Voeux 2013
L’avenir en confiance
C’est résolument tournés vers l’avenir que nous abordons cette nouvelle année.
Non
pas que nous n’ayons pas conscience des problèmes de notre société, ni
d’ailleurs de ceux de notre agriculture –des pans entiers de notre
agriculture, notamment en viticulture, s’interrogent sur leur avenir–,
mais parce que, pour la première fois depuis longtemps, l’agriculture
commence enfin à être vue, non comme une source de problème, mais comme
un réservoir de solutions.
Et force est de constater qu’en moins
d’une dizaine d’années, la donne a considérablement changé. Dans une
société baignant dans l’opulence, notamment alimentaire, le doute s’est
installé. Les crises économiques, mais aussi alimentaires, ont en effet
conduit chacun à se recentrer sur les questions essentielles.
L’agriculture
nourrit la population. Cette vérité, les pouvoirs publics et les
décideurs l’avaient oubliée… Doucement, mais sûrement, notre profession
et nos métiers commencent à être reconsidérés. Il était temps. Mais rien
n’est pour autant gagné et les vues idéologiques des uns et des autres
ne cessent de complexifier le débat.
Aujourd’hui, notre agriculture
est moins isolée. C’est tout particulièrement vrai dans notre
département du fait des démarches engagées par la profession, sous
l’impulsion des équipes de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire,
notamment au travers de la démarche "L’avenir en confiance" qui a permis
de décloisonner les débats.
D’aucuns considèrent enfin notre profession
comme un considérable réservoir d’emplois, au sein même de la ruralité,
mais aussi comme une source de devises appréciables dans un commerce
extérieur de plus en plus affecté.
Pour l’agriculture, on l’a suffisamment dit, la compétitivité est un enjeu majeur. C’est notre combat pour les années à venir.
Dans
un contexte de marchés plus que jamais porteurs, il est du devoir de
chacun d’accompagner l’économie de nos territoires ruraux. Et en la
matière, soyons en sûrs, l’agriculture est la plus belle et la meilleure
des chances pour nos territoires ruraux, pour leur économie, leur
dynamisme.
Et si nous avons les yeux tournés vers le 31 janvier avec
les élections à la chambre d’agriculture, n’oublions pas que 2013
comptera, elle aussi, douze mois…
Alors, ensemble, regardons
"L’avenir en confiance" et redonnons à notre agriculture comme à ses
métiers, toutes leurs lettres de noblesse.
Yves Bonnot, président de la FDSEA de Saône-et-Loire
Non
pas que nous n’ayons pas conscience des problèmes de notre société, ni
d’ailleurs de ceux de notre agriculture –des pans entiers de notre
agriculture, notamment en viticulture, s’interrogent sur leur avenir–,
mais parce que, pour la première fois depuis longtemps, l’agriculture
commence enfin à être vue, non comme une source de problème, mais comme
un réservoir de solutions.
Et force est de constater qu’en moins
d’une dizaine d’années, la donne a considérablement changé. Dans une
société baignant dans l’opulence, notamment alimentaire, le doute s’est
installé. Les crises économiques, mais aussi alimentaires, ont en effet
conduit chacun à se recentrer sur les questions essentielles.
L’agriculture
nourrit la population. Cette vérité, les pouvoirs publics et les
décideurs l’avaient oubliée… Doucement, mais sûrement, notre profession
et nos métiers commencent à être reconsidérés. Il était temps. Mais rien
n’est pour autant gagné et les vues idéologiques des uns et des autres
ne cessent de complexifier le débat.
Aujourd’hui, notre agriculture
est moins isolée. C’est tout particulièrement vrai dans notre
département du fait des démarches engagées par la profession, sous
l’impulsion des équipes de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire,
notamment au travers de la démarche "L’avenir en confiance" qui a permis
de décloisonner les débats.
D’aucuns considèrent enfin notre profession
comme un considérable réservoir d’emplois, au sein même de la ruralité,
mais aussi comme une source de devises appréciables dans un commerce
extérieur de plus en plus affecté.
Pour l’agriculture, on l’a suffisamment dit, la compétitivité est un enjeu majeur. C’est notre combat pour les années à venir.
Dans
un contexte de marchés plus que jamais porteurs, il est du devoir de
chacun d’accompagner l’économie de nos territoires ruraux. Et en la
matière, soyons en sûrs, l’agriculture est la plus belle et la meilleure
des chances pour nos territoires ruraux, pour leur économie, leur
dynamisme.
Et si nous avons les yeux tournés vers le 31 janvier avec
les élections à la chambre d’agriculture, n’oublions pas que 2013
comptera, elle aussi, douze mois…
Alors, ensemble, regardons
"L’avenir en confiance" et redonnons à notre agriculture comme à ses
métiers, toutes leurs lettres de noblesse.
Yves Bonnot, président de la FDSEA de Saône-et-Loire