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Sécheresse

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

Cet été, l’agriculture est à nouveau frappée par la sécheresse et la canicule. Partout dans la Région, la profession s’inquiète de ces évolutions climatiques qui touchent les productions animales et végétales et qui concernent aussi l’alimentation en eau des populations, le débit d’étiage des cours d’eau et d’autres activités fortement dépendantes du climat. 

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La sécheresse de l’été dernier et le surpâturage ont entraîné une dégradation des prairies qui a retardé la pousse de l’herbe dans de nombreux secteurs (Saône-et-Loire, Nièvre…).  Au printemps, la pousse de l’herbe a démarré doucement compte tenu des amplitudes thermiques et du déficit hydrique. Si dans certains secteurs la première coupe de foin a été normale, dans d’autres territoires, le froid a fait baisser les rendements de – 40% notamment sur les plateaux du Jura et en altitude (Jura, Doubs). Ces territoires avaient été relativement épargnés par ce genre d’aléas jusqu’à présent.  Dans l’Yonne et en Haute-Saône, les arboriculteurs ont perdu 50 à 100 % de leurs récoltes avec les gels tardifs liés à ces changements climatiques. Les forêts souffrent aussi de la sécheresse et de nombreux arbres ont déjà des couleurs automnales. 

Depuis près d’un mois, la pousse de l’herbe est stoppée pratiquement partout et l’affouragement des animaux a commencé dans de nombreuses pâtures.

Par ailleurs, des difficultés sont rencontrées dans plusieurs départements pour l’abreuvement des animaux avec un tarissement précoce des sources, dès la fin juin.

La récolte des cultures de printemps s’annonce catastrophique (maïs, soja...). Si la récolte de blé et d’orge n’a pas été trop pénalisée, le colza n’a en revanche pas été épargné, comme en Côte-d’Or où les rendements sont estimés autour de 20 quintaux, soit une baisse de -30 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements sont hétérogènes avec des attaques d'altises sur les plateaux de Bourgogne. La culture a souffert du coup de gel lors de la floraison puis de la sécheresse.

Mesures à court terme

Pour faire face à ces nouvelles difficultés, la profession agricole s’organise en facilitant la gestion de l’offre et la demande pour proposer du fourrage à ceux qui en ont besoin.

Pour limiter les dégâts, des dispositions sont à prendre à court terme, estime la FRSEA qui souhaite que l’administration anticipe les demandes afin de ne pas être prise de court. La profession demande notamment l’exonération des frais de péage pour les transports de fourrage ; l’élargissement des dérogations aux règles de transport ; des dérogations immédiates et totales sur l’implantation des surfaces d’intérêt écologique (SIE) ; la mise à disposition de toutes les jachères pour l’alimentation des animaux.

D’autres mesures seront à étudier en fonction de l’évolution de la situation :  exonération de la TFNB, intervention du fonds calamité…, énumère la FRSEA.

A moyen terme, s’adapter…

A moyen terme, ces évolutions climatiques vont demander aux exploitants d’adapter leurs systèmes. Aussi il est important de ne pas prendre de retard sur la recherche de nouvelles variétés, de favoriser l’aide au stockage de l’eau et du fourrage.  Tous les systèmes sont touchés (lait, viande, viticulture, maraîchage…) quel que soit le mode de production. Cette fragilisation de l’agriculture multifactorielle peut finir par remettre en cause l’indépendance alimentaire de notre pays, estime la FRSEA.

Malgré l’alerte de l’année dernière et des années précédentes, toutes les dispositions n’ont pas été prises, déplore la profession. Pour se préparer à ces changements, les dispositifs actuels (assurance, fonds de calamité) ne permettent pas de prendre en compte toutes les situations. En effet, certaines exploitations sinistrées en 2018 ont été exclues des principaux dispositifs…  

Le sujet dépasse les questions agricoles et va concerner des problématiques plus larges sur la gestion de l’eau.  Il est indispensable de s’organiser rapidement avec tous les acteurs concernés, pour mieux comprendre ces évolutions et apporter des réponses adaptées aux problèmes posés.

 

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La sécheresse de l’été dernier et le surpâturage ont entraîné une dégradation des prairies qui a retardé la pousse de l’herbe dans de nombreux secteurs (Saône-et-Loire, Nièvre…).  Au printemps, la pousse de l’herbe a démarré doucement compte tenu des amplitudes thermiques et du déficit hydrique. Si dans certains secteurs la première coupe de foin a été normale, dans d’autres territoires, le froid a fait baisser les rendements de – 40% notamment sur les plateaux du Jura et en altitude (Jura, Doubs). Ces territoires avaient été relativement épargnés par ce genre d’aléas jusqu’à présent.  Dans l’Yonne et en Haute-Saône, les arboriculteurs ont perdu 50 à 100 % de leurs récoltes avec les gels tardifs liés à ces changements climatiques. Les forêts souffrent aussi de la sécheresse et de nombreux arbres ont déjà des couleurs automnales. 

Depuis près d’un mois, la pousse de l’herbe est stoppée pratiquement partout et l’affouragement des animaux a commencé dans de nombreuses pâtures.

Par ailleurs, des difficultés sont rencontrées dans plusieurs départements pour l’abreuvement des animaux avec un tarissement précoce des sources, dès la fin juin.

La récolte des cultures de printemps s’annonce catastrophique (maïs, soja...). Si la récolte de blé et d’orge n’a pas été trop pénalisée, le colza n’a en revanche pas été épargné, comme en Côte-d’Or où les rendements sont estimés autour de 20 quintaux, soit une baisse de -30 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements sont hétérogènes avec des attaques d'altises sur les plateaux de Bourgogne. La culture a souffert du coup de gel lors de la floraison puis de la sécheresse.

Mesures à court terme

Pour faire face à ces nouvelles difficultés, la profession agricole s’organise en facilitant la gestion de l’offre et la demande pour proposer du fourrage à ceux qui en ont besoin.

Pour limiter les dégâts, des dispositions sont à prendre à court terme, estime la FRSEA qui souhaite que l’administration anticipe les demandes afin de ne pas être prise de court. La profession demande notamment l’exonération des frais de péage pour les transports de fourrage ; l’élargissement des dérogations aux règles de transport ; des dérogations immédiates et totales sur l’implantation des surfaces d’intérêt écologique (SIE) ; la mise à disposition de toutes les jachères pour l’alimentation des animaux.

D’autres mesures seront à étudier en fonction de l’évolution de la situation :  exonération de la TFNB, intervention du fonds calamité…, énumère la FRSEA.

A moyen terme, s’adapter…

A moyen terme, ces évolutions climatiques vont demander aux exploitants d’adapter leurs systèmes. Aussi il est important de ne pas prendre de retard sur la recherche de nouvelles variétés, de favoriser l’aide au stockage de l’eau et du fourrage.  Tous les systèmes sont touchés (lait, viande, viticulture, maraîchage…) quel que soit le mode de production. Cette fragilisation de l’agriculture multifactorielle peut finir par remettre en cause l’indépendance alimentaire de notre pays, estime la FRSEA.

Malgré l’alerte de l’année dernière et des années précédentes, toutes les dispositions n’ont pas été prises, déplore la profession. Pour se préparer à ces changements, les dispositifs actuels (assurance, fonds de calamité) ne permettent pas de prendre en compte toutes les situations. En effet, certaines exploitations sinistrées en 2018 ont été exclues des principaux dispositifs…  

Le sujet dépasse les questions agricoles et va concerner des problématiques plus larges sur la gestion de l’eau.  Il est indispensable de s’organiser rapidement avec tous les acteurs concernés, pour mieux comprendre ces évolutions et apporter des réponses adaptées aux problèmes posés.

 

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La sécheresse de l’été dernier et le surpâturage ont entraîné une dégradation des prairies qui a retardé la pousse de l’herbe dans de nombreux secteurs (Saône-et-Loire, Nièvre…).  Au printemps, la pousse de l’herbe a démarré doucement compte tenu des amplitudes thermiques et du déficit hydrique. Si dans certains secteurs la première coupe de foin a été normale, dans d’autres territoires, le froid a fait baisser les rendements de – 40% notamment sur les plateaux du Jura et en altitude (Jura, Doubs). Ces territoires avaient été relativement épargnés par ce genre d’aléas jusqu’à présent.  Dans l’Yonne et en Haute-Saône, les arboriculteurs ont perdu 50 à 100 % de leurs récoltes avec les gels tardifs liés à ces changements climatiques. Les forêts souffrent aussi de la sécheresse et de nombreux arbres ont déjà des couleurs automnales. 

Depuis près d’un mois, la pousse de l’herbe est stoppée pratiquement partout et l’affouragement des animaux a commencé dans de nombreuses pâtures.

Par ailleurs, des difficultés sont rencontrées dans plusieurs départements pour l’abreuvement des animaux avec un tarissement précoce des sources, dès la fin juin.

La récolte des cultures de printemps s’annonce catastrophique (maïs, soja...). Si la récolte de blé et d’orge n’a pas été trop pénalisée, le colza n’a en revanche pas été épargné, comme en Côte-d’Or où les rendements sont estimés autour de 20 quintaux, soit une baisse de -30 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements sont hétérogènes avec des attaques d'altises sur les plateaux de Bourgogne. La culture a souffert du coup de gel lors de la floraison puis de la sécheresse.

Mesures à court terme

Pour faire face à ces nouvelles difficultés, la profession agricole s’organise en facilitant la gestion de l’offre et la demande pour proposer du fourrage à ceux qui en ont besoin.

Pour limiter les dégâts, des dispositions sont à prendre à court terme, estime la FRSEA qui souhaite que l’administration anticipe les demandes afin de ne pas être prise de court. La profession demande notamment l’exonération des frais de péage pour les transports de fourrage ; l’élargissement des dérogations aux règles de transport ; des dérogations immédiates et totales sur l’implantation des surfaces d’intérêt écologique (SIE) ; la mise à disposition de toutes les jachères pour l’alimentation des animaux.

D’autres mesures seront à étudier en fonction de l’évolution de la situation :  exonération de la TFNB, intervention du fonds calamité…, énumère la FRSEA.

A moyen terme, s’adapter…

A moyen terme, ces évolutions climatiques vont demander aux exploitants d’adapter leurs systèmes. Aussi il est important de ne pas prendre de retard sur la recherche de nouvelles variétés, de favoriser l’aide au stockage de l’eau et du fourrage.  Tous les systèmes sont touchés (lait, viande, viticulture, maraîchage…) quel que soit le mode de production. Cette fragilisation de l’agriculture multifactorielle peut finir par remettre en cause l’indépendance alimentaire de notre pays, estime la FRSEA.

Malgré l’alerte de l’année dernière et des années précédentes, toutes les dispositions n’ont pas été prises, déplore la profession. Pour se préparer à ces changements, les dispositifs actuels (assurance, fonds de calamité) ne permettent pas de prendre en compte toutes les situations. En effet, certaines exploitations sinistrées en 2018 ont été exclues des principaux dispositifs…  

Le sujet dépasse les questions agricoles et va concerner des problématiques plus larges sur la gestion de l’eau.  Il est indispensable de s’organiser rapidement avec tous les acteurs concernés, pour mieux comprendre ces évolutions et apporter des réponses adaptées aux problèmes posés.

 

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La Région de nouveau frappée par la sécheresse

La sécheresse de l’été dernier et le surpâturage ont entraîné une dégradation des prairies qui a retardé la pousse de l’herbe dans de nombreux secteurs (Saône-et-Loire, Nièvre…).  Au printemps, la pousse de l’herbe a démarré doucement compte tenu des amplitudes thermiques et du déficit hydrique. Si dans certains secteurs la première coupe de foin a été normale, dans d’autres territoires, le froid a fait baisser les rendements de – 40% notamment sur les plateaux du Jura et en altitude (Jura, Doubs). Ces territoires avaient été relativement épargnés par ce genre d’aléas jusqu’à présent.  Dans l’Yonne et en Haute-Saône, les arboriculteurs ont perdu 50 à 100 % de leurs récoltes avec les gels tardifs liés à ces changements climatiques. Les forêts souffrent aussi de la sécheresse et de nombreux arbres ont déjà des couleurs automnales. 

Depuis près d’un mois, la pousse de l’herbe est stoppée pratiquement partout et l’affouragement des animaux a commencé dans de nombreuses pâtures.

Par ailleurs, des difficultés sont rencontrées dans plusieurs départements pour l’abreuvement des animaux avec un tarissement précoce des sources, dès la fin juin.

La récolte des cultures de printemps s’annonce catastrophique (maïs, soja...). Si la récolte de blé et d’orge n’a pas été trop pénalisée, le colza n’a en revanche pas été épargné, comme en Côte-d’Or où les rendements sont estimés autour de 20 quintaux, soit une baisse de -30 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les rendements sont hétérogènes avec des attaques d'altises sur les plateaux de Bourgogne. La culture a souffert du coup de gel lors de la floraison puis de la sécheresse.

Mesures à court terme

Pour faire face à ces nouvelles difficultés, la profession agricole s’organise en facilitant la gestion de l’offre et la demande pour proposer du fourrage à ceux qui en ont besoin.

Pour limiter les dégâts, des dispositions sont à prendre à court terme, estime la FRSEA qui souhaite que l’administration anticipe les demandes afin de ne pas être prise de court. La profession demande notamment l’exonération des frais de péage pour les transports de fourrage ; l’élargissement des dérogations aux règles de transport ; des dérogations immédiates et totales sur l’implantation des surfaces d’intérêt écologique (SIE) ; la mise à disposition de toutes les jachères pour l’alimentation des animaux.

D’autres mesures seront à étudier en fonction de l’évolution de la situation :  exonération de la TFNB, intervention du fonds calamité…, énumère la FRSEA.

A moyen terme, s’adapter…

A moyen terme, ces évolutions climatiques vont demander aux exploitants d’adapter leurs systèmes. Aussi il est important de ne pas prendre de retard sur la recherche de nouvelles variétés, de favoriser l’aide au stockage de l’eau et du fourrage.  Tous les systèmes sont touchés (lait, viande, viticulture, maraîchage…) quel que soit le mode de production. Cette fragilisation de l’agriculture multifactorielle peut finir par remettre en cause l’indépendance alimentaire de notre pays, estime la FRSEA.

Malgré l’alerte de l’année dernière et des années précédentes, toutes les dispositions n’ont pas été prises, déplore la profession. Pour se préparer à ces changements, les dispositifs actuels (assurance, fonds de calamité) ne permettent pas de prendre en compte toutes les situations. En effet, certaines exploitations sinistrées en 2018 ont été exclues des principaux dispositifs…  

Le sujet dépasse les questions agricoles et va concerner des problématiques plus larges sur la gestion de l’eau.  Il est indispensable de s’organiser rapidement avec tous les acteurs concernés, pour mieux comprendre ces évolutions et apporter des réponses adaptées aux problèmes posés.