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Elections MSA

Votez massivement pour une protection sociale de proximité

Dernière ligne droite ! Lancées le 20 janvier, les élections des délégués de la MSA se finissent aujourd'hui, ce 31 janvier. Son président Pascal Cormery vise un taux de participation « entre 40 et 50 % », contre 31 % en 2015. Premier enjeu : montrer aux pouvoirs publics l’attachement des agriculteurs à leur régime de protection sociale. Interview de Robert Verger, membre du Bureau de la FNSEA et président de la Commission social.

Par Publié par Cédric Michelin
Votez massivement pour une protection sociale de proximité

La MSA procède à l’élection de ses délégués cantonaux du 20 au 31 janvier prochain. Quel est le rôle des délégués ?

Robert Verger : Comme tous les cinq ans, les exploitants, les employeurs et les salariés de l’agriculture, actifs et retraités, procéderont à l’élection de leurs délégués cantonaux auprès de la MSA. Une fois élus, ces délégués qui représentent l’ensemble des adhérents sur la totalité du territoire, auront en charge de faire remonter les problématiques des agriculteurs en matière sociale et participeront au développement des services offerts par la MSA. Plus de 3.000 projets locaux sont réalisés chaque année grâce à l’action des délégués MSA.

Dans cette élection, que défendent les listes FDSEA/JA ?

R.V. : Les FDSEA et les JA entendent montrer leur attachement à une protection sociale de qualité, efficace et proche du terrain. Certes, notre MSA est perfectible. Nous savons tous que les mutualisations de services entre caisses de MSA ont généré des problèmes de qualité. Cette question est prise à bras le corps par les instances de la MSA qui mettent en œuvre des mesures correctives. C’est notre rôle de nous battre pour que la qualité du service reste la priorité. C’est un impératif pour les adhérents, notamment les employeurs de main d’œuvre. Mais attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Un régime de proximité comme la MSA, géré par des professionnels élus, permet de faire reconnaître les spécificités du monde agricole. Tout comme le guichet unique qui rassemble en un seul organisme tous les interlocuteurs en matière de maladie, de retraite et de prestations familiales. C’est un gage de simplicité mais aussi de réactivité pour la profession. Notamment en cas de situations difficiles lorsque la MSA intervient pour soutenir les agriculteurs par des reports ou des prises en charge de cotisations.

Des voix s’élèvent pour unifier les régimes de Sécurité sociale. Quel intérêt y a-t-il à conserver une spécificité agricole ?

R.V. : Une protection sociale spécifiquement agricole est indispensable pour tenir compte des particularités de notre métier. Les élus FDSEA et JA se mobilisent pour défendre ces spécificités agricoles dans les relations entre le régime et ses assurés. Notre MSA est le deuxième régime de protection sociale français avec 2,5 millions d’assurés. Dans les faits, perdre la MSA serait prendre le risque d’une forte dilution de notre représentation. Nous ne paierons pas moins. Nous aurions des interlocuteurs généralistes et plus éloignés de nos préoccupations.

Alors que la revalorisation des rentes maladie entre en vigueur, où en est le combat pour la parité des droits avec les autres catégories professionnelles ?

R.V. : Après plusieurs années de discussions, les rentes maladie des exploitants ont été revalorisées ce 1er janvier. C’est un premier pas qui doit nous permettre d’ici quelques années de bénéficier des mêmes prestations que les autres indépendants.

Le principal combat à venir porte sur l’égalité de traitement au niveau des retraites, avec la mise en œuvre du régime universel et l’application de la retraite minimum à 85 % du Smic pour tous les actifs de l’agriculture. Sans oublier les retraités actuels qui ne peuvent rester au bord de la route.

Quel est l’enjeu de cette élection pour la FNSEA ?

R.V. : Cette élection est d’abord un test de participation. Plus la participation sera élevée et plus nous auront des arguments pour préserver un régime de protection sociale agricole autonome et de proximité. Il s’agit de conserver nos spécificités, notre capacité à mobiliser notre régime social lors de crises et de maintenir la dynamique d’actions et d’animation en milieu rural. Nous sommes attendus. D’autres syndicats voient cette élection comme un second tour des élections chambres. Les Pouvoirs publics, qui allouent à la MSA projets et ressources financières, sont aussi très sensibles à l’évolution de la participation.

Si vous aviez un message à transmettre aux agriculteurs, notamment ceux qui hésitent à voter, quel conseil délivreriez-vous ?

R.V. : Votez massivement. Partout où il y a des candidats. Une forte mobilisation des actifs mais aussi des anciens est indispensable. N’oublions pas non plus que lorsque le vote est massif, les majoritaires sont gagnants ! Ce scrutin est crucial pour le maintien de la MSA et de la sphère agricole dans son ensemble. La MSA n’est pas seulement une structure qui perçoit des cotisations, c’est aussi une organisation qui verse des prestations. Elle accompagne les agriculteurs quand ils sont en difficulté.

Votez massivement pour une protection sociale de proximité

Votez massivement pour une protection sociale de proximité

La MSA procède à l’élection de ses délégués cantonaux du 20 au 31 janvier prochain. Quel est le rôle des délégués ?

Robert Verger : Comme tous les cinq ans, les exploitants, les employeurs et les salariés de l’agriculture, actifs et retraités, procéderont à l’élection de leurs délégués cantonaux auprès de la MSA. Une fois élus, ces délégués qui représentent l’ensemble des adhérents sur la totalité du territoire, auront en charge de faire remonter les problématiques des agriculteurs en matière sociale et participeront au développement des services offerts par la MSA. Plus de 3.000 projets locaux sont réalisés chaque année grâce à l’action des délégués MSA.

Dans cette élection, que défendent les listes FDSEA/JA ?

R.V. : Les FDSEA et les JA entendent montrer leur attachement à une protection sociale de qualité, efficace et proche du terrain. Certes, notre MSA est perfectible. Nous savons tous que les mutualisations de services entre caisses de MSA ont généré des problèmes de qualité. Cette question est prise à bras le corps par les instances de la MSA qui mettent en œuvre des mesures correctives. C’est notre rôle de nous battre pour que la qualité du service reste la priorité. C’est un impératif pour les adhérents, notamment les employeurs de main d’œuvre. Mais attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Un régime de proximité comme la MSA, géré par des professionnels élus, permet de faire reconnaître les spécificités du monde agricole. Tout comme le guichet unique qui rassemble en un seul organisme tous les interlocuteurs en matière de maladie, de retraite et de prestations familiales. C’est un gage de simplicité mais aussi de réactivité pour la profession. Notamment en cas de situations difficiles lorsque la MSA intervient pour soutenir les agriculteurs par des reports ou des prises en charge de cotisations.

Des voix s’élèvent pour unifier les régimes de Sécurité sociale. Quel intérêt y a-t-il à conserver une spécificité agricole ?

R.V. : Une protection sociale spécifiquement agricole est indispensable pour tenir compte des particularités de notre métier. Les élus FDSEA et JA se mobilisent pour défendre ces spécificités agricoles dans les relations entre le régime et ses assurés. Notre MSA est le deuxième régime de protection sociale français avec 2,5 millions d’assurés. Dans les faits, perdre la MSA serait prendre le risque d’une forte dilution de notre représentation. Nous ne paierons pas moins. Nous aurions des interlocuteurs généralistes et plus éloignés de nos préoccupations.

Alors que la revalorisation des rentes maladie entre en vigueur, où en est le combat pour la parité des droits avec les autres catégories professionnelles ?

R.V. : Après plusieurs années de discussions, les rentes maladie des exploitants ont été revalorisées ce 1er janvier. C’est un premier pas qui doit nous permettre d’ici quelques années de bénéficier des mêmes prestations que les autres indépendants.

Le principal combat à venir porte sur l’égalité de traitement au niveau des retraites, avec la mise en œuvre du régime universel et l’application de la retraite minimum à 85 % du Smic pour tous les actifs de l’agriculture. Sans oublier les retraités actuels qui ne peuvent rester au bord de la route.

Quel est l’enjeu de cette élection pour la FNSEA ?

R.V. : Cette élection est d’abord un test de participation. Plus la participation sera élevée et plus nous auront des arguments pour préserver un régime de protection sociale agricole autonome et de proximité. Il s’agit de conserver nos spécificités, notre capacité à mobiliser notre régime social lors de crises et de maintenir la dynamique d’actions et d’animation en milieu rural. Nous sommes attendus. D’autres syndicats voient cette élection comme un second tour des élections chambres. Les Pouvoirs publics, qui allouent à la MSA projets et ressources financières, sont aussi très sensibles à l’évolution de la participation.

Si vous aviez un message à transmettre aux agriculteurs, notamment ceux qui hésitent à voter, quel conseil délivreriez-vous ?

R.V. : Votez massivement. Partout où il y a des candidats. Une forte mobilisation des actifs mais aussi des anciens est indispensable. N’oublions pas non plus que lorsque le vote est massif, les majoritaires sont gagnants ! Ce scrutin est crucial pour le maintien de la MSA et de la sphère agricole dans son ensemble. La MSA n’est pas seulement une structure qui perçoit des cotisations, c’est aussi une organisation qui verse des prestations. Elle accompagne les agriculteurs quand ils sont en difficulté.

Votez massivement pour une protection sociale de proximité

Votez massivement pour une protection sociale de proximité

La MSA procède à l’élection de ses délégués cantonaux du 20 au 31 janvier prochain. Quel est le rôle des délégués ?

Robert Verger : Comme tous les cinq ans, les exploitants, les employeurs et les salariés de l’agriculture, actifs et retraités, procéderont à l’élection de leurs délégués cantonaux auprès de la MSA. Une fois élus, ces délégués qui représentent l’ensemble des adhérents sur la totalité du territoire, auront en charge de faire remonter les problématiques des agriculteurs en matière sociale et participeront au développement des services offerts par la MSA. Plus de 3.000 projets locaux sont réalisés chaque année grâce à l’action des délégués MSA.

Dans cette élection, que défendent les listes FDSEA/JA ?

R.V. : Les FDSEA et les JA entendent montrer leur attachement à une protection sociale de qualité, efficace et proche du terrain. Certes, notre MSA est perfectible. Nous savons tous que les mutualisations de services entre caisses de MSA ont généré des problèmes de qualité. Cette question est prise à bras le corps par les instances de la MSA qui mettent en œuvre des mesures correctives. C’est notre rôle de nous battre pour que la qualité du service reste la priorité. C’est un impératif pour les adhérents, notamment les employeurs de main d’œuvre. Mais attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Un régime de proximité comme la MSA, géré par des professionnels élus, permet de faire reconnaître les spécificités du monde agricole. Tout comme le guichet unique qui rassemble en un seul organisme tous les interlocuteurs en matière de maladie, de retraite et de prestations familiales. C’est un gage de simplicité mais aussi de réactivité pour la profession. Notamment en cas de situations difficiles lorsque la MSA intervient pour soutenir les agriculteurs par des reports ou des prises en charge de cotisations.

Des voix s’élèvent pour unifier les régimes de Sécurité sociale. Quel intérêt y a-t-il à conserver une spécificité agricole ?

R.V. : Une protection sociale spécifiquement agricole est indispensable pour tenir compte des particularités de notre métier. Les élus FDSEA et JA se mobilisent pour défendre ces spécificités agricoles dans les relations entre le régime et ses assurés. Notre MSA est le deuxième régime de protection sociale français avec 2,5 millions d’assurés. Dans les faits, perdre la MSA serait prendre le risque d’une forte dilution de notre représentation. Nous ne paierons pas moins. Nous aurions des interlocuteurs généralistes et plus éloignés de nos préoccupations.

Alors que la revalorisation des rentes maladie entre en vigueur, où en est le combat pour la parité des droits avec les autres catégories professionnelles ?

R.V. : Après plusieurs années de discussions, les rentes maladie des exploitants ont été revalorisées ce 1er janvier. C’est un premier pas qui doit nous permettre d’ici quelques années de bénéficier des mêmes prestations que les autres indépendants.

Le principal combat à venir porte sur l’égalité de traitement au niveau des retraites, avec la mise en œuvre du régime universel et l’application de la retraite minimum à 85 % du Smic pour tous les actifs de l’agriculture. Sans oublier les retraités actuels qui ne peuvent rester au bord de la route.

Quel est l’enjeu de cette élection pour la FNSEA ?

R.V. : Cette élection est d’abord un test de participation. Plus la participation sera élevée et plus nous auront des arguments pour préserver un régime de protection sociale agricole autonome et de proximité. Il s’agit de conserver nos spécificités, notre capacité à mobiliser notre régime social lors de crises et de maintenir la dynamique d’actions et d’animation en milieu rural. Nous sommes attendus. D’autres syndicats voient cette élection comme un second tour des élections chambres. Les Pouvoirs publics, qui allouent à la MSA projets et ressources financières, sont aussi très sensibles à l’évolution de la participation.

Si vous aviez un message à transmettre aux agriculteurs, notamment ceux qui hésitent à voter, quel conseil délivreriez-vous ?

R.V. : Votez massivement. Partout où il y a des candidats. Une forte mobilisation des actifs mais aussi des anciens est indispensable. N’oublions pas non plus que lorsque le vote est massif, les majoritaires sont gagnants ! Ce scrutin est crucial pour le maintien de la MSA et de la sphère agricole dans son ensemble. La MSA n’est pas seulement une structure qui perçoit des cotisations, c’est aussi une organisation qui verse des prestations. Elle accompagne les agriculteurs quand ils sont en difficulté.