Dératisation
Techniques et méthodes d’intervention
Une intervention se décompose en plusieurs étapes :
1. Repérer toute trace de rongeurs sur le site.
Explorer systématiquement l’extérieur des bâtiments (fossés, talus, dépôts d’ordures et de gravas, mares, ruisseaux, alentours de bâtiments agricoles, locaux commerciaux…) et l’intérieur en adoptant un sens de parcours qui sera toujours le même, afin de pouvoir contrôler tous les différents postes d’appâtage lors des passages suivants.
2. Identifier les espèces.
Cette étape est primordiale. Elle permet de choisir les produits appropriés.
Le choix des appâts, qui est fonction de l’identification réalisée précédemment, est capital, et le résultat de la dératisation en dépend.
Il est nécessaire de proposer aux rongeurs un rodonticide dont le support (avoine, blé, maïs…) sera le plus proche possible de leur aliment consommé quotidiennement.
3. Mise en place des appâts.
▶ éviter tout d’abord de toucher les appâts avec les mains (utiliser des récipients propres et des gants) car les rongeurs ont un odorat très développé. Ils se méfieront d’autant plus s’ils détectent la moindre odeur humaine.
▶ Disposer les appâts aux endroits où les rongeurs se sentent à l’abri des regards et des attaques de leurs ennemis (hommes, chats).
- Dans le cas de souris, mettre des postes plus petits et beaucoup plus nombreux sur leurs passages.
- Dans le cas de rat noir, mettre les appâts en hauteur, sur les poutres, les faîtes des murs…
Exemples de poste d’appâtage :
- bouteilles d’eau en plastique sans le goulot, tuyaux PVC, intérieur de parpaings et briques, boîtes appât en plastique, en carton ;
- tous ces postes doivent être bien dissimulés car les rongeurs sont curieux, craintifs, et cherchent toujours à s’isoler.
4. Protection des postes d’appâtage.
Protéger les postes, notamment des intempéries pour les postes extérieurs et des poussières pour les postes intérieurs, par des tuiles renversées, des tuyaux PVC, ou encore des plaques.
5. Contrôle des appâts.
Le contrôle, réalisé dans les vingt jours suivant la mise en place, consistera à refaire le même trajet sans oublier le moindre poste. Tous les appâts consommés seront renouvelés même en cas de consommation partielle.
6. Renouveler les produits.
Lors de ces contrôles, les produits seront renouvelés afin de conserver un appât frais et appétant.
Ce contrôle permettra d’estimer la présence éventuelle des rongeurs, et, le cas échéant, de poursuivre la lutte préventive après la phase d’éradication des rongeurs.
7. Rendre inhospitaliers les lieux.
Une lutte ne sera efficace que si les lieux sont propres (absence d’aliments et de semences en abondance…) et dépourvus d’endroits propices à la présence de nuisibles (tas de bois, dépôts d’ordures, de pierres…).
Il est impératif d’empêcher les rongeurs d’approcher et d’entrer dans les bâtiments.
Pour cela, éviter tout point de pénétration, boucher tous les trous, mettre en place des joints brosses au bas des portes, les grilles d’égout…
- éviter tout stockage au contact direct des murs ou parois : laisser un espace libre de 50 cm pour éviter le refuge aux rongeurs et faciliter l’accès et la pose des appâts.
- Préférer des surfaces bitumées, bétonnées ou gravillonnées sur une distance d’au moins 2 mètres : les rongeurs ont horreur de circuler à l’air libre.
Avant tout, la protection contre des déprédateurs est un problème d’hygiène.
Lors d’une dératisation, le nettoyage est une règle primordiale à appliquer.
Toute méthode de lutte quelle qu’elle soit, ne sera qu’un complément de cette obligation.
GDS 71
Explorer systématiquement l’extérieur des bâtiments (fossés, talus, dépôts d’ordures et de gravas, mares, ruisseaux, alentours de bâtiments agricoles, locaux commerciaux…) et l’intérieur en adoptant un sens de parcours qui sera toujours le même, afin de pouvoir contrôler tous les différents postes d’appâtage lors des passages suivants.
2. Identifier les espèces.
Cette étape est primordiale. Elle permet de choisir les produits appropriés.
Le choix des appâts, qui est fonction de l’identification réalisée précédemment, est capital, et le résultat de la dératisation en dépend.
Il est nécessaire de proposer aux rongeurs un rodonticide dont le support (avoine, blé, maïs…) sera le plus proche possible de leur aliment consommé quotidiennement.
3. Mise en place des appâts.
▶ éviter tout d’abord de toucher les appâts avec les mains (utiliser des récipients propres et des gants) car les rongeurs ont un odorat très développé. Ils se méfieront d’autant plus s’ils détectent la moindre odeur humaine.
▶ Disposer les appâts aux endroits où les rongeurs se sentent à l’abri des regards et des attaques de leurs ennemis (hommes, chats).
- Dans le cas de souris, mettre des postes plus petits et beaucoup plus nombreux sur leurs passages.
- Dans le cas de rat noir, mettre les appâts en hauteur, sur les poutres, les faîtes des murs…
Exemples de poste d’appâtage :
- bouteilles d’eau en plastique sans le goulot, tuyaux PVC, intérieur de parpaings et briques, boîtes appât en plastique, en carton ;
- tous ces postes doivent être bien dissimulés car les rongeurs sont curieux, craintifs, et cherchent toujours à s’isoler.
4. Protection des postes d’appâtage.
Protéger les postes, notamment des intempéries pour les postes extérieurs et des poussières pour les postes intérieurs, par des tuiles renversées, des tuyaux PVC, ou encore des plaques.
5. Contrôle des appâts.
Le contrôle, réalisé dans les vingt jours suivant la mise en place, consistera à refaire le même trajet sans oublier le moindre poste. Tous les appâts consommés seront renouvelés même en cas de consommation partielle.
6. Renouveler les produits.
Lors de ces contrôles, les produits seront renouvelés afin de conserver un appât frais et appétant.
Ce contrôle permettra d’estimer la présence éventuelle des rongeurs, et, le cas échéant, de poursuivre la lutte préventive après la phase d’éradication des rongeurs.
7. Rendre inhospitaliers les lieux.
Une lutte ne sera efficace que si les lieux sont propres (absence d’aliments et de semences en abondance…) et dépourvus d’endroits propices à la présence de nuisibles (tas de bois, dépôts d’ordures, de pierres…).
Il est impératif d’empêcher les rongeurs d’approcher et d’entrer dans les bâtiments.
Pour cela, éviter tout point de pénétration, boucher tous les trous, mettre en place des joints brosses au bas des portes, les grilles d’égout…
- éviter tout stockage au contact direct des murs ou parois : laisser un espace libre de 50 cm pour éviter le refuge aux rongeurs et faciliter l’accès et la pose des appâts.
- Préférer des surfaces bitumées, bétonnées ou gravillonnées sur une distance d’au moins 2 mètres : les rongeurs ont horreur de circuler à l’air libre.
Avant tout, la protection contre des déprédateurs est un problème d’hygiène.
Lors d’une dératisation, le nettoyage est une règle primordiale à appliquer.
Toute méthode de lutte quelle qu’elle soit, ne sera qu’un complément de cette obligation.
GDS 71