Prêts pour le pointage !

Ambroise choisit la Simmental

Le vainqueur du pointage départemental sur la race Simmental, Ambroise Delesalle de Vobles-Valfin, en première STAV au lycée de Montmorot, défendra les couleurs du Jura.  A 16 ans, ce fils d’éleveurs (GAEC de la Ch’tite famille) participe aux concours de pointage cantonaux et du lycée depuis 3 ans, mais pour la première fois en race Simmental présente sur l’exploitation. Il espère un jour s’installer sur la ferme, « après quelques années de salariat pour voir ailleurs et acquérir de l’expérience ». Ce mordu d’élevage compte bien un jour ‘installer sur la ferme.

Amaury : de la Montbéliarde au cheval

Amaury Blondet de Chilly-sur-Salins a remporté la finale de pointage départementale en catégorie équins qui s’est tenue à Mancy. Ce fils d’éleveur montbéliarde est en classe de seconde à Montmorot dans l’objectif de passer un bac STAV Prod. Amateur d’équitation, il a choisi l’option hypologie avec le lycée (1 heure de cours en salle et 1 heure de monte par semaine). Pour une première participation, il fait fort ! Et pour mettre toutes les chances de son côté pour Paris, il continue à s’entrainer sur le pointage des comtois chez Pierrick Bole-Richard, un éleveur voisin. « Au Salon, nous devrons pointer des chevaux de selle et des chevaux de territoire, mais nous ne choisissons pas les races, c’est le jury », explique Amaury. Il sera aussi très attentif aux concours montbéliardes car il participe à des pointages bovins depuis plusieurs années près de chez lui et surtout parce que le Gaec Blondet emmène une vache à Paris : Titanium !

Laurine, une mordue d’équitation

Laurine Noguet, qui habite près de Chalon-sur-Saône, va passer son bac cette année au lycée de Mancy. A 19 ans, elle, qui a commencé à pratiquer l’équitation à l’âge de 5 ans, sait ce qu’elle veut : poursuivre des études de dentiste équin et passer le BPJEPS pour avoir le diplôme de monitorat et pouvoir enseigner. C’est la troisième année qu’elle participe au concours de pointage équin à Paris, améliorant à chaque fois son score : 20ème, 5ème puis 2ème place. « Je ne m’entraîne pas particulièrement, le coup d’œil vient à force de côtoyer les animaux et c’est aussi un peu la chance », explique Laurine.  Sans doute aussi une régularité car la jeune étudiante finit toujours classée 1er ou 2ème au concours départemental.

A tous ces jeunes, nous leur souhaitons de mettre à profit leurs talents de pointeurs et aussi un peu de chance !

IR