Alsoni Conseil Elevage
Alsoni Conseil Elevage : Allier, Nièvre et Saône-et-Loire fusionnés

Le 16 juin, la fusion des trois ex-Bovins croissance de l’Allier, de la Nièvre et de Saône-et-Loire prenait effet. Désormais, les éleveurs allaitants des trois départements ont une structure commune : Alsoni Conseil Elevage. Forte de ses compétences mutualisées, celle-ci élargira son action de la collecte de données à l’analyse et au conseil en élevage.

Alsoni Conseil Elevage : Allier, Nièvre et Saône-et-Loire fusionnés

Vendredi dernier à Vendenesse-lès-Charolles, Alsoni Conseil Elevage 71 tenait son assemblée générale annuelle. La réunion était en fait dominée par une assemblée générale extraordinaire destinée à entériner la fusion des trois ex-Bovins croissance de l’Allier, de la Nièvre et de Saône-et-Loire. Ce 16 juin marquait ainsi l’aboutissement d’une démarche entamée quatre ans plus tôt. Les premières réflexions de rapprochement ont germé entre la Nièvre et la Saône-et-Loire, qui ont ensuite été suivies par l’Allier. En septembre 2013 naissait ainsi l’association "Alsoni Conseil Elevage" unissant les trois Bovins croissance 03, 58 et 71. Aujourd’hui, les trois structures viennent de fusionner complètement et "Alsoni Conseil Elevage" est le nom de la nouvelle entité.

Elle compte près d’un millier d’adhérents, dont 508 en Saône-et-Loire, 254 dans l’Allier et 195 dans la Nièvre. Cela correspond à un peu plus de 90.000 vaches allaitantes en contrôle. La structure - dont le siège est à Charolles - emploie dix-sept salariés intervenants pour le contrôle de performances des races charolaise, limousine, aubrac, salers, parthenaise... Alsoni Conseil Elevage a pour directeur Cyril Collin, lequel officiait auparavant dans l’Allier. Léa Lapostolle assure pour sa part la fonction de responsable technique pour les trois départements.

Profonds changements

Les motifs de cette fusion sont « économiques et législatifs », rappelait en introduction Cyril Collin. Le directeur évoquait les crises successives dans la viande : « les changements profonds induits par le nouveau règlement zootechnique européen et l’ouverture à la concurrence du contrôle et de l’enregistrement des performances des ruminants ». Convaincus que « l’union fait la force », justifiait Pierre-Yves Vannier, président d’Alsoni Conseil Elevage 71, les trois conseils d’administration ont décidé, de leur plein gré, de mutualiser leurs compétences et leurs moyens dans un « état d’esprit » constructif et solidaire.

Dans un bassin de production relativement homogène en termes de pratiques et abritant le cœur passionné du berceau charolais, les trois partenaires ont su mettre de côté leurs orgueils respectifs, oubliant « leurs poids en nombre d’adhérents, permettant ainsi des discussions plus ouvertes », se félicitait Nicolas Bouchard, président de l’association Alsoni Conseil Elevage (ACE) et par ailleurs président d’ACE 58.

Plus de technique, plus de services

Devant la nécessité « d’apporter plus de technique et un service plus large aux éleveurs, le constat était que seul, on n’avait pas la puissance pour le faire », confie Nicolas Bouchard. Et ce dernier d’évoquer un changement dans la mission du contrôle de performances : « aujourd’hui, il faut qu’un adhérent ait le sentiment que sa cotisation trouve une pleine rentabilité. Or cette rentabilité, on ne la trouve plus seulement en vendant des reproducteurs ».

« Nos objectifs sont d’apporter demain un conseil pertinent répondant aux besoins de nos adhérents. Un conseil complètement intégré dans une démarche globale d’amélioration des résultats technico-économiques. Dans un contexte où les éleveurs ont accès à de nombreux éléments techniques, notre métier doit évoluer de la collecte vers des compétences d’analyses et de conseils », exposait Cyril Collin.

Dans son rapport moral, le Saône-et-loirien Pierre-Yves Vannier insistait sur le professionnalisme de terrain des techniciens d’Alsoni. Une équipe de femmes et d’hommes qui fait la force de la structure, qui joue le rôle de moteur d’idées, commentait le président. Des compétences qui seront mises à profit dans la création d’une nouvelle carte de services, annonçait Pierre-Yves Vannier pour qui, « malgré des cours trop bas et des charges trop hautes, la génétique demeure un levier pour la survie de nos exploitations ».

 

Alsoni Conseil Elevage : Allier, Nièvre et Saône-et-Loire fusionnés

Vendredi dernier à Vendenesse-lès-Charolles, Alsoni Conseil Elevage 71 tenait son assemblée générale annuelle. La réunion était en fait dominée par une assemblée générale extraordinaire destinée à entériner la fusion des trois ex-Bovins croissance de l’Allier, de la Nièvre et de Saône-et-Loire. Ce 16 juin marquait ainsi l’aboutissement d’une démarche entamée quatre ans plus tôt. Les premières réflexions de rapprochement ont germé entre la Nièvre et la Saône-et-Loire, qui ont ensuite été suivies par l’Allier. En septembre 2013 naissait ainsi l’association "Alsoni Conseil Elevage" unissant les trois Bovins croissance 03, 58 et 71. Aujourd’hui, les trois structures viennent de fusionner complètement et "Alsoni Conseil Elevage" est le nom de la nouvelle entité.

Elle compte près d’un millier d’adhérents, dont 508 en Saône-et-Loire, 254 dans l’Allier et 195 dans la Nièvre. Cela correspond à un peu plus de 90.000 vaches allaitantes en contrôle. La structure - dont le siège est à Charolles - emploie dix-sept salariés intervenants pour le contrôle de performances des races charolaise, limousine, aubrac, salers, parthenaise... Alsoni Conseil Elevage a pour directeur Cyril Collin, lequel officiait auparavant dans l’Allier. Léa Lapostolle assure pour sa part la fonction de responsable technique pour les trois départements.

Profonds changements

Les motifs de cette fusion sont « économiques et législatifs », rappelait en introduction Cyril Collin. Le directeur évoquait les crises successives dans la viande : « les changements profonds induits par le nouveau règlement zootechnique européen et l’ouverture à la concurrence du contrôle et de l’enregistrement des performances des ruminants ». Convaincus que « l’union fait la force », justifiait Pierre-Yves Vannier, président d’Alsoni Conseil Elevage 71, les trois conseils d’administration ont décidé, de leur plein gré, de mutualiser leurs compétences et leurs moyens dans un « état d’esprit » constructif et solidaire.

Dans un bassin de production relativement homogène en termes de pratiques et abritant le cœur passionné du berceau charolais, les trois partenaires ont su mettre de côté leurs orgueils respectifs, oubliant « leurs poids en nombre d’adhérents, permettant ainsi des discussions plus ouvertes », se félicitait Nicolas Bouchard, président de l’association Alsoni Conseil Elevage (ACE) et par ailleurs président d’ACE 58.

Plus de technique, plus de services

Devant la nécessité « d’apporter plus de technique et un service plus large aux éleveurs, le constat était que seul, on n’avait pas la puissance pour le faire », confie Nicolas Bouchard. Et ce dernier d’évoquer un changement dans la mission du contrôle de performances : « aujourd’hui, il faut qu’un adhérent ait le sentiment que sa cotisation trouve une pleine rentabilité. Or cette rentabilité, on ne la trouve plus seulement en vendant des reproducteurs ».

« Nos objectifs sont d’apporter demain un conseil pertinent répondant aux besoins de nos adhérents. Un conseil complètement intégré dans une démarche globale d’amélioration des résultats technico-économiques. Dans un contexte où les éleveurs ont accès à de nombreux éléments techniques, notre métier doit évoluer de la collecte vers des compétences d’analyses et de conseils », exposait Cyril Collin.

Dans son rapport moral, le Saône-et-loirien Pierre-Yves Vannier insistait sur le professionnalisme de terrain des techniciens d’Alsoni. Une équipe de femmes et d’hommes qui fait la force de la structure, qui joue le rôle de moteur d’idées, commentait le président. Des compétences qui seront mises à profit dans la création d’une nouvelle carte de services, annonçait Pierre-Yves Vannier pour qui, « malgré des cours trop bas et des charges trop hautes, la génétique demeure un levier pour la survie de nos exploitations ».

 

Alsoni Conseil Elevage : Allier, Nièvre et Saône-et-Loire fusionnés

Vendredi dernier à Vendenesse-lès-Charolles, Alsoni Conseil Elevage 71 tenait son assemblée générale annuelle. La réunion était en fait dominée par une assemblée générale extraordinaire destinée à entériner la fusion des trois ex-Bovins croissance de l’Allier, de la Nièvre et de Saône-et-Loire. Ce 16 juin marquait ainsi l’aboutissement d’une démarche entamée quatre ans plus tôt. Les premières réflexions de rapprochement ont germé entre la Nièvre et la Saône-et-Loire, qui ont ensuite été suivies par l’Allier. En septembre 2013 naissait ainsi l’association "Alsoni Conseil Elevage" unissant les trois Bovins croissance 03, 58 et 71. Aujourd’hui, les trois structures viennent de fusionner complètement et "Alsoni Conseil Elevage" est le nom de la nouvelle entité.

Elle compte près d’un millier d’adhérents, dont 508 en Saône-et-Loire, 254 dans l’Allier et 195 dans la Nièvre. Cela correspond à un peu plus de 90.000 vaches allaitantes en contrôle. La structure - dont le siège est à Charolles - emploie dix-sept salariés intervenants pour le contrôle de performances des races charolaise, limousine, aubrac, salers, parthenaise... Alsoni Conseil Elevage a pour directeur Cyril Collin, lequel officiait auparavant dans l’Allier. Léa Lapostolle assure pour sa part la fonction de responsable technique pour les trois départements.

Profonds changements

Les motifs de cette fusion sont « économiques et législatifs », rappelait en introduction Cyril Collin. Le directeur évoquait les crises successives dans la viande : « les changements profonds induits par le nouveau règlement zootechnique européen et l’ouverture à la concurrence du contrôle et de l’enregistrement des performances des ruminants ». Convaincus que « l’union fait la force », justifiait Pierre-Yves Vannier, président d’Alsoni Conseil Elevage 71, les trois conseils d’administration ont décidé, de leur plein gré, de mutualiser leurs compétences et leurs moyens dans un « état d’esprit » constructif et solidaire.

Dans un bassin de production relativement homogène en termes de pratiques et abritant le cœur passionné du berceau charolais, les trois partenaires ont su mettre de côté leurs orgueils respectifs, oubliant « leurs poids en nombre d’adhérents, permettant ainsi des discussions plus ouvertes », se félicitait Nicolas Bouchard, président de l’association Alsoni Conseil Elevage (ACE) et par ailleurs président d’ACE 58.

Plus de technique, plus de services

Devant la nécessité « d’apporter plus de technique et un service plus large aux éleveurs, le constat était que seul, on n’avait pas la puissance pour le faire », confie Nicolas Bouchard. Et ce dernier d’évoquer un changement dans la mission du contrôle de performances : « aujourd’hui, il faut qu’un adhérent ait le sentiment que sa cotisation trouve une pleine rentabilité. Or cette rentabilité, on ne la trouve plus seulement en vendant des reproducteurs ».

« Nos objectifs sont d’apporter demain un conseil pertinent répondant aux besoins de nos adhérents. Un conseil complètement intégré dans une démarche globale d’amélioration des résultats technico-économiques. Dans un contexte où les éleveurs ont accès à de nombreux éléments techniques, notre métier doit évoluer de la collecte vers des compétences d’analyses et de conseils », exposait Cyril Collin.

Dans son rapport moral, le Saône-et-loirien Pierre-Yves Vannier insistait sur le professionnalisme de terrain des techniciens d’Alsoni. Une équipe de femmes et d’hommes qui fait la force de la structure, qui joue le rôle de moteur d’idées, commentait le président. Des compétences qui seront mises à profit dans la création d’une nouvelle carte de services, annonçait Pierre-Yves Vannier pour qui, « malgré des cours trop bas et des charges trop hautes, la génétique demeure un levier pour la survie de nos exploitations ».