Service de remplacement de Saône-et-Loire
Nécessaire redressement
Si la structure départementale affiche une assez bonne santé financière, il en est tout autrement de la majorité des Services de remplacement locaux puisque 84 % d’entre eux ont enregistré un exercice déficitaire l'an dernier. Un signal d’alarme qu’il convient d’écouter et qui doit donner lieu à bon nombre d’ajustements.
Après L’Abergement-Sainte-Colombe, la volonté de délocalisation de l’assemblée générale du Service de remplacement de Saône et Loire s’est traduite par un rendez-vous fixé cette fois à Génelard le 28 mars dernier. Lorsque l’on se penche sur l’année écoulée, 13.643 journées de remplacement ont été effectuées, soit une légère baisse de -1 %. Les congés constituent toujours la majeure partie du total avec 5.557 jours (+4,5 %) dont 4.528 jours de congés classiques et 1.028 jours de congés crédit d’impôt. Suivent les maladies (+17 % et 3.135 jours), les accidents (-5 % et 2.011 jours), les maternités (-31 % et 652 jours), les formations (-6 % et 615 jours), les paternités (+36 % et 574 jours), les actions de développement des plus de 35 ans (-9 % et 348 jours), les mandats syndicaux (+9 % et 188 jours), les Bons JA (124 jours), les décès (76 jours), les actions de développement des moins de 35 ans (19 jours) sans oublier les 345 journées pour d’autres raisons (+37 %). La structure départementale peut encore s’appuyer sur l’aide de ses partenaires pour présenter un exercice légèrement bénéficiaire de 5.119 €. Grâce notamment au soutien du conseil général à hauteur de 78.000 €, du conseil régional (59.102 €), du Crédit agricole (26.400 €), de la FDSEA (4.500 €) et de la chambre d’Agriculture (3.888 €).
Quant au coût moyen de journée dans le département, il est passé de 145 à 155,34 €. On notera aussi que 429 contrats ont été validés par Groupama. « Nous n’avons pas beaucoup de marge de manœuvre », précisait toutefois le président Jean-Charles Blanchard. Néanmoins, le prochain exercice devra conduire à l'amélioration des fonds propres des Services de remplacement de Saône-et-Loire.
Cote d’alerte
Par contre, les comptes consolidés mêlant résultats de l'échelon départemental et des Services de remplacement locaux doit alerter puisqu’ils globalisent une perte de 136.843 €. Un signe d’autant plus inquiétant que 84 % des services locaux sont dans le rouge et que le meilleur élève ne dégage qu’un profit de 6.300 €.
« Nous ne pouvons plus continuer comme cela », soulignait avec insistance le président. « Il y a une forte dégradation depuis trois ans. Il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures de redressement ». Une démarche à laquelle sera associé un nouvel animateur en cours de recrutement. Avec, à la clé, une hausse des cotisations des Services locaux de 1 à 1,50 €. Rappelant au passage l’importance de l’engagement, Jean-Charles Blanchard remarquait qu’ « il n’y aurait pas de Service de remplacement s’il n’y avait pas de bénévoles ou de responsables. Il n’y aurait pas non plus de syndicats agricoles, de Cuma, de groupes de développement, d’associations parce que l’engagement est au cœur de toutes nos organisations professionnelles agricoles ». Enfin, suite à une démarche entamée l’an passé, le Service de remplacement de Bourgogne, échelon régional né en juin 2013, organise le congrès national des Service de remplacement France. Cinquième du nom, cet événement se déroulera à Dijon du 5 au 7 mai. Nous en reparlerons...
Quant au coût moyen de journée dans le département, il est passé de 145 à 155,34 €. On notera aussi que 429 contrats ont été validés par Groupama. « Nous n’avons pas beaucoup de marge de manœuvre », précisait toutefois le président Jean-Charles Blanchard. Néanmoins, le prochain exercice devra conduire à l'amélioration des fonds propres des Services de remplacement de Saône-et-Loire.
Cote d’alerte
Par contre, les comptes consolidés mêlant résultats de l'échelon départemental et des Services de remplacement locaux doit alerter puisqu’ils globalisent une perte de 136.843 €. Un signe d’autant plus inquiétant que 84 % des services locaux sont dans le rouge et que le meilleur élève ne dégage qu’un profit de 6.300 €.
« Nous ne pouvons plus continuer comme cela », soulignait avec insistance le président. « Il y a une forte dégradation depuis trois ans. Il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures de redressement ». Une démarche à laquelle sera associé un nouvel animateur en cours de recrutement. Avec, à la clé, une hausse des cotisations des Services locaux de 1 à 1,50 €. Rappelant au passage l’importance de l’engagement, Jean-Charles Blanchard remarquait qu’ « il n’y aurait pas de Service de remplacement s’il n’y avait pas de bénévoles ou de responsables. Il n’y aurait pas non plus de syndicats agricoles, de Cuma, de groupes de développement, d’associations parce que l’engagement est au cœur de toutes nos organisations professionnelles agricoles ». Enfin, suite à une démarche entamée l’an passé, le Service de remplacement de Bourgogne, échelon régional né en juin 2013, organise le congrès national des Service de remplacement France. Cinquième du nom, cet événement se déroulera à Dijon du 5 au 7 mai. Nous en reparlerons...