La campagne est lancée
Oraàs dans les Pyrénées-Atlantiques le 18 octobre pour lancer la
campagne des élections chambres. Une campagne « pas si simple » pour la
liste FNSEA-JA menée par Jean-Michel Anxolabéhère.
Sur le terrain
Le lancement de la campagne des élections chambre sur le terrain fut aussi l’occasion de visiter une exploitation « modèle » du territoire : un élevage bovin viande, maïs et canard. Chez Michel Labourdette et Aline Barrère, les problèmes rencontrés sont semblables à ceux de leur voisins : l’envolée des prix des matières premières, la sécheresse, et surtout, la nouvelle délimitation de la zone vulnérable qui touche de nombreuses exploitations dans le département. A l’intérieur de cette zone, qui s’agrandit tous les quatre ans, la teneur en nitrates est régulièrement contrôlée. A partir du 1er janvier 2013, 60 nouvelles exploitations devront se mettre aux normes à cause de la zone vulnérable. Pour continuer à travailler sur ces problématiques, les élections chambres sont primordiales afin d’assurer une bonne représentativité au sein de la Fédération des Pyrénées-Atlantiques présidée par Jean-Jacques Lateulère. La bien nommée liste « unis vers une agriculture durable et vivable pour tous » a désormais toutes les cartes en main pour la « bataille » à venir.
Pas de démagogie dans la campagne
Trois questions à Jean-Michel Anxolabéhère, tête de liste de la chambre d’Agriculture des Pyrénées-Atlantiques et président sortant.
Etes-vous confiants pour ces élections ?
JMA : En toute sincérité, je n’ai pas peur ! Je suis prêt à défendre notre bilan comme travail et ce qui n’a pas été fait. Nous avons toujours agi dans un souci de défense des intérêts des agriculteurs. Nous avons fait au mieux. Si aujourd’hui les agriculteurs veulent nous sanctionner, je l’accepterais. Ce que j’espère c’est que cette campagne ne va pas s’inscrire dans la démagogie.
Pour ces élections, la liste doit être composée de 30 % de femmes, est-ce que cela a été difficile de les trouver ?
JMA : Je pense que cela n’a pas été plus dur de trouver des femmes que des hommes. Tous ont accepté de s’engager pour six ans dans la mesure où ils sont élus. Aujourd’hui, dans le syndicalisme, les femmes sont assez nombreuses pour travailler sur les dossiers sans qu’il y ait de règles imposées. Pour nous, le plus dur a été d’arrêter la liste à 23 car beaucoup de personnes avaient des capacités pour être sur cette liste.
Sur quoi mettez-vous l’accent pour cette campagne ?
JMA : Rappelons que les chambres d’Agriculture sont très importantes quand il s’agit de faire valoir les préoccupations et les intérêts des agriculteurs sur les territoires. Nous avons vraiment cette mission de représentativité à travers les dix collèges qui compose la chambre. J’espère que les agriculteurs prendront part à cette élection avec un taux de participation élevée.