Viande bovine fraîche brésilienne
Les Etats-Unis viennent de fermer leurs frontières à la viande bovine fraîche du Brésil...

Les Etats-Unis n’y sont pas allé par quatre chemins. Le 22 juin, ils ont décidé d’interdire l’importation de viande bovine fraîche depuis le Brésil. Leur décision - argumentée - pourrait constituer un précédent et donner des idées à d’autres pays…

 

Les Etats-Unis viennent de fermer leurs frontières à la viande bovine fraîche du Brésil...

Les États-Unis ont suspendu le 22 juin les importations de viande bovine fraîche en provenance du Brésil en raison de problèmes sanitaires observés depuis mars, alors que le scandale de la viande avariée avait éclaté dans ce pays. Cette décision sera maintenue jusqu’à ce que Brasilia prenne les « mesures correctives jugées satisfaisantes », a précisé le ministère américain de l’agriculture (USDA). Celui-ci souligne avoir « inspecté 100 % de tous les produits carnés » arrivant du Brésil depuis mars et refusé « 11 % de la viande de bœuf fraîche », un chiffre « bien plus important que le taux de rejet de 1 % des cargaisons en provenance du reste du monde ».

Des abcès et des corps étrangers non identifiés auraient de fait été décelés dans la viande brésilienne. L’origine du problème serait une réaction des animaux à un vaccin, a tenté de rassurer Blairo Maggi, le ministre brésilien de l’agriculture, indiquant que ses services s’efforçaient de le résoudre, le reconnaissant de facto…

Du côté de l’Union européenne, la Commission européenne avait expliqué le 12 juin aux Vingt-huit avoir bien du mal à obtenir du Brésil qu’il prenne toutes les mesures considérées comme indispensables après la découverte du scandale, estimant que les autorités de ce pays sont « dans le déni » (lire ci-dessous).

Une décision politique majeure

La décision de Washington intervient moins d’un an après la levée, le 1er août dernier, des interdictions croisées des deux pays sur les produits carnés. Les Etats-Unis avaient alors assuré que « le système de sécurité alimentaire brésilien sur les produits carnés est équivalent à celui des États-Unis »… Le Brésil avait, lui, imposé un embargo fin 2003 sur le bœuf américain, après la découverte d’un premier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) aux États-Unis.

Selon les chiffres de l’Association brésilienne des industries exportatrices de viande (Abiec), les exportations de bœuf frais du pays sur le marché américain ne représentaient en 2016 qu’une petite partie des cargaisons envoyées à l’étranger, les États-Unis n’arrivant qu’à la 35e place des pays importateurs de ce produit.

Reste l’image que cette décision donne à la filière bovine brésilienne et la possibilité désormais ouverte pour nombre d’autres pays d’embrayer le pas aux Etats-Unis…

 

Les Etats-Unis viennent de fermer leurs frontières à la viande bovine fraîche du Brésil...

Les États-Unis ont suspendu le 22 juin les importations de viande bovine fraîche en provenance du Brésil en raison de problèmes sanitaires observés depuis mars, alors que le scandale de la viande avariée avait éclaté dans ce pays. Cette décision sera maintenue jusqu’à ce que Brasilia prenne les « mesures correctives jugées satisfaisantes », a précisé le ministère américain de l’agriculture (USDA). Celui-ci souligne avoir « inspecté 100 % de tous les produits carnés » arrivant du Brésil depuis mars et refusé « 11 % de la viande de bœuf fraîche », un chiffre « bien plus important que le taux de rejet de 1 % des cargaisons en provenance du reste du monde ».

Des abcès et des corps étrangers non identifiés auraient de fait été décelés dans la viande brésilienne. L’origine du problème serait une réaction des animaux à un vaccin, a tenté de rassurer Blairo Maggi, le ministre brésilien de l’agriculture, indiquant que ses services s’efforçaient de le résoudre, le reconnaissant de facto…

Du côté de l’Union européenne, la Commission européenne avait expliqué le 12 juin aux Vingt-huit avoir bien du mal à obtenir du Brésil qu’il prenne toutes les mesures considérées comme indispensables après la découverte du scandale, estimant que les autorités de ce pays sont « dans le déni » (lire ci-dessous).

Une décision politique majeure

La décision de Washington intervient moins d’un an après la levée, le 1er août dernier, des interdictions croisées des deux pays sur les produits carnés. Les Etats-Unis avaient alors assuré que « le système de sécurité alimentaire brésilien sur les produits carnés est équivalent à celui des États-Unis »… Le Brésil avait, lui, imposé un embargo fin 2003 sur le bœuf américain, après la découverte d’un premier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) aux États-Unis.

Selon les chiffres de l’Association brésilienne des industries exportatrices de viande (Abiec), les exportations de bœuf frais du pays sur le marché américain ne représentaient en 2016 qu’une petite partie des cargaisons envoyées à l’étranger, les États-Unis n’arrivant qu’à la 35e place des pays importateurs de ce produit.

Reste l’image que cette décision donne à la filière bovine brésilienne et la possibilité désormais ouverte pour nombre d’autres pays d’embrayer le pas aux Etats-Unis…