Préfet de Saône-et-Loire
2023 démarre avec loups, lynx, influenza…

Cédric Michelin
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Le 18 janvier, le nouveau Préfet de Saône-et-Loire invitait les médias locaux à des vœux à la presse d’un nouveau genre puisqu’il était entouré par ses sous-préfet et les membres de son cabinet à Mâcon. La preuve du loup en vidéo.

2023 démarre avec loups, lynx, influenza…

Le 18 janvier, le nouveau Préfet de Saône-et-Loire invitait les médias locaux pour ses vœux à la presse d’un nouveau genre puisqu’il était entouré par ses sous-préfets et les membres de son cabinet à Mâcon.

Les équipes du Préfet étaient en effet sur le pont avec l’épisode de neige et Yves Séguy nous recevait dans la « cellule de crise » préfectorale, surveillant l’épisode neigeux depuis les 2h du matin et jusqu’à sa levée, le jour suivant se finissant par des risques de verglas. Dans ce centre de commandement, les cartes géographiques (SIG), tableurs, surveillance des réseaux sociaux, communication avec les agents (DIR, Département, Gendarmes, DDT…) sont permanents afin « d’anticiper les conséquences à l’instant et dans les heures qui viennent pour revenir à une situation normale », expliquait la directrice de cabinet, Louis Thin-Rouzaud.

Laissant les équipes, c’est entouré de la nouvelle secrétaire générale de la Préfecture, Agnès Chavanon et des sous-préfets qu’Yves Séguy recevait la presse dans un salon pour faire un bilan de 2022, mais surtout parler de 2023. Parmi les nombreux sujets abordés (Covid, crise énergétique, sécurité publique…), le Préfet s’arrêtait sur plusieurs sujets qui concernent le monde agricole. Dans son agenda 2023, lui qui veut « aller vers » les acteurs sur le terrain pour les concerter, Yves Séguy met en priorité des dossiers qu’il veut apaiser : la gestion de l’eau le matin même, l’agrivoltaïsme dès lundi prochain, les nouveaux « gendarmes verts » chargés de faire respecter le droit de l’environnement, le Fonds verts (14 millions d'€ pour la Saône-et-Loire) pour la transition écologique, l’Agenda rural…

Il s’arrêtait plus particulièrement sur un sujet, en ce jour d’officialisation de la présence d’un nouveau loup dans le Chalonnais, avec la question de la « cohabitation » entre élevages et grands prédateurs. En plus de la présence établie de quatre lynx, « le loup circule et heureusement ne s’implante pas ». Il redisait sa volonté « d’être extrêmement réactif sur tout projet de protection ». Yves Séguy venait justement de signer un nouvel arrêté fixant les cercles de protection 1-2-3. Il invitait d’ailleurs les éleveurs dans le cercle 2 à bénéficier « des financements d’études d’espaces non protégeables », faisant suite aux études de la Chambre d’Agriculture, et qu’il définit ensuite « au cas par cas ».

Toujours en matière sanitaire, sur la multiplication des cas d’influenza aviaire, il faisait un parallèle avec le loup : « Cela devient un phénomène endémique. Mon sentiment est qu’on ne s’en débarrassera pas comme ça. La vaccination pose la question de garder les marchés exports. On doit s’interroger aussi à faire évoluer le cahier des charges de l’AOP, il en va de la sécurisation de la filière. Peut-être faudra-t-il conforter Béchanne par un site jumeau en Saône-et-Loire ».

Vidéo : https://youtube.com/shorts/QeAiPPvxlvo?feature=share

Un loup aperçu dans le Chalonnais, proche de Saint-Rémy

https://youtube.com/shorts/QeAiPPvxlvo?feature=share