Elevage allaitant
Viser la compétitivité économique
Vivéa a lancé un dispositif de formation innovant pour les éleveurs de
bovins viande, dispositif dénommé "Efficacité technique, compétitivité
économique". La Saône-et-Loire est en train de le décliner localement.
bovins viande, dispositif dénommé "Efficacité technique, compétitivité
économique". La Saône-et-Loire est en train de le décliner localement.
En partenariat avec la Fédération nationale bovine, l’APCA, Bovins croissance, Coop de France Bétail et viande et l’Institut de l’élevage, Vivéa travaille à accompagner les éleveurs de bovins viande à pérenniser et à améliorer la compétitivité de leur exploitation. Un dispositif de formation a vu le jour ; il met l’accent sur la dynamique partenariale entre les acteurs de la filière et sur l’adaptation des formations aux spécificités territoriales.
Situations hétérogènes
"Efficacité technique, compétitivité économique" est le fruit d’un travail d’ingénierie de formation mené pendant près de dix mois sur des territoires représentatifs de l’élevage bovin français, travail qui prenait sa source dans l’étude prospective sur le bassin allaitant de Saône-et-Loire.
Trois procédés de travail ont en effet permis d’aboutir à ce dispositif : une enquête auprès d’éleveurs et d’experts de la filière, des évaluations de formations et des expérimentations de formation.
Le premier constat est celui de la grande hétérogénéité des situations professionnelles.
Le dispositif intègre donc deux types d’actions de formation, l’une pour répondre aux éleveurs souhaitant travailler sur leur exploitation à partir d’une entrée technique, l’autre pour des éleveurs déjà sensibilisés aux aspects économiques, souhaitant procéder à une analyse globale de leur exploitation.
La notion de territoire et la prescription de proximité se révèlent être très importantes pour les éleveurs. A cela s’ajoutent des réalités de terrain, des méthodes de travail et des façons de déployer différentes, selon les zones d’élevage. Pour en tenir compte, le cadre pédagogique proposé vise la construction de formations sur les territoires par les acteurs locaux.
Des résultats probants
La façon d’animer les formations est le premier facteur de réussite pour former les éleveurs sur l’aspect économique. Aussi, s’appuyer sur les chiffres réels des éleveurs, les mettre en situation, leur permettre d’échanger entre eux et d’aboutir chacun à un plan d’actions sont autant d’éléments intégrés et présentés comme incontournables dans ce dispositif.
Les organismes de formation qui se sont déjà lancés dans l’aventure sont plutôt satisfaits des résultats, comme l’indique un intervenant : « Je trouve ce dispositif très pertinent. Quand je vois le retour des éleveurs, je me dis que l’on a fait du bon boulot. L’analyse en commun des coûts de production me parait indispensable : c’est très riche. Mais ce qui est important, c’est qu’une fois qu’ils ont analysé leurs coûts de production, ils puissent basculer vers un plan d’actions ». Les responsables formation sont plusieurs à insister sur la posture du formateur : « Le souhait étant de remotiver les éleveurs sur les chiffres, il est nécessaire que les intervenants maîtrisent bien la méthode et qu’ils soient enthousiastes pour l’avenir de l’élevage bovin ».
A ce jour, le dispositif de formation est lancé dans plusieurs départements, dont la Saône-et-Loire. Selon la sensibilité et la mobilisation des élus, le dispositif de formation est plus ou moins orienté vers des publics cibles. Les moyens de mobilisation des éleveurs, notamment les plus éloignés des réseaux, varient également fortement selon les territoires.
Situations hétérogènes
"Efficacité technique, compétitivité économique" est le fruit d’un travail d’ingénierie de formation mené pendant près de dix mois sur des territoires représentatifs de l’élevage bovin français, travail qui prenait sa source dans l’étude prospective sur le bassin allaitant de Saône-et-Loire.
Trois procédés de travail ont en effet permis d’aboutir à ce dispositif : une enquête auprès d’éleveurs et d’experts de la filière, des évaluations de formations et des expérimentations de formation.
Le premier constat est celui de la grande hétérogénéité des situations professionnelles.
Le dispositif intègre donc deux types d’actions de formation, l’une pour répondre aux éleveurs souhaitant travailler sur leur exploitation à partir d’une entrée technique, l’autre pour des éleveurs déjà sensibilisés aux aspects économiques, souhaitant procéder à une analyse globale de leur exploitation.
La notion de territoire et la prescription de proximité se révèlent être très importantes pour les éleveurs. A cela s’ajoutent des réalités de terrain, des méthodes de travail et des façons de déployer différentes, selon les zones d’élevage. Pour en tenir compte, le cadre pédagogique proposé vise la construction de formations sur les territoires par les acteurs locaux.
Des résultats probants
La façon d’animer les formations est le premier facteur de réussite pour former les éleveurs sur l’aspect économique. Aussi, s’appuyer sur les chiffres réels des éleveurs, les mettre en situation, leur permettre d’échanger entre eux et d’aboutir chacun à un plan d’actions sont autant d’éléments intégrés et présentés comme incontournables dans ce dispositif.
Les organismes de formation qui se sont déjà lancés dans l’aventure sont plutôt satisfaits des résultats, comme l’indique un intervenant : « Je trouve ce dispositif très pertinent. Quand je vois le retour des éleveurs, je me dis que l’on a fait du bon boulot. L’analyse en commun des coûts de production me parait indispensable : c’est très riche. Mais ce qui est important, c’est qu’une fois qu’ils ont analysé leurs coûts de production, ils puissent basculer vers un plan d’actions ». Les responsables formation sont plusieurs à insister sur la posture du formateur : « Le souhait étant de remotiver les éleveurs sur les chiffres, il est nécessaire que les intervenants maîtrisent bien la méthode et qu’ils soient enthousiastes pour l’avenir de l’élevage bovin ».
A ce jour, le dispositif de formation est lancé dans plusieurs départements, dont la Saône-et-Loire. Selon la sensibilité et la mobilisation des élus, le dispositif de formation est plus ou moins orienté vers des publics cibles. Les moyens de mobilisation des éleveurs, notamment les plus éloignés des réseaux, varient également fortement selon les territoires.