Bayer pousse son investissement dans l’agriculture numérique
Le groupe Bayer a mis l’accent le 19 septembre sur ses efforts dans le domaine des technologies numériques. Il compte monter en puissance en s’appuyant sur des partenariats stratégiques.

« Nous nous engageons à investir au minimum 200 millions d’euros dans l’agriculture numérique entre 2015 et 2020 », a déclaré lors de sa conférence annuelle Liam Condom, le président de Bayer Crop Science. Le groupe commercialise déjà des solutions digitales dans plus de trente pays. Selon lui, les nouvelles technologies présentent un fort potentiel dans les pays comme le Canada, les États-Unis, le Brésil, l’Allemagne, la France, l’Ukraine et la Russie. Mais aussi pour les petits exploitants agricoles des pays en développement.
Une démonstration de pulvérisation assistée par drone a été proposée aux journalistes, le 18 septembre, dans une ferme près du siège de Monheim (Allemagne). Le tracteur déclenche l’application du phyto à partir des images envoyées du ciel : seuls les bouts de parcelles infestées par les mauvaises herbes reçoivent un traitement. Bayer teste pour l’instant cette solution au Brésil et prévoit d’enchaîner avec l’Europe lors de la prochaine campagne.
« La numérisation permet un travail plus efficace, plus productif, plus durable », a souligné Liam Condon. Aujourd’hui déjà, la plupart des nouvelles machines agricoles sont équipées de systèmes de précision, a noté le groupe. Des nouveaux outils qui aident les agriculteurs à mieux utiliser les intrants, à améliorer leurs rendements et la qualité de leurs productions.
Des gages de transparence
Autre intérêt des solutions digitales, elles permettent de répondre aux exigences croissantes de la société civile en matière de transparence et de développement durable, selon Bayer. Le groupe indique s’être lancé dans « des coopérations étroites avec des partenaires tels que Bosch et FaunaPhotonics, des universités, des start-up et des organismes à but non lucratif comme Quantified Planet ». En donnant et en partageant des données propriétaires avec Quantified Planet, Bayer affirme « contribuer à la recherche sur la biodiversité, au bénéfice à la fois de l’agriculture et de la société civile ». Ses travaux de recherche avec Bosch portent sur des capteurs ultrasensibles, capables de distinguer mauvaises herbes et plante cultivée avant traitement phytosanitaire.
Bayer a par ailleurs détaillé son initiative pour ouvrir les informations des études de sécurité phytosanitaire, soumises dans le cadre du processus d’homologation des pesticides. Dans un premier temps, des synthèses d’études de sécurité concernant de nombreuses matières actives seront mises à disposition sur un portail spécifique. Des informations supplémentaires seront fournies sous forme de tutoriels, d’infographies et d’autres supports spécifiques. Ce site internet de Bayer ouvrira fin 2017. Lors d’une seconde phase, les utilisateurs pourront aussi demander la consultation des rapports complets et approfondis des études de sécurité.
Bayer pousse son investissement dans l’agriculture numérique

« Nous nous engageons à investir au minimum 200 millions d’euros dans l’agriculture numérique entre 2015 et 2020 », a déclaré lors de sa conférence annuelle Liam Condom, le président de Bayer Crop Science. Le groupe commercialise déjà des solutions digitales dans plus de trente pays. Selon lui, les nouvelles technologies présentent un fort potentiel dans les pays comme le Canada, les États-Unis, le Brésil, l’Allemagne, la France, l’Ukraine et la Russie. Mais aussi pour les petits exploitants agricoles des pays en développement.
Une démonstration de pulvérisation assistée par drone a été proposée aux journalistes, le 18 septembre, dans une ferme près du siège de Monheim (Allemagne). Le tracteur déclenche l’application du phyto à partir des images envoyées du ciel : seuls les bouts de parcelles infestées par les mauvaises herbes reçoivent un traitement. Bayer teste pour l’instant cette solution au Brésil et prévoit d’enchaîner avec l’Europe lors de la prochaine campagne.
« La numérisation permet un travail plus efficace, plus productif, plus durable », a souligné Liam Condon. Aujourd’hui déjà, la plupart des nouvelles machines agricoles sont équipées de systèmes de précision, a noté le groupe. Des nouveaux outils qui aident les agriculteurs à mieux utiliser les intrants, à améliorer leurs rendements et la qualité de leurs productions.
Des gages de transparence
Autre intérêt des solutions digitales, elles permettent de répondre aux exigences croissantes de la société civile en matière de transparence et de développement durable, selon Bayer. Le groupe indique s’être lancé dans « des coopérations étroites avec des partenaires tels que Bosch et FaunaPhotonics, des universités, des start-up et des organismes à but non lucratif comme Quantified Planet ». En donnant et en partageant des données propriétaires avec Quantified Planet, Bayer affirme « contribuer à la recherche sur la biodiversité, au bénéfice à la fois de l’agriculture et de la société civile ». Ses travaux de recherche avec Bosch portent sur des capteurs ultrasensibles, capables de distinguer mauvaises herbes et plante cultivée avant traitement phytosanitaire.
Bayer a par ailleurs détaillé son initiative pour ouvrir les informations des études de sécurité phytosanitaire, soumises dans le cadre du processus d’homologation des pesticides. Dans un premier temps, des synthèses d’études de sécurité concernant de nombreuses matières actives seront mises à disposition sur un portail spécifique. Des informations supplémentaires seront fournies sous forme de tutoriels, d’infographies et d’autres supports spécifiques. Ce site internet de Bayer ouvrira fin 2017. Lors d’une seconde phase, les utilisateurs pourront aussi demander la consultation des rapports complets et approfondis des études de sécurité.