Ministère de l'Ecologie
Philippe Martin remplace Delphine Batho
Philippe Martin, député du Gers, auteur d’un rapport remarqué sur la
gestion de l’eau et de l’irrigation remplace au pied levé Delphine
Batho, limogée pour avoir contesté la réduction de son budget.
gestion de l’eau et de l’irrigation remplace au pied levé Delphine
Batho, limogée pour avoir contesté la réduction de son budget.
« Je sais que la tâche sera rude et difficile » a déclaré Philippe Martin, le nouveau ministre de l’Ecologie et du Développement durable, en prenant ses fonctions, le 3 juillet. Agé de 59 ans, Philippe Martin est né à La Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine en région parisienne. Il commence sa carrière politique dans les cabinets ministériels dans les années 80, auprès de Roger Quilliot, ministre de l’Urbanisme et du Logement, puis de Michel Charasse, ministre du Budget en tant que chef de Cabinet. Mais c’est dans le département rural du Gers qu’il s’implante électoralement. Elu conseiller général de Valence-sur-Baïse en 1998, puis adjoint au maire, il devient dans la foulée président du conseil général du département, avant d’être élu député en 2002, siège qu’il conserve en 2007 puis en 2012 dès le premier tour.
Philippe Martin entretient de bonnes relations avec les écologistes. Dans son département, il s’est illustré dans son combat contre les OGM. Ainsi, c’est lui qui a lancé l’idée d’un référendum contre les essais d’OGM en plein champ auquel le préfet de l’époque s’est opposé. Il soutiendra l’activation de la clause de sauvegarde afin de suspendre l’utilisation du maïs transgénique Monsanto 810. C’est lui aussi qui a imposé le bio dans toutes les cantines du Gers. Il est aussi un fervent partisan des circuits courts et a manifesté depuis longtemps son hostilité à l’exploitation des gaz de schiste.
« L’écologie est ma pratique quotidienne de la politique dans le département du Gers. C’est une exigence absolue » a-t-il déclaré lors de la passation de témoin avec Delphine Batho. L’an dernier, il s’est fait remarquer en demandant aux restaurateurs et cavistes de son département d’arrêter de vendre des vins de Californie pour protester contre l’entrée en vigueur dans cet Etat d’une loi interdisant la vente de foie gras au nom du bien-être animal. Néanmoins, son rapport récent sur la gestion de l’eau et l’irrigation que lui a confié le Premier ministre a été bien accueilli. Il y reconnaît que « la gestion de l’eau est essentielle à la sécurisation des productions agricoles » et que « l’eau est essentielle à l’agriculture dans les zones et les périodes où elle est, justement la plus aléatoire ».
Xavier Beulin comme Christophe Terrain, le président de l’Association générale des producteurs de maïs ont d’ailleurs salué les bonnes intentions de ce rapport. Il y a quelques jours, enfin, il était un des seuls socialistes à rendre visite aux éleveurs sur l’esplanade des Invalides, à l’issue de la manifestation du 23 juin à Paris.
Philippe Martin entretient de bonnes relations avec les écologistes. Dans son département, il s’est illustré dans son combat contre les OGM. Ainsi, c’est lui qui a lancé l’idée d’un référendum contre les essais d’OGM en plein champ auquel le préfet de l’époque s’est opposé. Il soutiendra l’activation de la clause de sauvegarde afin de suspendre l’utilisation du maïs transgénique Monsanto 810. C’est lui aussi qui a imposé le bio dans toutes les cantines du Gers. Il est aussi un fervent partisan des circuits courts et a manifesté depuis longtemps son hostilité à l’exploitation des gaz de schiste.
« L’écologie est ma pratique quotidienne de la politique dans le département du Gers. C’est une exigence absolue » a-t-il déclaré lors de la passation de témoin avec Delphine Batho. L’an dernier, il s’est fait remarquer en demandant aux restaurateurs et cavistes de son département d’arrêter de vendre des vins de Californie pour protester contre l’entrée en vigueur dans cet Etat d’une loi interdisant la vente de foie gras au nom du bien-être animal. Néanmoins, son rapport récent sur la gestion de l’eau et l’irrigation que lui a confié le Premier ministre a été bien accueilli. Il y reconnaît que « la gestion de l’eau est essentielle à la sécurisation des productions agricoles » et que « l’eau est essentielle à l’agriculture dans les zones et les périodes où elle est, justement la plus aléatoire ».
Xavier Beulin comme Christophe Terrain, le président de l’Association générale des producteurs de maïs ont d’ailleurs salué les bonnes intentions de ce rapport. Il y a quelques jours, enfin, il était un des seuls socialistes à rendre visite aux éleveurs sur l’esplanade des Invalides, à l’issue de la manifestation du 23 juin à Paris.
