Le piétin-verse
Une maladie de printemps
Première maladie de printemps à surveiller sur blé, le piétin-verse est très dépendant du climat hivernal et de l’humidité en cours de montaison. Son observation, dès que la végétation aura bien redémarré, permettra de décider de l’utilité ou non du traitement.
Le piétin-verse est une maladie cryptogamique du blé qui attaque le bas de la tige et qui peut nécroser entièrement la section de la tige ce qui arrêtera l’alimentation de la plante. Mais cette maladie ne provoque pas toujours de gros dégâts sur notre territoire. Sachons l’observer, la quantifier pour déterminer l’utilité ou non d’un traitement fongicide. Se développant principalement dans les terrains limoneux, sur les blés semés les plus tôt, il nécessite des conditions climatiques douces et humides pour se développer.
L’automne 2011 a été favorable aux premières contaminations, mais le temps très froid et sec de cet hiver a stoppé son évolution. La météo de fin mars et d’avril sera déterminante pour le développement du champignon.
Des situations plus favorables donc à surveiller
Le piétin-verse se conserve dans le sol. Ainsi, les parcelles à plus fort risque sont :
▶ situations à fréquent retour de blé dans la rotation ;
▶ terrains limoneux hydromorphes ;
▶ semis précoces et végétation dense ;
▶ sensibilité variétale (l’écrasante majorité des variétés du département sont sensibles).
L’observation du pied du blé entre le stade “épi à 1 cm” et “1er nœud” est primordiale
Les taches sont allongées, ocellées, brunes en périphérie, à contour diffus pouvant atteindre toute la largeur de la gaine. Elles apparaissent à 10-20 cm au-dessus du sol.
Des ponctuations grises sont visibles sur la deuxième gaine (sous la gaine soulevée).
Le traitement est nécessaire et rentabilisé si plus de 35 % des tiges sont atteintes. En deçà, le traitement n’est pas utile sur un blé correctement implanté.
Autre outil, le modèle Top du SRAL permet de suivre chaque printemps l’évolution de la maladie, via les bulletins de santé du végétal (http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal).
Martine Despréaux-Robelin
L’automne 2011 a été favorable aux premières contaminations, mais le temps très froid et sec de cet hiver a stoppé son évolution. La météo de fin mars et d’avril sera déterminante pour le développement du champignon.
Des situations plus favorables donc à surveiller
Le piétin-verse se conserve dans le sol. Ainsi, les parcelles à plus fort risque sont :
▶ situations à fréquent retour de blé dans la rotation ;
▶ terrains limoneux hydromorphes ;
▶ semis précoces et végétation dense ;
▶ sensibilité variétale (l’écrasante majorité des variétés du département sont sensibles).
L’observation du pied du blé entre le stade “épi à 1 cm” et “1er nœud” est primordiale
Les taches sont allongées, ocellées, brunes en périphérie, à contour diffus pouvant atteindre toute la largeur de la gaine. Elles apparaissent à 10-20 cm au-dessus du sol.
Des ponctuations grises sont visibles sur la deuxième gaine (sous la gaine soulevée).
Le traitement est nécessaire et rentabilisé si plus de 35 % des tiges sont atteintes. En deçà, le traitement n’est pas utile sur un blé correctement implanté.
Autre outil, le modèle Top du SRAL permet de suivre chaque printemps l’évolution de la maladie, via les bulletins de santé du végétal (http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal).
Martine Despréaux-Robelin