Elections régionales 2015
Attention à l'amnésie !
Ce scrutin des régionales a mis en lumière, s'il en était besoin, une France quasiment à l'agonie.
Renoncements,
promesses non tenues, poids des charges sociales et fiscales, excès de
normes, ambitions et investissements contrariés, corps intermédiaires
malmenés par un pouvoir administratif zélé et très souvent "hors sol",
territoires ruraux délaissés …, chacun y va de son explication pour
tenter de comprendre, voire justifier le paysage politique actuel.
Le diagnostic peut sans doute rallier une majorité de Français. Pour autant, la réforme dans notre pays ne va pas de soi.
Soyons néanmoins réalistes.
Il
n'y a que deux alternatives possibles : ou bien le repli sur soi qui -
sur un court terme, (un court terme seulement) - peut donner l'illusion
d'une embellie sur l'économie et l'emploi ; ou bien une adaptation de
notre modèle dans un monde en mouvement qui ne nous attend pas.
Notre
monde agricole et alimentaire, et plus largement notre monde rural,
exprime de plus en plus, à la fois ces questionnements sans réponses,
mais aussi paradoxalement, cette capacité d'initiative, de projets, et
au final de solutions économiques, sociales, environnementales.
La
FNSEA depuis plusieurs années, et y compris dans des périodes syndicales
tendues comme celle que nous vivons en ce moment, n'a pas varié sur ses
objectifs et sur ses combats : remettre la filière agricole et
alimentaire française sur les rails d'une croissance durable; valoriser
nos savoirs- faire et notre excellence sur notre marché intérieur comme à
l'export, permettre le développement de chaque segment, du circuit
court à la filière longue, du bio au conventionnel.
Pour réussir ce
challenge, oui nous avons besoin d'un cadre réglementaire et normatif
corrigé en profondeur, d'une compétitivité retrouvée, de prix
garantissant un revenu digne pour chacun, d'une modernisation de nos
exploitations, de la reconnaissance de la société et d’une confiance
renouvelée en nous-mêmes.
Mais nous devons nous aussi accepter et
prendre notre part de responsabilité sur l'organisation de nos filières,
sur la prise en compte de la demande des consommateurs, sur une
adaptation de moyens de production plus efficients, grâce notamment aux
technologies les plus en pointe.
Oui, les agriculteurs français recèlent un potentiel formidable ils sont, dans bien des domaines, une solution pour la France.
J'y crois, la FNSEA y croit, la France doit y croire et les politiques doivent le comprendre.
Xavier Beulin, président de la FNSEA
Renoncements,
promesses non tenues, poids des charges sociales et fiscales, excès de
normes, ambitions et investissements contrariés, corps intermédiaires
malmenés par un pouvoir administratif zélé et très souvent "hors sol",
territoires ruraux délaissés …, chacun y va de son explication pour
tenter de comprendre, voire justifier le paysage politique actuel.
Le diagnostic peut sans doute rallier une majorité de Français. Pour autant, la réforme dans notre pays ne va pas de soi.
Soyons néanmoins réalistes.
Il
n'y a que deux alternatives possibles : ou bien le repli sur soi qui -
sur un court terme, (un court terme seulement) - peut donner l'illusion
d'une embellie sur l'économie et l'emploi ; ou bien une adaptation de
notre modèle dans un monde en mouvement qui ne nous attend pas.
Notre
monde agricole et alimentaire, et plus largement notre monde rural,
exprime de plus en plus, à la fois ces questionnements sans réponses,
mais aussi paradoxalement, cette capacité d'initiative, de projets, et
au final de solutions économiques, sociales, environnementales.
La
FNSEA depuis plusieurs années, et y compris dans des périodes syndicales
tendues comme celle que nous vivons en ce moment, n'a pas varié sur ses
objectifs et sur ses combats : remettre la filière agricole et
alimentaire française sur les rails d'une croissance durable; valoriser
nos savoirs- faire et notre excellence sur notre marché intérieur comme à
l'export, permettre le développement de chaque segment, du circuit
court à la filière longue, du bio au conventionnel.
Pour réussir ce
challenge, oui nous avons besoin d'un cadre réglementaire et normatif
corrigé en profondeur, d'une compétitivité retrouvée, de prix
garantissant un revenu digne pour chacun, d'une modernisation de nos
exploitations, de la reconnaissance de la société et d’une confiance
renouvelée en nous-mêmes.
Mais nous devons nous aussi accepter et
prendre notre part de responsabilité sur l'organisation de nos filières,
sur la prise en compte de la demande des consommateurs, sur une
adaptation de moyens de production plus efficients, grâce notamment aux
technologies les plus en pointe.
Oui, les agriculteurs français recèlent un potentiel formidable ils sont, dans bien des domaines, une solution pour la France.
J'y crois, la FNSEA y croit, la France doit y croire et les politiques doivent le comprendre.
Xavier Beulin, président de la FNSEA