Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel
En pointe sur les questions relatives aux moral et la santé physique – souvent liés - des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a révélé les conclusions de sa deuxième vague de son Observatoire qui vise notamment à mesurer et déceler les situations de fragilité professionnelle. Telle que la dépression, le burnout, solitude, perte d’un être cher… L’objectif est d’apporter différentes solutions à terme. Un agriculteur sur trois dans le département serait en risque d’épuisement professionnel. A chacun aujourd’hui de les accompagner à son niveau.

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».
Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».
Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».
Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».
Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».
Selon la deuxième étude sur le moral et la santé physique des exploitants agricoles de Saône-et-Loire, 1 agriculteur sur 3 en risque d’épuisement professionnel

« Les drames qui ont endeuillé notre territoire ces dernières années sont terribles. Nous avons donc souhaité, pour la première fois en France, mesurer les risques d’épuisement et de désespoir parmi les 4.000 exploitations du département via une grande enquête de trois ans. Il est nécessaire de pouvoir anticiper les situations de grande fragilité et de mettre en place des dispositifs de soutien pertinents » explique Christian Decerle, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire jusqu'en février qui a lancé l'Observatoire. Et de tout de suite rappeler que comme nombre d'OPA (MSA, FDSEA...), « la chambre d’agriculture est engagée au quotidien auprès des femmes et des hommes qui dédient leur vie à l’activité agricole ».
En 2018, la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire a lancé une enquête de trois ans, menée en plusieurs vagues par l’Observatoire Amarok, pour mesurer les situations de fragilité professionnelle des femmes et des hommes à la tête des 4000 exploitations du département. Les résultats de la 2e vague révèlent un risque d’épuisement élevé, bien supérieur aux autres catégories de chefs d’entreprise et disparates selon les typologies d’agriculteurs. Le principal constat est qu’un exploitant sur trois présente un risque d’épuisement professionnel.
Stress psychologique
Lorsqu’on les interroge sur leur santé mentale, 60% des exploitants agricoles de Saône-et-Loire ayant répondu à l’enquête, affirment qu’elle est bonne, très bonne voire excellente. Au-delà de leur perception, l’étude s’est intéressée à leur environnement relationnel. Si 36% d’entre eux se déclarent entourés (voire très entourés pour 14%), 31% avouent un sentiment d’isolement.
Pour comprendre la situation professionnelle des sondés, une partie de l’enquête est dédiée au « stress psychologique ». Qui dit stress psychologique ne veut pas dire maladie psychiatrique ou mentale mais bien stress – situation de tension nerveuse excessive - de l’âme au sens grec du terme psychologique (psukhê).
Près de la moitié des répondants présentent un stress psychologique élevé voire très élevé (44%). Les résultats montrent que la majorité se sent « débordé(e) », « préoccupé(e), tourmenté(e) ou anxieux(se) » avec le sentiment d’un « grand poids sur mes épaules ».
Un risque élevé d'épuisement
Les résultats de l’enquête révèlent que 34% des agriculteurs interrogés présentent un risque d’épuisement professionnel plus ou moins aigu. Un chiffre inédit malheureusement car bien plus élevé que pour toutes les autres catégories de chefs d’entreprise que l’Observatoire Amarok étudie depuis dix ans (jusqu’à 18 points de plus !).
Choix subis ou choisis ?
Si 69% des répondants indiquent qu’ils se sont installés par choix uniquement, 14% avouent cependant que l’aventure agricole leur a été imposée.Ainsi les exploitants agricoles qui ont développé une activité uniquement par choix présentent significativement moins de risque de "burnout" que ceux engagés dans une exploitation par nécessité.
La solitude personnelle et professionnelle impacte fortement les agriculteurs interrogés. Ceux qui travaillent seuls ont un risque d’épuisement plus élevé que ceux qui travaillent avec des associés ou avec un conjoint collaborateur. Mais ce sont surtout les exploitants se sentant isolés qui montrent nettement une plus forte fragilité. L'humain est un être social malgré tout...
Fait marquant de l’enquête : les agriculteurs sondés dans le secteur « bovins viandes » présentent un risque moyen d’épuisement professionnel bien supérieur à ceux des autres secteurs réunis ! A l’inverse le score moyen des viticulteurs apparait significativement moins élevé que les exploitants des autres secteurs réunis.
Christian Decerle constate que « ces résultats confirment ce que nous pressentions et vivons depuis de trop longues années. Ce travail doit nous permettre, au-delà du constat et dans la durée, de proposer des solutions concrètes visant à accompagner les agriculteurs de notre département. Par exemple, nous développons, en Saône-et-Loire, depuis plusieurs mois un dispositif de mentorat entre agriculteurs et des chefs d’entreprise ».