Apprentissage
Une formule à redécouvrir…
L’apprentissage, la formation en alternance, autant de formules qui ont
fait leurs preuves et qui séduisent encore. Rencontre avec un apprenti
et son maître d’apprentissage…
fait leurs preuves et qui séduisent encore. Rencontre avec un apprenti
et son maître d’apprentissage…
L’apprentissage, c’est choisir une voie différente de formation et d’acquisition d’une qualification professionnelle.
Accueillir un apprenti, c’est transmettre ses connaissances, son savoir-faire, c’est former les futurs salariés de demain… Et pourquoi pas trouver un futur collaborateur ?
Benjamin Montaigne, 16 ans, est en deuxième année de Bac professionnel horticole - qui regroupe également des cours en maraîchage et en pépinière - à l’antenne de Saint-Marcel du Centre de formation des apprentis (CFA). Il est en apprentissage sur l’exploitation du Gaec des Petits Bois à Bantanges. Son maître d’apprentissage est Jean-Michel Buatois, horticulteur associé du Gaec des Petits Bois.
Tous deux ont accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi avez-vous décidé de vous former en horticulture ?
Benjamin Montaigne : mes parents ont beaucoup d’amis dans la profession, j’aimais bien discuter avec eux de leur métier… Et puis, j’ai fait mon stage de découverte en 3e chez un horticulteur, et ça m’a plu.
Pourquoi avoir choisi la voix de l’apprentissage pour vous former ?
B. M. : on y apprend mieux les techniques horticoles que dans les formations initiales, comme on est souvent sur l’exploitation. Mais il faut travailler plus, parce que quand on rentre d’une journée sur l’exploitation, on a parfois des devoirs ou du travail pour l’école. On travaille aussi pendant les vacances scolaires. Par contre, un avantage important : c’est le salaire.
Avez-vous eu des difficultés à trouver un maitre de stage ?
B. M. : non, ça a été relativement rapide. Ma mère m’a aidé : on a épluché l’annuaire des entreprises horticoles. Jean-Michel Buatois, du Gaec des Petits Bois, a répondu rapidement. Et après deux semaines d’essai, j’ai été embauché.
Comment se déroulent vos semaines entre les cours et l’entreprise ?
B. M. : ça dépend. Les emplois du temps ne sont pas toujours les mêmes. On jongle avec les vacances scolaires et les disponibilités des enseignants. En moyenne, on passe 20 semaines en centre. Pour ce qui est du temps en entreprise, je suis un salarié comme un autre, je fais mes 35 heures, et j’ai mes 5 semaines de congés payés par an.
Votre intégration dans l’entreprise s’est-elle bien passée ?
B. M. : oui, il n’y a eu aucun problème. Et puis, je ne suis pas le seul apprenti sur l’exploitation : cela crée des liens. Et les autres salariés sont toujours d’accord pour me donner un coup de main et me montrer comment mieux faire mon boulot.
Pouvez-vous me décrire une de vos journées type ?
B. M. : le matin, quand j’arrive, je vais voir Jean-Michel. Il m’indique le planning de la journée. Il me fait entièrement confiance. Une fois que le travail est terminé, je le lui fais valider. On fait le point ensemble et je participe à d’autres tâches.
Quelles qualités doit selon vous avoir un apprenti ?
B. M. : il doit être ponctuel, bien comprendre ce que l’on attend de lui, et être motivé.
Que vous apporte votre maître de stage ?
B. M. : il est d’une précieuse aide dans l’acquisition des gestes techniques. Il m’apporte son soutien professionnel. Enfin, il m’aide à rédiger mes rapports de stage.
Que souhaitez-vous faire après l’obtention de votre diplôme ?
B. M. : je pense rester salarié horticole. J’espère pouvoir évoluer au fur et à mesure de mon expérience.
Avez-vous l’habitude d’accueillir des jeunes en contrat d’apprentissage sur votre exploitation ?
Jean-Michel Buatois : cela fait de nombreuses années que nos portes sont ouvertes aux jeunes apprentis. J’ai toujours 3 à 4 apprentis en moyenne sur l’exploitation. Nous avons la chance d’avoir une grosse exploitation, ce qui nous permet de nous organiser sur l’année…
Beaucoup d’exploitants restent réticents à accueillir ces jeunes, notamment du fait de mauvaises expériences qu’ils n’ont pas envie de réitérer.
De notre côté, nous n’avons aucun problème. Tout se passe toujours bien, nous n’avons vraiment pas à nous plaindre. Il est rare d’arrêter les contrats, surtout avec les Bacs pro. Les risques d’échec sont plus importants chez les jeunes en CAP, car ils sont moins motivés.
Comment intégrez-vous les jeunes sur votre exploitation ?
J.-M. B. : je fais le tour de l’exploitation pour montrer au jeune les différents postes de travail, et lui expliquer notre mode de fonctionnement. Je suis très présent au départ, je le surveille, je reste attentif, et puis, je le laisse peu à peu prendre son autonomie.
Comment se passe le transfert d’informations entre l’école et vous ?
J.-M. B. : le lien avec le CFA est primordial et constant. Les enseignants sont investis et nous rendent visite régulièrement. Cela permet de faire des points réguliers sur l’évolution des jeunes, d’échanger sur d’éventuelles difficultés.
Chaque fois qu’il retourne à l’école, je remplis et signe un carnet de suivi de formation. Ce carnet permet de maintenir un lien avec le CFA. Je peux y noter tous les commentaires que je juge nécessaires.
Quelles sont pour vous les qualités indispensables que doit avoir un bon apprenti ?
J.-M. B. : il doit être ponctuel et dynamique. Il doit comprendre les consignes et être curieux. Il ne doit jamais se contenter de ce qu’il fait et toujours poser des questions. Mais la qualité qui est pour moi la plus importante de toute est la motivation.
Quel intérêt tirez-vous des formations en apprentissage ?
J.-M. B. : tout d’abord, l’apprentissage permet de transmettre nos connaissances aux jeunes. Par ailleurs, le fait de former les apprentis à nos propres méthodes de travail nous permet de les garder par la suite en tant que salarié. C’est un investissement pour le futur de notre entreprise.
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Accueillir un apprenti, c’est transmettre ses connaissances, son savoir-faire, c’est former les futurs salariés de demain… Et pourquoi pas trouver un futur collaborateur ?
Benjamin Montaigne, 16 ans, est en deuxième année de Bac professionnel horticole - qui regroupe également des cours en maraîchage et en pépinière - à l’antenne de Saint-Marcel du Centre de formation des apprentis (CFA). Il est en apprentissage sur l’exploitation du Gaec des Petits Bois à Bantanges. Son maître d’apprentissage est Jean-Michel Buatois, horticulteur associé du Gaec des Petits Bois.
Tous deux ont accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi avez-vous décidé de vous former en horticulture ?
Benjamin Montaigne : mes parents ont beaucoup d’amis dans la profession, j’aimais bien discuter avec eux de leur métier… Et puis, j’ai fait mon stage de découverte en 3e chez un horticulteur, et ça m’a plu.
Pourquoi avoir choisi la voix de l’apprentissage pour vous former ?
B. M. : on y apprend mieux les techniques horticoles que dans les formations initiales, comme on est souvent sur l’exploitation. Mais il faut travailler plus, parce que quand on rentre d’une journée sur l’exploitation, on a parfois des devoirs ou du travail pour l’école. On travaille aussi pendant les vacances scolaires. Par contre, un avantage important : c’est le salaire.
Avez-vous eu des difficultés à trouver un maitre de stage ?
B. M. : non, ça a été relativement rapide. Ma mère m’a aidé : on a épluché l’annuaire des entreprises horticoles. Jean-Michel Buatois, du Gaec des Petits Bois, a répondu rapidement. Et après deux semaines d’essai, j’ai été embauché.
Comment se déroulent vos semaines entre les cours et l’entreprise ?
B. M. : ça dépend. Les emplois du temps ne sont pas toujours les mêmes. On jongle avec les vacances scolaires et les disponibilités des enseignants. En moyenne, on passe 20 semaines en centre. Pour ce qui est du temps en entreprise, je suis un salarié comme un autre, je fais mes 35 heures, et j’ai mes 5 semaines de congés payés par an.
Votre intégration dans l’entreprise s’est-elle bien passée ?
B. M. : oui, il n’y a eu aucun problème. Et puis, je ne suis pas le seul apprenti sur l’exploitation : cela crée des liens. Et les autres salariés sont toujours d’accord pour me donner un coup de main et me montrer comment mieux faire mon boulot.
Pouvez-vous me décrire une de vos journées type ?
B. M. : le matin, quand j’arrive, je vais voir Jean-Michel. Il m’indique le planning de la journée. Il me fait entièrement confiance. Une fois que le travail est terminé, je le lui fais valider. On fait le point ensemble et je participe à d’autres tâches.
Quelles qualités doit selon vous avoir un apprenti ?
B. M. : il doit être ponctuel, bien comprendre ce que l’on attend de lui, et être motivé.
Que vous apporte votre maître de stage ?
B. M. : il est d’une précieuse aide dans l’acquisition des gestes techniques. Il m’apporte son soutien professionnel. Enfin, il m’aide à rédiger mes rapports de stage.
Que souhaitez-vous faire après l’obtention de votre diplôme ?
B. M. : je pense rester salarié horticole. J’espère pouvoir évoluer au fur et à mesure de mon expérience.
Avez-vous l’habitude d’accueillir des jeunes en contrat d’apprentissage sur votre exploitation ?
Jean-Michel Buatois : cela fait de nombreuses années que nos portes sont ouvertes aux jeunes apprentis. J’ai toujours 3 à 4 apprentis en moyenne sur l’exploitation. Nous avons la chance d’avoir une grosse exploitation, ce qui nous permet de nous organiser sur l’année…
Beaucoup d’exploitants restent réticents à accueillir ces jeunes, notamment du fait de mauvaises expériences qu’ils n’ont pas envie de réitérer.
De notre côté, nous n’avons aucun problème. Tout se passe toujours bien, nous n’avons vraiment pas à nous plaindre. Il est rare d’arrêter les contrats, surtout avec les Bacs pro. Les risques d’échec sont plus importants chez les jeunes en CAP, car ils sont moins motivés.
Comment intégrez-vous les jeunes sur votre exploitation ?
J.-M. B. : je fais le tour de l’exploitation pour montrer au jeune les différents postes de travail, et lui expliquer notre mode de fonctionnement. Je suis très présent au départ, je le surveille, je reste attentif, et puis, je le laisse peu à peu prendre son autonomie.
Comment se passe le transfert d’informations entre l’école et vous ?
J.-M. B. : le lien avec le CFA est primordial et constant. Les enseignants sont investis et nous rendent visite régulièrement. Cela permet de faire des points réguliers sur l’évolution des jeunes, d’échanger sur d’éventuelles difficultés.
Chaque fois qu’il retourne à l’école, je remplis et signe un carnet de suivi de formation. Ce carnet permet de maintenir un lien avec le CFA. Je peux y noter tous les commentaires que je juge nécessaires.
Quelles sont pour vous les qualités indispensables que doit avoir un bon apprenti ?
J.-M. B. : il doit être ponctuel et dynamique. Il doit comprendre les consignes et être curieux. Il ne doit jamais se contenter de ce qu’il fait et toujours poser des questions. Mais la qualité qui est pour moi la plus importante de toute est la motivation.
Quel intérêt tirez-vous des formations en apprentissage ?
J.-M. B. : tout d’abord, l’apprentissage permet de transmettre nos connaissances aux jeunes. Par ailleurs, le fait de former les apprentis à nos propres méthodes de travail nous permet de les garder par la suite en tant que salarié. C’est un investissement pour le futur de notre entreprise.
Plus d'informations...
Si vous souhaitez de plus amples informations sur le contrat d’apprentissage, si vous souhaitez transmettre vos compétences, n’hésitez pas à contacter le service Emploi de la FDSEA par téléphone au 03.85.29.56.50 ou par courriel à service.emploi@fdsea71.fr