Se redonner des perspectives
agricoles à l’initiative des organisations agricoles. Objectif :
redonner des perspectives à l’agriculture en desserrant les contraintes
administratives, en allégeant les taxes et en relançant les
investissements et la modernisation des filières, aujourd’hui en perte
de vitesse.
Réponses immédiates
Ces Etats généraux seront l’occasion de lancer « un cri d’alarme » pour restaurer la compétitivité de l’agroalimentaire « qui ne cesse de se dégrader », a commenté Philippe Mangin, le président de Coop de France. Comme les autres, il pointe les difficultés à répercuter vers l’aval : la hausse des coûts de production, le poids de la réglementation, le coût du travail exorbitant en France par rapport à l’Allemagne notamment, la crainte du retour de l’écotaxe et émet le vœu que « les Etats généraux s’emparent de ces dossiers et apportent des réponses concrètes ». Et il n’y pas que les entreprises qui sont pénalisées, les banques et les assurances pourraient être soumises à de nouvelles contraintes réglementaires qui ne manqueront pas d’entraver le financement de l’économie et la couverture des risques agricoles, ainsi que l’a rappelé Dominique Lefebvre, le président de la CNMCCA. Même analyse de Jo Giroud, le secrétaire général de l’APCA. « Nous devons remettre la balle au centre pour retrouver un environnement favorable et libérer les initiatives des exploitants agricoles ». Lui insiste sur les distorsions de concurrence que ne manquent pas d’induire les surcharges administratives, les réglementations tatillonnes, et la tendance de la France à en faire davantage que ce qu’exigent les textes communautaires.