Les tendances de la filière équine 2011
Des hauts et des bas !
“Optimiser ses pratiques pour s'adapter à la conjoncture en production équine” tel était le thème de la 5e journée nationale du réseau équin de références qui se déroulait à Paris le 24 janvier.
Organisée conjointement par L'IFCE (Institut français du cheval et de l'équitation), la fédération nationale des conseils des chevaux, les chambres d'Agriculture et l'institut de l'élevage avec le soutien financier du Fonds éperon, elle a permis d'éclairer bon nombre de questions d'ordres technico-économiques.
Une partie de cette journée fût consacrée aux grandes tendances. Après une année 2010 difficile dans le domaine de l'élevage et de la commercialisation, 2011 confirme malheureusement ces tendances. En élevage : la baisse du nombre de juments mises à la saillie se poursuit : -5 % pour les pur-sang (PS) et les AQPS, mais stable pour les trotteurs. La baisse est très marquée pour les races de selle, y compris pour les races étrangères (-6 %), -6 % pour les SF (selle français) et -10 % pour les anglo arabes. Les races de trait en dehors des Boulonnais connaissent également une chute importante (-8 %).
Concernant les transactions, si le marché des courses se porte bien (après une baisse pour les PS en 2010), celui du cheval de selle est plus difficile : -7 % de transactions en 2011 (-9 % en races françaises et -1 % pour les races étrangères) même si les ventes aux enchères élites sont restées stables. Parallèlement, les importations en provenance d'Irlande (Connemara, Irish cob…) ont été multipliées par deux en lien avec la situation économique difficile de ce pays. Le nombre de chevaux de sport importés (KWPN, SBS et BWP) a augmenté de 11 %. Ils représentent près du quart de la production 2010 de SF (1.800 chevaux).
La consommation de viande de cheval continue à baisser (-4 %) avec en parallèle un volume accru de chevaux abattus et un prix qui s'est amélioré pour les poulains et adultes sang.
Concernant la pratique de l'équitation, avec 700.000 licenciés, l'effectif continue de progresser mais la croissance s'atténue (+3 % après deux années à +8 %) avec toujours plus de cavalières. Le nombre de compétiteurs amateurs a légèrement augmenté (+2 %) alors que la catégorie “Pro” baisse de -9 %.
Les courses et les paris se portent très bien : on constate une hausse de +45 % des enjeux sur Internet et +3,2 % en point de vente représentant 760 millions d' d'enjeu sur les courses, soit +11 %.
39.000 emplois agricoles sont générés par la filière (+0,3 % en 2010) avec une hausse de créations d'emplois qui se ralentit.
Pour obtenir les présentations de la journée références :www.haras-nationaux.fr/information/colloques-et-conferences/présentations-references.
Valérie Bizouerne
Une partie de cette journée fût consacrée aux grandes tendances. Après une année 2010 difficile dans le domaine de l'élevage et de la commercialisation, 2011 confirme malheureusement ces tendances. En élevage : la baisse du nombre de juments mises à la saillie se poursuit : -5 % pour les pur-sang (PS) et les AQPS, mais stable pour les trotteurs. La baisse est très marquée pour les races de selle, y compris pour les races étrangères (-6 %), -6 % pour les SF (selle français) et -10 % pour les anglo arabes. Les races de trait en dehors des Boulonnais connaissent également une chute importante (-8 %).
Concernant les transactions, si le marché des courses se porte bien (après une baisse pour les PS en 2010), celui du cheval de selle est plus difficile : -7 % de transactions en 2011 (-9 % en races françaises et -1 % pour les races étrangères) même si les ventes aux enchères élites sont restées stables. Parallèlement, les importations en provenance d'Irlande (Connemara, Irish cob…) ont été multipliées par deux en lien avec la situation économique difficile de ce pays. Le nombre de chevaux de sport importés (KWPN, SBS et BWP) a augmenté de 11 %. Ils représentent près du quart de la production 2010 de SF (1.800 chevaux).
La consommation de viande de cheval continue à baisser (-4 %) avec en parallèle un volume accru de chevaux abattus et un prix qui s'est amélioré pour les poulains et adultes sang.
Concernant la pratique de l'équitation, avec 700.000 licenciés, l'effectif continue de progresser mais la croissance s'atténue (+3 % après deux années à +8 %) avec toujours plus de cavalières. Le nombre de compétiteurs amateurs a légèrement augmenté (+2 %) alors que la catégorie “Pro” baisse de -9 %.
Les courses et les paris se portent très bien : on constate une hausse de +45 % des enjeux sur Internet et +3,2 % en point de vente représentant 760 millions d' d'enjeu sur les courses, soit +11 %.
39.000 emplois agricoles sont générés par la filière (+0,3 % en 2010) avec une hausse de créations d'emplois qui se ralentit.
Pour obtenir les présentations de la journée références :www.haras-nationaux.fr/information/colloques-et-conferences/présentations-references.
Valérie Bizouerne