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Stage agricole à l’étranger

Une expérience enrichissante

Depuis la fin du dispositif Sésame, il était devenu très difficile pour
les jeunes de partir réaliser un stage professionnel à l’étranger.
L’association Expérience internationale - qui se propose d’accompagner
les jeunes dans leur projet - pourrait donc bien être la solution.
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L’association Expérience internationale a pour but de promouvoir la mobilité internationale des jeunes dans le domaine agricole en les aidant à trouver et à organiser leur séjour. Cette association propose des stages agricoles rémunérés d’une durée de 3 à 12 mois dans la plupart des productions. Pour garantir les meilleures conditions de stages possible, cette association travaille en collaboration avec un réseau de partenaires dans différents pays : Europe, Etats-Unis, Canada, Australie ou encore Nouvelle-Zélande. De cette manière, les candidats sont quasiment assurés de trouver le stage qui correspond à leur projet, tout en ayant la garantie d’être suivis durant l’intégralité de leur séjour.
Pour profiter de cet accompagnement, vous devez avoir entre 18 et 30 ans, posséder une formation technique agricole avec un niveau Bac pro minimum et posséder au moins une expérience pratique en exploitation. De plus, pour ceux qui souhaiteraient se rendre dans un pays anglophone, une connaissance suffisante de l’anglais est demandée.
Une fois ces conditions remplies, il faut ensuite remplir un dossier d’inscription téléchargeable sur le site de l’association dans lequel on demande au candidat de bien définir son projet : choix de la production, du lieu, de la durée du séjour… Une fois les besoins bien ciblés, l’association Expérience internationale propose un ou plusieurs stages et aide les candidats à concrétiser leurs démarches.

Bien définir son budget


On le sait, ces stages sont une occasion unique de découvrir d’autres pays, des méthodes de travail différentes, d’autres cultures et modes de vie, et, bien souvent, de se perfectionner dans une langue étrangère.
Parallèlement, un tel séjour constitue aussi une opportunité de réfléchir à ses choix professionnels et de les conforter, par exemple avant une installation, mais aussi d’enrichir son CV pour rechercher un emploi lors du retour en France.
Néanmoins, pour profiter pleinement de son expérience, il est important d’avoir bien défini son budget au préalable. Lors du stage, les jeunes sont la plupart du temps logés gratuitement chez l’exploitant et, si tel n’était pas le cas, ils seront aidés dans leur recherche de logement par les partenaires locaux. Le travail est, quant à lui, rémunéré sur la base du taux horaire légal du pays, soit l’équivalent dans la plupart des situations du Smic horaire chez nous. A cela s’ajoutent les gratifications diverses qui peuvent être données par les maîtres de stage.
Néanmoins, en fonction de la destination choisie, les stagiaires auront à engager des frais plus ou moins importants avant le voyage : dans un premier temps, pour garantir le sérieux du projet, l’association demande au stagiaire une somme de 300 € pour engager les démarches. S’y ajoute une somme au moins équivalente, laquelle sera versée à l’association partenaire se trouvant dans le pays choisi, cette dernière accompagnant le stagiaire une fois sur place. Côté transport, les billets d’avion, le passeport et la demande de Visa sont également à la charge du candidat au départ.
De plus, du fait des risques possibles d’accident, il est impératif de partir avec une bonne protection sociale. Pour cela, certaines Caisses primaires d’assurance maladie peuvent pratiquer des accords avec celles des pays étrangers. Néanmoins, cette pratique reste rare, et il est recommandé aux stagiaires de souscrire à une assurance privée (prévoir environ 40 €/mois).

Une opération financière blanche


Finalement, dans la plupart des cas ces stages sont des opérations blanches d’un point de vue financier, l’argent gagné sur place permettant de couvrir les frais engagés et de payer les dépenses diverses.
Néanmoins, en fonction de sa situation, il ne faut pas hésiter à se renseigner car d’autres aides peuvent exister : le programme Leonardo accorde des subventions intéressantes aux étudiants et Pôle Emploi peut, sous certaines conditions, continuer à verser aux demandeurs d’emplois leurs allocations durant le stage. Des dispositifs régionaux existent aussi.

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à vous adresser à l’association Expérience internationale au 01.43.15.09.48 ou sur le site www.experience-internationale.fr