèse de la Paulée. « Avec Charles du Besset, nous étions présents sur un salon. Lorsqu’il n’y avait personne sur nos stands, nous échangions et c’est alors qu’est née l’idée de créer cette Paulée. Nous pensions qu’il n’était pas logique que nous soyons en Côte Chalonnaise et qu’il n’y ai pas un événement viticole à Chalon. Nous étions en tout petit comité au départ. Nous nous étions dit, sur le ton de l’humour, que cette Paulée était partie pour 1.000 ans ». Même si, en deux décennies, les grandes lignes de cette manifestation ont peu évolué, elle a toutefois pris de l’ampleur. Comme le confirme Laurent Cognard, président de la Confrérie des Embrasseurs du Fin Goulôt de Montagny. « La Paulée a longtemps été organisée avec peu de moyens. Cela a néanmoins permis de mettre en valeur les vins de la Côte Chalonnaise. Il y a eu une réelle évolution. Au départ, la Paulée se déplaçait le dimanche dans les villages ». Une idée finalement abandonnée après quelques éditions pour se recentrer uniquement sur Chalon.
Un incontournable du calendrier
Président de la Maison des Vins de la Côte Chalonnaise, Roelof Ligtmans-Steine apprécie l’ampleur prise par la Paulée. « Cela fait une dizaine d’années que je participe. Ce rendez-vous a beaucoup changé et s’est développé. C’est devenu un incontournable. Pour la Maison des Vins, c’est vraiment important, notamment pour ce qui est de la dégustation du samedi et la présentation de notre nouvelle carte. Nous participons toujours avec plaisir ».
Pour ce qui est du futur, Yves de Suremain aimerait pouvoir disposer d’une salle, à Chalon ou ailleurs, dédiée à l’événement. « C’est indispensable si nous souhaitons évoluer. Nous accueillons plus de 250 personnes lors de la soirée du samedi. La Paulée permet de faire parler de nos vins, ce qui est extrêmement positif pour notre image ».
Vingtième Paulée de la Côte Chalonnaise

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » chantait un certain Charles Aznavour. Le 28 octobre 2000 est une date à marquer d’une pierre blanche pour la viticulture départementale. Alors que Dominique Perben est encore le premier magistrat de Chalon, naît une manifestation dont bon nombre d’habitants de la cité de Niepce peinent à appréhender le sens : la Paulée de la Côte Chalonnaise.
Le rendez-vous des copains
Comme bien souvent, il faut chercher la raison de la création d’un tel événement dans la rencontre d’hommes. En l’occurrence Charles du Besset et Yves de Suremain. Ce dernier, digne représentant de la Confrérie Saint-Vincent et Disciples de la Chanteflûte de Mercurey, nous rappelle la genèse de la Paulée. « Avec Charles du Besset, nous étions présents sur un salon. Lorsqu’il n’y avait personne sur nos stands, nous échangions et c’est alors qu’est née l’idée de créer cette Paulée. Nous pensions qu’il n’était pas logique que nous soyons en Côte Chalonnaise et qu’il n’y ai pas un événement viticole à Chalon. Nous étions en tout petit comité au départ. Nous nous étions dit, sur le ton de l’humour, que cette Paulée était partie pour 1.000 ans ». Même si, en deux décennies, les grandes lignes de cette manifestation ont peu évolué, elle a toutefois pris de l’ampleur. Comme le confirme Laurent Cognard, président de la Confrérie des Embrasseurs du Fin Goulôt de Montagny. « La Paulée a longtemps été organisée avec peu de moyens. Cela a néanmoins permis de mettre en valeur les vins de la Côte Chalonnaise. Il y a eu une réelle évolution. Au départ, la Paulée se déplaçait le dimanche dans les villages ». Une idée finalement abandonnée après quelques éditions pour se recentrer uniquement sur Chalon.
Un incontournable du calendrier
Président de la Maison des Vins de la Côte Chalonnaise, Roelof Ligtmans-Steine apprécie l’ampleur prise par la Paulée. « Cela fait une dizaine d’années que je participe. Ce rendez-vous a beaucoup changé et s’est développé. C’est devenu un incontournable. Pour la Maison des Vins, c’est vraiment important, notamment pour ce qui est de la dégustation du samedi et la présentation de notre nouvelle carte. Nous participons toujours avec plaisir ».
Pour ce qui est du futur, Yves de Suremain aimerait pouvoir disposer d’une salle, à Chalon ou ailleurs, dédiée à l’événement. « C’est indispensable si nous souhaitons évoluer. Nous accueillons plus de 250 personnes lors de la soirée du samedi. La Paulée permet de faire parler de nos vins, ce qui est extrêmement positif pour notre image ».