Les biaux jardiniers ont 40 ans
40 ans de maraîchage bio offre forcément une longue expérience sur le sujet et les techniques. Quand désormais la structure est reprise par le fils, cela permet de nouvelles perspectives et un nouveau souffle. C’est ce qu’ont expliqué Pascal Pigneret et son fils Matthieu Gauthier lors de la journée technique organisée sur leur exploitation de Sornay dans la Bresse, le 14 octobre dernier.

Très lié historiquement avec les clients et les techniciens du Rhône, le Biau Jardin de Grannod situé à Sornay continue à être proche des structures d’Auvergne-Rhône-Alpes, à l’image de la journée technique organisée sur l’exploitation par l’Ardab, l’association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire, et par le BTM, le Bureau technique maraîchers basé dans le Rhône. Cependant, les connexions restent multiples avec tous le secteurs de Bourgogne Franche-Comté et notamment de Saône-et-Loire, à l’image de cette journée technique qui a drainé sur les terres maraîchères bressanes des professionnels des régions Bourgogne Franche-Comté (BFC) et d’Aura (Auvergnes-Rhône-Alpes) mais aussi de la région parisienne, d’Alsace, du sud, de Suisse…
En tout, une centaine de personnes installées ou en projet d’installation, de reprise ou en conversion ont fait le déplacement.
Vente au panier
Les deux générations, père et fils, ont présenté leurs démarches respectives. Si Matthieu Gauthier a pris la suite de ses parents en 2016, il n’en a pas moins conservé les techniques culturales. Il les pousse cependant plus loin, ayant quasiment doublé la capacité de vente par paniers : « de 130 paniers vendus chaque semaine par mes parents, je suis passé à 220 ».
Car c’est là le mode de commercialisation principal du Biau Jardin : la vente hebdomadaire, par abonnement, de paniers de légumes auprès de particuliers à Lyon et à Chalon. « Nous faisons aussi un peu de vente en demi gros », précise aussi Matthieu.
Les planches au carré
Depuis les années 2000, le Biau jardin travaille en planches permanentes : l’espace est organisé en carré de 16 planches, chacune faisant 1,20 m de large pour 50 m de long. « On ne plante jamais où l’on roule et il n’y a pas de remise à plat », la terre n’est donc jamais tassée permettant un parfait développement racinaire.
Chaque bande comprend huit carrés tous séparés par une bande fleurie, chaque carré représentant une famille botanique.
Arrosage automatique
Le jeune homme n’en reste pas moins attentif au potentiel de ses surfaces car « même en bio, on peut fatiguer le sol ». D’où une rotation organisée et maîtrisée entre les plus de 6 ha qui composent la structure. « Nous mettons toujours un engrais vert avant la culture que nous laissons se dégrader pendant un mois ». Et ses secrets résident également dans l’occultation et l’arrosage au goutte-à-goutte automatisé « ça prend beaucoup de temps, mais cela fait gagner finalement beaucoup d’argent ! », souligne Matthieu Gauthier. Il s’adapte par ailleurs aux conditions climatiques de son secteur : « nous avons par exemple arrêter l’arrosage par aspersion car nous sommes dans un secteur où il y a beaucoup de brouillard et donc de risque d’oïdium ».
Attentif aux attentes de ses clients consommateurs, Matthieu Gauthier n’en oublie ainsi pas par ailleurs les contraintes climatiques, assumant ses choix, comme l’a toujours fait son père avant lui.
Les biaux jardiniers ont 40 ans

Très lié historiquement avec les clients et les techniciens du Rhône, le Biau Jardin de Grannod situé à Sornay continue à être proche des structures d’Auvergne-Rhône-Alpes, à l’image de la journée technique organisée sur l’exploitation par l’Ardab, l’association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire, et par le BTM, le Bureau technique maraîchers basé dans le Rhône. Cependant, les connexions restent multiples avec tous le secteurs de Bourgogne Franche-Comté et notamment de Saône-et-Loire, à l’image de cette journée technique qui a drainé sur les terres maraîchères bressanes des professionnels des régions Bourgogne Franche-Comté (BFC) et d’Aura (Auvergnes-Rhône-Alpes) mais aussi de la région parisienne, d’Alsace, du sud, de Suisse…
En tout, une centaine de personnes installées ou en projet d’installation, de reprise ou en conversion ont fait le déplacement.
Vente au panier
Les deux générations, père et fils, ont présenté leurs démarches respectives. Si Matthieu Gauthier a pris la suite de ses parents en 2016, il n’en a pas moins conservé les techniques culturales. Il les pousse cependant plus loin, ayant quasiment doublé la capacité de vente par paniers : « de 130 paniers vendus chaque semaine par mes parents, je suis passé à 220 ».
Car c’est là le mode de commercialisation principal du Biau Jardin : la vente hebdomadaire, par abonnement, de paniers de légumes auprès de particuliers à Lyon et à Chalon. « Nous faisons aussi un peu de vente en demi gros », précise aussi Matthieu.
Les planches au carré
Depuis les années 2000, le Biau jardin travaille en planches permanentes : l’espace est organisé en carré de 16 planches, chacune faisant 1,20 m de large pour 50 m de long. « On ne plante jamais où l’on roule et il n’y a pas de remise à plat », la terre n’est donc jamais tassée permettant un parfait développement racinaire.
Chaque bande comprend huit carrés tous séparés par une bande fleurie, chaque carré représentant une famille botanique.
Arrosage automatique
Le jeune homme n’en reste pas moins attentif au potentiel de ses surfaces car « même en bio, on peut fatiguer le sol ». D’où une rotation organisée et maîtrisée entre les plus de 6 ha qui composent la structure. « Nous mettons toujours un engrais vert avant la culture que nous laissons se dégrader pendant un mois ». Et ses secrets résident également dans l’occultation et l’arrosage au goutte-à-goutte automatisé « ça prend beaucoup de temps, mais cela fait gagner finalement beaucoup d’argent ! », souligne Matthieu Gauthier. Il s’adapte par ailleurs aux conditions climatiques de son secteur : « nous avons par exemple arrêter l’arrosage par aspersion car nous sommes dans un secteur où il y a beaucoup de brouillard et donc de risque d’oïdium ».
Attentif aux attentes de ses clients consommateurs, Matthieu Gauthier n’en oublie ainsi pas par ailleurs les contraintes climatiques, assumant ses choix, comme l’a toujours fait son père avant lui.
Les biaux jardiniers ont 40 ans

Très lié historiquement avec les clients et les techniciens du Rhône, le Biau Jardin de Grannod situé à Sornay continue à être proche des structures d’Auvergne-Rhône-Alpes, à l’image de la journée technique organisée sur l’exploitation par l’Ardab, l’association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire, et par le BTM, le Bureau technique maraîchers basé dans le Rhône. Cependant, les connexions restent multiples avec tous le secteurs de Bourgogne Franche-Comté et notamment de Saône-et-Loire, à l’image de cette journée technique qui a drainé sur les terres maraîchères bressanes des professionnels des régions Bourgogne Franche-Comté (BFC) et d’Aura (Auvergnes-Rhône-Alpes) mais aussi de la région parisienne, d’Alsace, du sud, de Suisse…
En tout, une centaine de personnes installées ou en projet d’installation, de reprise ou en conversion ont fait le déplacement.
Vente au panier
Les deux générations, père et fils, ont présenté leurs démarches respectives. Si Matthieu Gauthier a pris la suite de ses parents en 2016, il n’en a pas moins conservé les techniques culturales. Il les pousse cependant plus loin, ayant quasiment doublé la capacité de vente par paniers : « de 130 paniers vendus chaque semaine par mes parents, je suis passé à 220 ».
Car c’est là le mode de commercialisation principal du Biau Jardin : la vente hebdomadaire, par abonnement, de paniers de légumes auprès de particuliers à Lyon et à Chalon. « Nous faisons aussi un peu de vente en demi gros », précise aussi Matthieu.
Les planches au carré
Depuis les années 2000, le Biau jardin travaille en planches permanentes : l’espace est organisé en carré de 16 planches, chacune faisant 1,20 m de large pour 50 m de long. « On ne plante jamais où l’on roule et il n’y a pas de remise à plat », la terre n’est donc jamais tassée permettant un parfait développement racinaire.
Chaque bande comprend huit carrés tous séparés par une bande fleurie, chaque carré représentant une famille botanique.
Arrosage automatique
Le jeune homme n’en reste pas moins attentif au potentiel de ses surfaces car « même en bio, on peut fatiguer le sol ». D’où une rotation organisée et maîtrisée entre les plus de 6 ha qui composent la structure. « Nous mettons toujours un engrais vert avant la culture que nous laissons se dégrader pendant un mois ». Et ses secrets résident également dans l’occultation et l’arrosage au goutte-à-goutte automatisé « ça prend beaucoup de temps, mais cela fait gagner finalement beaucoup d’argent ! », souligne Matthieu Gauthier. Il s’adapte par ailleurs aux conditions climatiques de son secteur : « nous avons par exemple arrêter l’arrosage par aspersion car nous sommes dans un secteur où il y a beaucoup de brouillard et donc de risque d’oïdium ».
Attentif aux attentes de ses clients consommateurs, Matthieu Gauthier n’en oublie ainsi pas par ailleurs les contraintes climatiques, assumant ses choix, comme l’a toujours fait son père avant lui.