Nouvelle réforme de la Pac
Nouvelle réforme de la Pac : Comment prendre en compte les spécificités de l’agriculture Bourgogne Franche-Comté

La FRSEA de Bourgogne Franche-Comté a organisé semaine dernière une réunion de travail avec l'éleveur de Saône-et-Loire et député européen, Jérémy Decerle, pour voir ensemble comment mieux prendre en compte les spécificités de l'agriculture de la région dans le cadre de la nouvelle réforme de la Pac.

Nouvelle réforme de la Pac : Comment prendre en compte les spécificités de l’agriculture Bourgogne Franche-Comté
Jérémy Decerle a vertement dénoncé Nicolas Hulot et sa fondation pour son rapport sur les pesticides. " Comment pouvez-vous encore croire que c'est en stigmatisant et en brandissant des chiffres approximatifs que vous ferez avancer vos idées ? Vous édifiez des murs alors qu'il y a tant de ponts à consolider. C'est triste " a fustigé le député européen de Saône-et-Loire sur Twitter.

Parce que les règles ne sont pas encore complétement arrêtées, les responsables professionnels : Sylvain Marmier, de la Chambre régionale d’agriculture et Christophe Chambon, président de la FRSEA BFC ont souhaité faire le point avec Jérémy Decerle, sur l’état des négociations concernant la nouvelle réforme de la Pac.

Un moment important qui a permis de clarifier plusieurs sujets : « pour l’instant tous les arbitrages du trilogue (Commission, Conseil, Parlement) ne sont pas encore faits, il y a encore plusieurs points à défendre en particulier sur le volet environnement avec le niveau de la conditionnalité, les modalités de mise en œuvre des écoclimats. Il est indispensable que la reconnaissance de l’existant soit prise en compte » précise Jérémy Decerle. 

Après une présentation des dossiers stratégiques pour l’agriculture de Bourgogne Franche-Comté, en particulier le maintien des aides couplées, la prise en compte des zones intermédiaires, la préservation de l’ICHN, mais aussi l’idée de lancer les programmes opérationnels pour toutes les filières, Jérémy Decerle, a confirmé que ces propositions rentraient dans le cadre réglementaire. D’autres échanges seront prévus le député européen, pour mieux appréhender les questions qui restent en suspens et qui peuvent fortement pénaliser l’agriculture régionale.