Vers un assouplissement supplémentaire des règles
L’État français devrait passer d’un régime d’autorisation à un régime de déclaration pour les tirs de défense contre le loup. Une revendication défendue de longue date par les éleveurs et qui suscite de vives oppositions chez les associations environnementales.

Lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue le 23 septembre, Fabienne Bucchio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) en charge du dossier « loup », a fait savoir que l’État allait simplifier le régime de tirs de défense. Jusqu’à présent, la réponse face au loup devait être graduée, en trois étapes. Car si l’on se réfère au Code de l’environnement, (article L415-3), le loup reste une espèce protégée et sa destruction ou tentative de destruction en dehors de certaines règles est punie de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 € d’amende. Première étape : Les éleveurs, propriétaires d’un permis de chasse, et qui subissent une attaque de loup, peuvent procéder à des « tirs d’effarouchement » à l’aide de munitions non létales*. Deuxième étape : Ces mêmes éleveurs peuvent procéder &agr...
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