La feuille de route du nouveau président
fraîchement élu, François Thabuis a répondu à Xavier Beulin sur les
interprofessions mais il a aussi donné sa feuille de route pour son
nouveau mandat.
« Ensemble pour les élections chambres »
Si François Thabuis a insisté sur les interprofessions, il s’est en revanche aligné derrière le discours de la FNSEA concernant les élections aux Chambres d’agriculture. « Vous incarnez ici, le renouvellement des générations », lance Xavier Beulin à l’encontre des JA. « Nous avons face à nous, beaucoup de petites phrases, d’expressions désagréables à notre encontre. Nos propositions sont claires, nous devons être solides. Le fond est là, il n’y a plus que la forme à travailler » a affirmé le président de la FNSEA, qui fut applaudi par la salle. Pour François Thabuis, les JA et la FNSEA sont complémentaires sur ce dossier. « Ce sera une campagne de terrain. Les chambres d’agriculture sont la voix de l’agriculture dans la campagne. Nous serons un couple fort pour porter les élections chambres car nous sommes des actifs du territoire. Vous pouvez compter sur moi et l’équipe », a-t-il répondu à Xavier Beulin.
L’installation au cœur des problématiques
« Le cap est donné : nous voulons des installations durables pour les hommes et les femmes », a affirmé François Thabuis dans son premier discours. « On a toujours milité pour que le métier d'agriculteur se fasse en cohérence avec nos concitoyens de la même génération, sur le niveau social et aussi sur le revenu ». Le nouveau président des JA se dit pleinement légitime sur ce dossier (le syndicat a été créé au départ pour aider à l’installation). Par le dispositif d’accompagnement à l’installation ( Point info installation, etc) et des installations diversifiées, il espère que le renouvellement sera assuré. Mais pour relever ce défi, la PAC doit être un des leviers « pour vivre dignement », selon François Thabuis. « Seulement 6% des agriculteurs en Europe ont moins de 35 ans en Europe », rappelle-t-il. L’environnement fut aussi une des thématiques abordées par l’agriculteur savoyard. Sur ce point, il affiche les mêmes convictions que la FNSEA : « nous devons sortir du banc des accusés pour montrer à quel point nous sommes les acteurs de notre environnement ».