Programme régional export 2014
Créer des emplois par l’export
Le conseil régional a choisi le site emblématique d'Aiserey en Côte-d'Or
et le siège du pôle meunerie du groupe Dijon Céréales et du Moulin
Decollogne, pour donner le coup d'envoi du programme régional export
2014.
et le siège du pôle meunerie du groupe Dijon Céréales et du Moulin
Decollogne, pour donner le coup d'envoi du programme régional export
2014.
Pour bien exporter il faut avoir à la fois les qualités d'un coureur de fond et celui d'un sprinter. Mais pour exporter il faut aussi pouvoir bénéficier d'un coup de pouce qui facilite le parcours. C'est la vocation du programme régional export initié en 2011 par le conseil régional. Après trois années d'activité soutenue, le conseil régional remet le couvert en 2014.
Le lancement du programme régional export 2014 s'est tenu symboliquement à Aiserey en Côte-d'Or, au siège du pôle meunerie du groupe Dijon Céréales et du Moulin Decollogne, en présence de François Patriat, président du conseil régional, de Safia Otokoré, vice-présidente, déléguée au développement international, de Pierre Guez, président du Moulin Decollogne et du pôle de compétitivité Vitagora, directeur général de Dijon Céréales et des partenaires bourguignons de l'export.
Innover pour exporter et créer des emplois
Ce site d'Aiserey, ancien siège de la sucrerie, c'est tout un symbole et la preuve qu'avec de la détermination on peut, comme le souligne François Patriat, « passer du stade de la désolation à celui de l'innovation ». Innover, c'est une chance de plus d'exporter et pour exporter il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir... et donc disposer des moyens et des outils nécessaires.
C'est tout l'enjeu du plan export régional, doté de 1,2 millions d'euros qui a permis à plus de 300 entreprises bourguignonnes de partir à la conquête des marchés internationaux. Sous la forme d'actions collectives (« la Bourgogne va à l'export en ordre groupé ») mais aussi d'aides individuelles pour le conseil, le recrutement, la prospection...
Deux chiffres en traduisent bien les enjeux pour les territoires bourguignons : 1 milliard gagné à l'export, ce sont 15.000 emplois à la clé. A Aiserey, les activités du moulin Decollogne, de Cerelab, de Bourgogne Pellet et des micro-entreprises installées sur le site témoignent des ambitions des acteurs régionaux de l'export en terme de développement local. En présentant Cérélab et l'activité meunerie, Pierre Guez souligne que la stratégie de développement du Moulin Decollogne vise « le haut de gamme, car dans la meunerie, c'est sur ce créneau que nous pourrons gagner des parts de marché et apporter de la valeur ajoutée aux exploitations » comme aux autres maillons de la chaîne.
« L'export, c'est la guerre »
Le salut viendra de cette course à l'innovation. A Aiserey qui se relève du traumatisme passé, s'agite toute une pépinière d'entreprises innovantes qui essaiment localement mais voient bien au-delà des frontières. Cérélab qui a permis le développement du pain G+ avec le premier pain senior, voit s'ouvrir des perspectives en Europe, en Russie, au Japon... La course d'endurance se transforme là en sprint final car, insiste François Patriat « l'export c'est la guerre » il faut aller vite sur le plan commercial, avant d'être copié.
A tout seigneur tout honneur, ce sont les entreprises qui innovent, rappelle le président du Conseil régional et ce sont elles qui créent des emplois, d'où la nécessité de les aider en soutenant la dynamique de l'export. Sur ce plan, la Bourgogne s'en tire plutôt bien. Alors que 5% des entreprises bourguignonnes seulement exportent, ces exportations représentent 24% du PIB régional. En tête de liste, la métallurgie (18,7% de l'export régional), les équipements mécaniques (17,5%), l'agro-alimentaire (15,3%) avec des PME très présentes sur ce secteur et l'impulsion du pôle ce compétitivité Vitagora.
Le bassin d'export est plutôt centré actuellement en Saône-et-Loire et en Côte d'Or. Il s'agit donc, indique Safia Otokoré, « d'agir là où il reste des zones d'ombre », des moyens spécifiques seront ainsi consacrés à la sensibilisation des entreprises de l'Yonne et de la Nièvre. L'objectif étant de « gagner deux milliards supplémentaires à l'export en confortant ceux qui exportent et en donnant toutes les chances de réussite aux primo-exportant qui veulent se lancer ».
Cérélab : l'innovation régionale en marche
Le lancement du programme régional export 2014 s'est tenu symboliquement à Aiserey en Côte-d'Or, au siège du pôle meunerie du groupe Dijon Céréales et du Moulin Decollogne, en présence de François Patriat, président du conseil régional, de Safia Otokoré, vice-présidente, déléguée au développement international, de Pierre Guez, président du Moulin Decollogne et du pôle de compétitivité Vitagora, directeur général de Dijon Céréales et des partenaires bourguignons de l'export.
Innover pour exporter et créer des emplois
Ce site d'Aiserey, ancien siège de la sucrerie, c'est tout un symbole et la preuve qu'avec de la détermination on peut, comme le souligne François Patriat, « passer du stade de la désolation à celui de l'innovation ». Innover, c'est une chance de plus d'exporter et pour exporter il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir... et donc disposer des moyens et des outils nécessaires.
C'est tout l'enjeu du plan export régional, doté de 1,2 millions d'euros qui a permis à plus de 300 entreprises bourguignonnes de partir à la conquête des marchés internationaux. Sous la forme d'actions collectives (« la Bourgogne va à l'export en ordre groupé ») mais aussi d'aides individuelles pour le conseil, le recrutement, la prospection...
Deux chiffres en traduisent bien les enjeux pour les territoires bourguignons : 1 milliard gagné à l'export, ce sont 15.000 emplois à la clé. A Aiserey, les activités du moulin Decollogne, de Cerelab, de Bourgogne Pellet et des micro-entreprises installées sur le site témoignent des ambitions des acteurs régionaux de l'export en terme de développement local. En présentant Cérélab et l'activité meunerie, Pierre Guez souligne que la stratégie de développement du Moulin Decollogne vise « le haut de gamme, car dans la meunerie, c'est sur ce créneau que nous pourrons gagner des parts de marché et apporter de la valeur ajoutée aux exploitations » comme aux autres maillons de la chaîne.
« L'export, c'est la guerre »
Le salut viendra de cette course à l'innovation. A Aiserey qui se relève du traumatisme passé, s'agite toute une pépinière d'entreprises innovantes qui essaiment localement mais voient bien au-delà des frontières. Cérélab qui a permis le développement du pain G+ avec le premier pain senior, voit s'ouvrir des perspectives en Europe, en Russie, au Japon... La course d'endurance se transforme là en sprint final car, insiste François Patriat « l'export c'est la guerre » il faut aller vite sur le plan commercial, avant d'être copié.
A tout seigneur tout honneur, ce sont les entreprises qui innovent, rappelle le président du Conseil régional et ce sont elles qui créent des emplois, d'où la nécessité de les aider en soutenant la dynamique de l'export. Sur ce plan, la Bourgogne s'en tire plutôt bien. Alors que 5% des entreprises bourguignonnes seulement exportent, ces exportations représentent 24% du PIB régional. En tête de liste, la métallurgie (18,7% de l'export régional), les équipements mécaniques (17,5%), l'agro-alimentaire (15,3%) avec des PME très présentes sur ce secteur et l'impulsion du pôle ce compétitivité Vitagora.
Le bassin d'export est plutôt centré actuellement en Saône-et-Loire et en Côte d'Or. Il s'agit donc, indique Safia Otokoré, « d'agir là où il reste des zones d'ombre », des moyens spécifiques seront ainsi consacrés à la sensibilisation des entreprises de l'Yonne et de la Nièvre. L'objectif étant de « gagner deux milliards supplémentaires à l'export en confortant ceux qui exportent et en donnant toutes les chances de réussite aux primo-exportant qui veulent se lancer ».
Cérélab : l'innovation régionale en marche
Créé par Dijon Céréales et Eurogerm, le laboratoire Cérélab, désormais basé à Aiserey, travaille au service de la filière blé-farine-pain, de la recherche variétale jusqu'à la panification, notamment, dans le cadre du programme Farine +, initié en Bourgogne Franche-Comté par le pôle de compétitivité Vitagora. Produit phare de ce programme : le pain G-nutrition est le premier complément nutritionnel oral destiné à lutter contre la dénutrition des personnes âgées. Un produit innovant qui intéresse la Russie, l'Asie, les Etats-Unis et des pays d'Europe. Les axes de recherche de Cérélab contribuent directement au développement des marchés de la production céréalière régionale tout en s'inscrivant dans une démarche d'agriculture durable, visant à l'amélioration de la qualité des blés, en fonction des attentes des marchés. Cérélab est aussi impliqué dans le « Plan protéines » et accompagne les moulins Decollogne pour soutenir le développement de la filière de production de blés bio en Bourgogne et Franche-Comté.
