Une solution pour des grands projets
Pour tout projet de rénovation ou de construction d’un bâtiment ou d’une toiture de grande surface, Lucia Solaire propose une solution pour une installation de panneaux photovoltaïques. Le principe étant que le projet représente au final pour l’agriculteur un investissement limité au maximum…
« Pour tout projet suffisamment grand, nous offrons une solution en tant que tiers investisseurs ! », présente Lysiane Simonin, responsable pôle fourniture Est chez Lucia Énergie.
En effet, le partenariat signé entre le fournisseur d’électricité Lucia et la FDSEA 71 permet aujourd’hui de proposer aux agriculteurs une solution en termes d’installation de panneaux photovoltaïques très intéressante et le tout pour un investissement limité pour l’exploitant.
« Le principe est vraiment que nous prenions le maximum de frais à notre charge et qu’il reste le moins d’investissement possible à l’agriculteur », complète Lysiane Simonin (voir encadré).
« Nous allons proposer aussi bien des solutions en rénovation de toiture qu’en construction d’un hangar solaire de A à Z », poursuit-elle.
Installation double
L’offre Lucia s’adresse cependant aux grandes installations « permettant une puissance assez importante. Ce sont donc les projets débouchant sur une installation de 250 kW-crête qui sont privilégiés », précise Julie Siau du pôle entreprises et collectivités chez Lucia.
D’où une toiture à rénover de plus de 1.200 m² ou un kit bâtiment tout prêt de plus de 1.500 m², idéal pour du stockage de matériel agricole ou autre. « Ce qui est possible, note-t-elle, c’est une installation en deux parties, par exemple : une partie sur une toiture et la seconde partie sur un hangar ». Les deux structures devront bien cependant être proches, « éloignées de 100 m maximum l’une de l’autre ».
Autre condition indispensable « que la ou les installations soi(en)t à 100 m maximum du poste de raccordement et que la capacité de ce raccordement soit également suffisante ».
Les coûts de rachat d’électricité « baissent à chaque trimestre, d’où cette orientation vers les grands projets pour garantir leur rentabilité en tant que tiers-investisseur », rappelle encore Julie Siau.
Rendez-vous dans 20 ans
Ainsi, ce qui peut freiner voire empêcher la réalisation d’une installation, c’est en premier lieu la distance de raccordement, mais « c’est aussi une toiture contenant de l’amiante, les coûts de désamiantage étant alors à la charge de l’agriculteur » et très souvent rédhibitoires ; la présence en nombre de puits de lumière sur la toiture peut aussi être problématique.
Passés ces aspects techniques, il faudra aussi que l’inclinaison et l’exposition (de la toiture existante ou du futur bâtiment) conviennent et soient sans ombrage. « Les équipes de Réservoir Sun, notre partenaire technique, viennent sur place étudier la faisabilité de chaque projet, précise Lysiane Simonin, car l’expérience montre que chaque installation est vraiment unique et comporte ses spécificités ».
La rentabilité du projet est ensuite établie sur une vingtaine d’années, « à l’issue de cette période, soit l’agriculteur rachète la structure pour l’euro symbolique et en obtient l’usufruit, soit il y a démantèlement », conclut Lysiane Simonin.
Cette proposition de Lucia Solaire convient ainsi parfaitement aux exploitants ayant des besoins de grands hangars ou de rénovation de toiture, mais ne souhaitant ou ne pouvant pas investir dans un tel projet.
Concrètement, l’offre kit
L’un des hangars photovoltaïques proposés par Lucia Solaire est un bâtiment métallique de 1.742 m², avec une toiture bi-pente désaxée et une hauteur au point bas de 3 m, au point haut de 8 m. Il existe d’autres dimensions de bâtiments plus petites et donc pour des puissances moins importantes, mais à étudier selon la rentabilité, ou à installer par deux.
En tant que tiers investisseurs, Lucia Solaire prend notamment à sa charge l’ossature métallique, la centrale solaire, le raccordement à hauteur de 20.000 €, l’assurance du hangar et de la centrale photovoltaïque, gère également le dossier administratif.
Restent à la charge de l’agriculteur : le terrassement, les plots béton (qui peuvent parfois être pris en charge), les bardages des façades et l’aménagement intérieur.