Maladie infectieuse
La sarcosporidiose
La sarcosporidiose est une maladie infectieuse due à un parasite unicellulaire (protozoaire) proche des coccidies, le sarcocystis.
Elle se manifeste par la présence de kystes au cœur des muscles.
Ces kystes, de taille variable, ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Leur longueur peut aller de 1 à 10 mm, parfois moins. De forme cylindrique ou en fuseau et de couleur jaune, blanchâtre ou verdâtre (d’où l’appellation “points verts”), ces kystes sont répartis dans le sens des fibres musculaires.
Trois espèces de sarcocystis sont répertoriées en France et le bovin fait office d’hôte intermédiaire. Selon l’espèce de parasite, l’hôte définitif est le chien, le chat ou l’Homme.
L’hôte définitif émet dans ses matières fécales de grandes quantités d’ookystes qui sont très résistants dans le milieu extérieur (plus d’un an en présence d’humidité). Une fois ingéré par le bovin, le parasite se multiplie activement pendant 5 à 6 semaines au sein des vaisseaux sanguins. C’est lors de cette phase que des signes cliniques peuvent se manifester éventuellement (myosites, avortements, asthénie, spasmes musculaires).
Une deuxième phase de multiplication moins rapide dure ensuite deux semaines et siège dans les fibres musculaires. Les fibres infestées se transforment alors en kystes visibles à l’œil nu (“tubes de Miescher”) qui seront infectants pour l’hôte définitif (Homme, chat, chien selon le cas).
Les kystes musculaires se retrouvent principalement dans l’œsophage, le diaphragme et le cœur (voir photo).
Chez les bovins, la maladie est généralement asymptomatique et le parasite est découvert uniquement au moment de l’abattage.
Le contrôle de la maladie passe uniquement par des mesures hygiéniques :
- interdire l’accès des chiens et des chats dans les zones de stockage des aliments et dans les étables,
- éviter la consommation de viande crue par les chats/chiens.
Quand elle est observée en abattoir, la sarcosporidiose aboutit à une saisie de la carcasse. Une aide financière peut être accordée aux adhérents du GDS 71. La prise en charge des pertes en abattoir est financée uniquement par le GDS 71 à hauteur de 35 % de la perte HT.
GDS 71
Ces kystes, de taille variable, ne sont pas toujours visibles à l’œil nu. Leur longueur peut aller de 1 à 10 mm, parfois moins. De forme cylindrique ou en fuseau et de couleur jaune, blanchâtre ou verdâtre (d’où l’appellation “points verts”), ces kystes sont répartis dans le sens des fibres musculaires.
Trois espèces de sarcocystis sont répertoriées en France et le bovin fait office d’hôte intermédiaire. Selon l’espèce de parasite, l’hôte définitif est le chien, le chat ou l’Homme.
L’hôte définitif émet dans ses matières fécales de grandes quantités d’ookystes qui sont très résistants dans le milieu extérieur (plus d’un an en présence d’humidité). Une fois ingéré par le bovin, le parasite se multiplie activement pendant 5 à 6 semaines au sein des vaisseaux sanguins. C’est lors de cette phase que des signes cliniques peuvent se manifester éventuellement (myosites, avortements, asthénie, spasmes musculaires).
Une deuxième phase de multiplication moins rapide dure ensuite deux semaines et siège dans les fibres musculaires. Les fibres infestées se transforment alors en kystes visibles à l’œil nu (“tubes de Miescher”) qui seront infectants pour l’hôte définitif (Homme, chat, chien selon le cas).
Les kystes musculaires se retrouvent principalement dans l’œsophage, le diaphragme et le cœur (voir photo).
Chez les bovins, la maladie est généralement asymptomatique et le parasite est découvert uniquement au moment de l’abattage.
Le contrôle de la maladie passe uniquement par des mesures hygiéniques :
- interdire l’accès des chiens et des chats dans les zones de stockage des aliments et dans les étables,
- éviter la consommation de viande crue par les chats/chiens.
Quand elle est observée en abattoir, la sarcosporidiose aboutit à une saisie de la carcasse. Une aide financière peut être accordée aux adhérents du GDS 71. La prise en charge des pertes en abattoir est financée uniquement par le GDS 71 à hauteur de 35 % de la perte HT.
GDS 71