Nuisibles
Poursuivre la mobilisation
Chaque année, le classement de certaines espèces sauvages en nuisibles fait l’objet d’intenses discussions qui nécessitent que tous les dégâts causés par ces dernières soient particulièrement bien répertoriés. C’est très prochainement, DATE à PRECISER, que se réunira à Mâcon la commission ad hoc pour arrêter la liste des animaux reconnus nuisibles en Saône-et-Loire pour la prochaine saison, c’est-à-dire pour la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012.
Plusieurs espèces animales –mammifère et/ou oiseaux– causent d’importants dégâts aux activités humaines –agricoles et rurales en particulier–, aux infrastructures, mais aussi - et de plus en plus - à la faune sauvage. Dans chaque département, le préfet détermine annuellement les espèces nuisibles parmi celles figurant sur la liste nationale des espèces susceptibles d'être classées nuisibles en fonction de la situation locale et pour les motifs suivants :
- dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publique ;
- pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles ;
- pour la protection de la flore et de la faune.
L'arrêté préfectoral est pris après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS). Lors des discussions en CDCFS, les associations de protection de la nature s'opposent de plus en plus activement au classement de certaines espèces. Dès lors, pour obtenir le classement "nuisible", la motivation est indispensable et il faut être à même de mettre en avant les nuisances réelles et constatées que causent ces espèces.
Des enjeux de taille
Les enjeux pour l'activité agricole sont de taille.
Les corvidés ou les mustélidés créent des nuisances aux activés agricoles et viticoles. Les corvidés ont également un impact sur les cultures lors des semis de printemps. Nous en avons souvent parlé dans ces mêmes colonnes. Comme les corbeaux et les pies, le renard est connu pour les dégâts qu'il cause dans les élevages de volailles…
Les exemples ne manquent pas, mais trop peu sont signalés à la Fédération des chasseurs et ne peuvent donc étayer la demande de classement ou de maintien sur la liste départementale des nuisibles.
De même et de plus en plus, les enjeux pour les populations de faune sauvage sont importants. Les espèces prédatrices (renard, martre, corneille, pie...) peuvent avoir un impact sur les populations de faune sauvage notamment par la prédation des levrauts, des oisillons et la destruction des œufs.
Indispensable mobilisation
L'impact des corvidés sur les cultures se produit au printemps alors que la période de chasse à tir est fermée. Les mustélidés sont des animaux de mœurs nocturnes, la chasse à tir n'a qu'un impact très limité sur ces espèces.
C’est pourquoi les instances agricoles et cynégétiques travaillent en étroite collaboration pour obtenir le classement nuisible de ces espèces lorsqu'il s'avère nécessaire.
La Fédération des chasseurs dispose d'éléments en matière d'impact sur la faune sauvage, la profession agricole doit elle aussi faire part des difficultés qu'elle rencontre dans l'exercice de son activité. D’où l’enquête ci-jointe…
Répondez-y nombreux !
- dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publique ;
- pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles ;
- pour la protection de la flore et de la faune.
L'arrêté préfectoral est pris après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS). Lors des discussions en CDCFS, les associations de protection de la nature s'opposent de plus en plus activement au classement de certaines espèces. Dès lors, pour obtenir le classement "nuisible", la motivation est indispensable et il faut être à même de mettre en avant les nuisances réelles et constatées que causent ces espèces.
Des enjeux de taille
Les enjeux pour l'activité agricole sont de taille.
Les corvidés ou les mustélidés créent des nuisances aux activés agricoles et viticoles. Les corvidés ont également un impact sur les cultures lors des semis de printemps. Nous en avons souvent parlé dans ces mêmes colonnes. Comme les corbeaux et les pies, le renard est connu pour les dégâts qu'il cause dans les élevages de volailles…
Les exemples ne manquent pas, mais trop peu sont signalés à la Fédération des chasseurs et ne peuvent donc étayer la demande de classement ou de maintien sur la liste départementale des nuisibles.
De même et de plus en plus, les enjeux pour les populations de faune sauvage sont importants. Les espèces prédatrices (renard, martre, corneille, pie...) peuvent avoir un impact sur les populations de faune sauvage notamment par la prédation des levrauts, des oisillons et la destruction des œufs.
Indispensable mobilisation
L'impact des corvidés sur les cultures se produit au printemps alors que la période de chasse à tir est fermée. Les mustélidés sont des animaux de mœurs nocturnes, la chasse à tir n'a qu'un impact très limité sur ces espèces.
C’est pourquoi les instances agricoles et cynégétiques travaillent en étroite collaboration pour obtenir le classement nuisible de ces espèces lorsqu'il s'avère nécessaire.
La Fédération des chasseurs dispose d'éléments en matière d'impact sur la faune sauvage, la profession agricole doit elle aussi faire part des difficultés qu'elle rencontre dans l'exercice de son activité. D’où l’enquête ci-jointe…
Répondez-y nombreux !