La BVD ou maladie des muqueuses (2e partie)
Prévention et vaccination
A l’échelle d’un élevage, la prévention des effets cliniques du virus BVD (Diarrhée virale bovine) repose sur deux outils :
▶ la vaccination : elle a pour objectif de protéger les bovins sur le plan clinique et d’empêcher, ou à défaut de limiter la production de nouveaux IPI par la protection des fœtus en début de gestation. La vaccination doit donc être mise en œuvre sur toutes les femelles reproductrices du cheptel (génisses avant leur 1ère mise à la reproduction et vaches) et les taureaux. Il est impératif de demander conseil à votre vétérinaire pour la mise en place de cette vaccination.
Dans le cadre des “plans d'assainissement BVD”, proposés par le GDS, nous observons que cette maladie peut revenir rapidement après l’arrêt d’une vaccination préventive. C’est une préoccupation de beaucoup d'éleveurs car certains paient un lourd tribut suite à un passage du virus. Les conséquences cliniques et économiques du passage du virus sont très variables et dépendent de nombreux facteurs (souche de virus, niveau immunitaire du troupeau, période de la circulation virale…).
▶ La protection sanitaire du troupeau : il s’agit d’empêcher l’entrée du virus dans le troupeau en gérant parfaitement les introductions (quarantaine + dépistage virologique) et aussi en évitant les contacts de voisinage, ce qui est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre dans une large majorité d’élevage. Vouloir se protéger de l’entrée du virus dans son troupeau est illusoire mais surtout dangereux si par malheur le virus arrive dans un troupeau au statut sérologique négatif.
Assainir son troupeau et maitriser la clinique
Le dépistage et l’élimination des bovins IPI
Le dépistage des IPI est basé classiquement sur la connaissance préalable du statut en anticorps (sérologie) des jeunes bovins du cheptel (6 mois - 1ère mise bas). Ils sont les sentinelles permettant d’évaluer la circulation (récente) du virus dans le troupeau.
Une recherche virale (virologie) est ensuite effectuée sur les animaux séronégatifs, en tenant compte du taux de séropositifs dans le groupe. Le statut viral des vaches ayant donné naissance à des veaux virémiques est ultérieurement évalué.
Les nouvelles générations sont contrôlées jusqu’à l’arrêt de la circulation virale.
L’engagement dans le plan d’assainissement BVD du GDS vous permet de bénéficier d’une aide de 50 % sur le coût HT des frais d’analyse et de prélèvement ainsi que d’une aide de 250 à l’élimination des animaux IPI.
La vaccination “curative”
Parallèlement au dépistage et à l’élimination des IPI, il est impératif de vacciner les futures gestantes afin de protéger les femelles non immunisées, d’autant que la circulation virale peut se poursuivre tant que le dernier animal IPI n’est pas sorti du troupeau (attention les naissances d’IPI peuvent s’échelonner sur plusieurs générations.
Nous comptons sur le relais de tous nos partenaires pour porter également notre message, faire progresser la prévention et la vaccination pour réduire collectivement l'impact économique de cette maladie sur nos élevages.
Ludivine Perrachon
Dans le cadre des “plans d'assainissement BVD”, proposés par le GDS, nous observons que cette maladie peut revenir rapidement après l’arrêt d’une vaccination préventive. C’est une préoccupation de beaucoup d'éleveurs car certains paient un lourd tribut suite à un passage du virus. Les conséquences cliniques et économiques du passage du virus sont très variables et dépendent de nombreux facteurs (souche de virus, niveau immunitaire du troupeau, période de la circulation virale…).
▶ La protection sanitaire du troupeau : il s’agit d’empêcher l’entrée du virus dans le troupeau en gérant parfaitement les introductions (quarantaine + dépistage virologique) et aussi en évitant les contacts de voisinage, ce qui est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre dans une large majorité d’élevage. Vouloir se protéger de l’entrée du virus dans son troupeau est illusoire mais surtout dangereux si par malheur le virus arrive dans un troupeau au statut sérologique négatif.
Assainir son troupeau et maitriser la clinique
Le dépistage et l’élimination des bovins IPI
Le dépistage des IPI est basé classiquement sur la connaissance préalable du statut en anticorps (sérologie) des jeunes bovins du cheptel (6 mois - 1ère mise bas). Ils sont les sentinelles permettant d’évaluer la circulation (récente) du virus dans le troupeau.
Une recherche virale (virologie) est ensuite effectuée sur les animaux séronégatifs, en tenant compte du taux de séropositifs dans le groupe. Le statut viral des vaches ayant donné naissance à des veaux virémiques est ultérieurement évalué.
Les nouvelles générations sont contrôlées jusqu’à l’arrêt de la circulation virale.
L’engagement dans le plan d’assainissement BVD du GDS vous permet de bénéficier d’une aide de 50 % sur le coût HT des frais d’analyse et de prélèvement ainsi que d’une aide de 250 à l’élimination des animaux IPI.
La vaccination “curative”
Parallèlement au dépistage et à l’élimination des IPI, il est impératif de vacciner les futures gestantes afin de protéger les femelles non immunisées, d’autant que la circulation virale peut se poursuivre tant que le dernier animal IPI n’est pas sorti du troupeau (attention les naissances d’IPI peuvent s’échelonner sur plusieurs générations.
Nous comptons sur le relais de tous nos partenaires pour porter également notre message, faire progresser la prévention et la vaccination pour réduire collectivement l'impact économique de cette maladie sur nos élevages.
Ludivine Perrachon