Contre la libéralisation des droits de plantation
Et pour sauver notre vignoble
Une pétition pour sauver notre viticulture et les territoires ruraux qui en vivent a été lancée lors de la dernière assemblée générale de la FDSEA. A signer et à faire signer, sans aucune modération !
Dans le cadre de la réforme de la Politique agricole commune (Pac), la Commission européenne a prévu la fin du système d’encadrement des droits de plantation viticoles en Europe au 1er janvier 2016. En clair, cela signifie que n’importe qui pourra alors planter de la vigne pour produire du vin, et ce n’importe où sur l’ensemble du territoire européen.
Dans un département comme la Saône-et-Loire - dont seuls 13.000 des 26.000 hectares de l’aire de délimitation en AOC sont plantés– on mesure vite les conséquences dramatiques qu’une telle dérégulation des plantations aurait sur les volumes produits, sur l’équilibre du marché viticole et donc sur les résultats économiques des exploitations viticoles.
Ainsi, c’est donc pour le maintien et la survie de l’ensemble des femmes et des hommes qui vivent directement ou indirectement de la viticulture sur nos territoires que nous nous mobilisons. C’est aussi pour l’avenir même de nos territoires ruraux et leur économie.
Pourtant, à ce jour et malgré l’opposition déclarée de quinze Etats européens (parmi lesquels on dénombre les principaux producteurs de vins), malgré la mobilisation forte des élus locaux sous l’impulsion remarquée de l’Anev (Association nationale des élus de la vigne et du vin) et de l’Arev (Association des régions européennes viticoles) à l’échelle nationale et européenne, manifestée notamment par L’Appel de Dijon lancé le 16 mars dernier, la Commission européenne refuse de revenir sur sa décision, se contentant de mettre en place un Groupe de travail dit "à haut niveau" pour réfléchir sur le sujet.
Le sujet est pourtant tout réfléchi !
Si rien ne change, la libéralisation des droits de plantations s’appliquera au 1er janvier 2016.
Aussi, est-il donc urgent de nous mobilisern pour défendre notre viticulture et les emplois qui y sont liés, et par là même la dynamique de nos territoires ruraux viticoles.
Ce que nous demandons :
Au vu de ces éléments, l’Union viticole de Saône-et-Loire demande :
- le maintien de l’encadrement des droits de plantation viticoles après le 1er janvier 2016 dans le cadre de la réforme de la Pac ;
- que ce contrôle de la production viticole se fasse par le biais d’un encadrement des surfaces en production et non par le biais d’un encadrement des volumes de production ;
- à l’ensemble des élus, locaux, départementaux, nationaux et européens de poursuivre le travail de lobbying et de mobilisation auprès du Gouvernement français et de la Commission européenne pour faire revenir celle-ci sur sa décision de supprimer l’encadrement des droits de plantation ;
- à l’ensemble des viticulteurs et acteurs de la filière viticole, de se mobiliser contre cette libéralisation notamment par la signature de cette pétition ;
- à l’ensemble des citoyens concernés par le devenir de nos territoires ruraux et l’économie qui y est liée de nous soutenir par la signature de cette pétition.
Avec cette pétition, nous déclarons notre opposition à la suppression de l’encadrement des droits de plantation en viticulture et nous demandons à la Commission européenne de revenir sur sa décision de libéraliser les droits de plantation en viticulture.
A renvoyer à l’Union viticole de Saône-et-Loire, maison de l’agriculture, BP 522, 71010 Mâcon Cedex.
La pétition est également en ligne sur www.fdsea71.fr et téléchargeable sur Agri71.fr
Dans un département comme la Saône-et-Loire - dont seuls 13.000 des 26.000 hectares de l’aire de délimitation en AOC sont plantés– on mesure vite les conséquences dramatiques qu’une telle dérégulation des plantations aurait sur les volumes produits, sur l’équilibre du marché viticole et donc sur les résultats économiques des exploitations viticoles.
Ainsi, c’est donc pour le maintien et la survie de l’ensemble des femmes et des hommes qui vivent directement ou indirectement de la viticulture sur nos territoires que nous nous mobilisons. C’est aussi pour l’avenir même de nos territoires ruraux et leur économie.
Pourtant, à ce jour et malgré l’opposition déclarée de quinze Etats européens (parmi lesquels on dénombre les principaux producteurs de vins), malgré la mobilisation forte des élus locaux sous l’impulsion remarquée de l’Anev (Association nationale des élus de la vigne et du vin) et de l’Arev (Association des régions européennes viticoles) à l’échelle nationale et européenne, manifestée notamment par L’Appel de Dijon lancé le 16 mars dernier, la Commission européenne refuse de revenir sur sa décision, se contentant de mettre en place un Groupe de travail dit "à haut niveau" pour réfléchir sur le sujet.
Le sujet est pourtant tout réfléchi !
Si rien ne change, la libéralisation des droits de plantations s’appliquera au 1er janvier 2016.
Aussi, est-il donc urgent de nous mobilisern pour défendre notre viticulture et les emplois qui y sont liés, et par là même la dynamique de nos territoires ruraux viticoles.
Ce que nous demandons :
Au vu de ces éléments, l’Union viticole de Saône-et-Loire demande :
- le maintien de l’encadrement des droits de plantation viticoles après le 1er janvier 2016 dans le cadre de la réforme de la Pac ;
- que ce contrôle de la production viticole se fasse par le biais d’un encadrement des surfaces en production et non par le biais d’un encadrement des volumes de production ;
- à l’ensemble des élus, locaux, départementaux, nationaux et européens de poursuivre le travail de lobbying et de mobilisation auprès du Gouvernement français et de la Commission européenne pour faire revenir celle-ci sur sa décision de supprimer l’encadrement des droits de plantation ;
- à l’ensemble des viticulteurs et acteurs de la filière viticole, de se mobiliser contre cette libéralisation notamment par la signature de cette pétition ;
- à l’ensemble des citoyens concernés par le devenir de nos territoires ruraux et l’économie qui y est liée de nous soutenir par la signature de cette pétition.
Avec cette pétition, nous déclarons notre opposition à la suppression de l’encadrement des droits de plantation en viticulture et nous demandons à la Commission européenne de revenir sur sa décision de libéraliser les droits de plantation en viticulture.
A renvoyer à l’Union viticole de Saône-et-Loire, maison de l’agriculture, BP 522, 71010 Mâcon Cedex.
La pétition est également en ligne sur www.fdsea71.fr et téléchargeable sur Agri71.fr