CS Caprin du CFPPA de Davayé
Voyage d'étude dans le Jura
Pour leur voyage d’étude 2017-2018, les stagiaires du CS (Certificat de spécialisation) Elevage caprin, transformation laitière et
commercialisation des produits fermiers au CFPPA de Davayé, ont parcouru une région proche,
agricole, montagneuse et diversifiée. L'objectif était d'élargir la palette du champ des possibles pour leurs futurs projets.
commercialisation des produits fermiers au CFPPA de Davayé, ont parcouru une région proche,
agricole, montagneuse et diversifiée. L'objectif était d'élargir la palette du champ des possibles pour leurs futurs projets.
Tout d'abord, 1 h 30 de route et les voilà à pied d'œuvre dans un autre vignoble, original par ses cépages et ses vins typés : celui du Jura. Il compte moins de 2.000 hectares, ce qui en fait l'un des plus petits de France. Ils sont accueillis à la fruitière vinicole d'Arbois par Nicolas Cottier, œnologue. Cette coopérative, fondée en 1906, vinifie environ 270 ha pour 110 adhérents depuis sa fusion avec la cave de Poligny en 2005. Elle produit environ 1,4 million de bouteilles, 40.000 Bib et propose l'ensemble de la gamme des vins du Jura à partir des cépages chardonnay, savagnin, pinot, poulsard et trousseau.
Plus tard, à la ferme de Rotsy, Sandrine Carrey accueillait les jeunes et leur présentait l'organisation de la filière caprine et des fromages fermiers du Jura, avant d'aborder la problématique de l'installation dans une zone où la production de lait à comté est dominante et attractive : avec une valorisation à plus de 500 € par tonne quant le tarif est de près de 300 €/t en lait standard. Dans les deux filières, les débouchés pour le fromage et la viande de chèvre (spécialité "chèvre salée" travaillée comme le porc par salaison) existent, mais doivent être étudiés avec attention... L'hébergement par le CFA-CFPPA de Montmorot a permis de jeter un œil sur quelques sites de Lons-le-Saunier : la fromagerie Bel pour La Vache qui Rit, la fromagerie Grosjean ou encore la ferme équestre de Mancy.
Jeudi fut une journée de "pur chèvre" avec la rencontre d'une éleveuse, Emilie Blondeau, installée hors cadre familial, sur la Ferme du Bayard à Foncine-le-Haut. Au bout de sept ans, le provisoire dure et semble difficile en de nombreux points, malgré des investissements réduits et une bonne formation technique en transformation laitière. Les yaourts ont fait l'unanimité par leur texture et leur goût agréables. Idem chez un ancien stagiaire CS de Davayé (2011-2012), Eric Maréchal, EARL des Crabotins à Arthenas, installé en 2013 avec sa conjointe. Ils courent après le temps, mais ont tenu à partager leur expérience et leurs erreurs avec les futurs chevriers. Aujourd'hui, ce sont 120 chèvres à la traite sur 50 hectares, le recours au matériel en Cuma et la vente indirecte qui caractérisent cette ferme, laquelle n'a pas encore atteint son rythme de croisière au pays du comté !
Quant au comté et sa production à partir de lait de vache nourries à l'herbe, ils ont été le sujet des dernières rencontres. Les fromagers de Doucier, fruitière de la Vallée du Hérisson, ont transmis les secrets du "roi des fromages", selon l'expression consacrée.
Pour terminer, Julia Fleury, directrice de l'exploitation de l'EPL de Montmorot, a fait un tour des productions (lait à comté, bœufs, volailles fermières et les vins AOC L'Etoile).
Ces trois jours enrichissants et ensoleillés ont suscité de nombreuses réflexions et ne manqueront pas d'influencer la mise en place des projets d'installation de chacun.
Plus tard, à la ferme de Rotsy, Sandrine Carrey accueillait les jeunes et leur présentait l'organisation de la filière caprine et des fromages fermiers du Jura, avant d'aborder la problématique de l'installation dans une zone où la production de lait à comté est dominante et attractive : avec une valorisation à plus de 500 € par tonne quant le tarif est de près de 300 €/t en lait standard. Dans les deux filières, les débouchés pour le fromage et la viande de chèvre (spécialité "chèvre salée" travaillée comme le porc par salaison) existent, mais doivent être étudiés avec attention... L'hébergement par le CFA-CFPPA de Montmorot a permis de jeter un œil sur quelques sites de Lons-le-Saunier : la fromagerie Bel pour La Vache qui Rit, la fromagerie Grosjean ou encore la ferme équestre de Mancy.
Jeudi fut une journée de "pur chèvre" avec la rencontre d'une éleveuse, Emilie Blondeau, installée hors cadre familial, sur la Ferme du Bayard à Foncine-le-Haut. Au bout de sept ans, le provisoire dure et semble difficile en de nombreux points, malgré des investissements réduits et une bonne formation technique en transformation laitière. Les yaourts ont fait l'unanimité par leur texture et leur goût agréables. Idem chez un ancien stagiaire CS de Davayé (2011-2012), Eric Maréchal, EARL des Crabotins à Arthenas, installé en 2013 avec sa conjointe. Ils courent après le temps, mais ont tenu à partager leur expérience et leurs erreurs avec les futurs chevriers. Aujourd'hui, ce sont 120 chèvres à la traite sur 50 hectares, le recours au matériel en Cuma et la vente indirecte qui caractérisent cette ferme, laquelle n'a pas encore atteint son rythme de croisière au pays du comté !
Quant au comté et sa production à partir de lait de vache nourries à l'herbe, ils ont été le sujet des dernières rencontres. Les fromagers de Doucier, fruitière de la Vallée du Hérisson, ont transmis les secrets du "roi des fromages", selon l'expression consacrée.
Pour terminer, Julia Fleury, directrice de l'exploitation de l'EPL de Montmorot, a fait un tour des productions (lait à comté, bœufs, volailles fermières et les vins AOC L'Etoile).
Ces trois jours enrichissants et ensoleillés ont suscité de nombreuses réflexions et ne manqueront pas d'influencer la mise en place des projets d'installation de chacun.