Origine de la viande et du lait dans les produits transformés
Méfiance reste de mise
Alors que le décret imposant l’étiquetage de la viande et du lait dans
les produits transformés est applicable sans dérogation depuis le 31
mars, les Jeunes agriculteurs ont lancé leur opération de vérification,
#OrigineConnue. En avril, les produits d’un magasin parisien ont été
contrôlés par les JA qui ont ainsi relevé quelques irrégularités...
les produits transformés est applicable sans dérogation depuis le 31
mars, les Jeunes agriculteurs ont lancé leur opération de vérification,
#OrigineConnue. En avril, les produits d’un magasin parisien ont été
contrôlés par les JA qui ont ainsi relevé quelques irrégularités...

Le 19 avril, c’est un Monoprix parisien qui a reçu la visite des Jeunes agriculteurs (JA), dans le cadre de l’opération #OrigineConnue, lancée par l’organisation pour vérifier la conformité de l’étiquetage de l’origine de la viande et du lait dans les produits transformés.
Obligatoire depuis le 1er janvier, avec toutefois trois mois de délais pour laisser aux industriels le temps d’écouler leurs anciens packagings, cet étiquetage concerne les produits industriels comportant au minimum 8 % de viande ou 50 % de lait. Une vingtaine d’actions de vérification a déjà eu lieu dans plusieurs grandes surfaces en avril, mais cette opération à Paris visait à « donner une impulsion nationale », selon Samuel Vandaele, secrétaire général des JA.
Des marges de progression
Plusieurs rayons ont ainsi été vérifiés : porc, volaille, bœuf, lait et produits laitiers. « On se place plutôt en alliés avec les magasins », détaille Samuel Vandaele car, en cas de non-conformité, la responsabilité de leurs directeurs est alors engagée, bien qu’ils ne puissent pas vérifier un par un tous les produits alimentaires transformés mis en rayon.
Au final, les résultats de ce contrôle ont été globalement bons, notamment pour la marque de distributeur (MDD). « On a des relations très étroites avec nos fournisseurs, ils savent que pour continuer à travailler avec nous, ils doivent respecter le cahier des charges », commentait Pierre Bourdereau, directeur adjoint des relations extérieures du groupe Casino. Même s’il le reconnaît, « il y a des marges de progression ».
L’étiquetage d’origine "UE" notamment, fréquent sur les produits de MDD tout comme sur ceux des marques commerciales, contrarie les producteurs, en dépit de sa légalité sur les produits transformés. Il va de soi que les JA aimeraient mieux voir l'origine "France" figurer sur les packaging...
Certaines anomalies ont par ailleurs été constatées pour le beurre, dont un, de la marque Président (groupe Lactalis), n’indique pas l’origine du lait. A noter que depuis l’entrée en vigueur du décret, certains produits ont également baissé leur taux de viande pour passer sous la barre des 8 % et ne plus être ainsi soumis à l’obligation d’étiquetage, comme certaines marques de pizza...
Les résultats du contrôle ont été transmis par les JA à la DGCCRF. « On compte sur vous pour faire remonter aussi », a demandé Samuel Vandaele aux responsables du magasin. « C’est important d’avoir cette transparence vis-à-vis du consommateur », enclin à consommer français quand l’origine est clairement indiquée, pour permettre au final un retour de la valeur aux producteurs qui, avec les crises successives, en ont très fortement besoin.
Obligatoire depuis le 1er janvier, avec toutefois trois mois de délais pour laisser aux industriels le temps d’écouler leurs anciens packagings, cet étiquetage concerne les produits industriels comportant au minimum 8 % de viande ou 50 % de lait. Une vingtaine d’actions de vérification a déjà eu lieu dans plusieurs grandes surfaces en avril, mais cette opération à Paris visait à « donner une impulsion nationale », selon Samuel Vandaele, secrétaire général des JA.
Des marges de progression
Plusieurs rayons ont ainsi été vérifiés : porc, volaille, bœuf, lait et produits laitiers. « On se place plutôt en alliés avec les magasins », détaille Samuel Vandaele car, en cas de non-conformité, la responsabilité de leurs directeurs est alors engagée, bien qu’ils ne puissent pas vérifier un par un tous les produits alimentaires transformés mis en rayon.
Au final, les résultats de ce contrôle ont été globalement bons, notamment pour la marque de distributeur (MDD). « On a des relations très étroites avec nos fournisseurs, ils savent que pour continuer à travailler avec nous, ils doivent respecter le cahier des charges », commentait Pierre Bourdereau, directeur adjoint des relations extérieures du groupe Casino. Même s’il le reconnaît, « il y a des marges de progression ».
L’étiquetage d’origine "UE" notamment, fréquent sur les produits de MDD tout comme sur ceux des marques commerciales, contrarie les producteurs, en dépit de sa légalité sur les produits transformés. Il va de soi que les JA aimeraient mieux voir l'origine "France" figurer sur les packaging...
Certaines anomalies ont par ailleurs été constatées pour le beurre, dont un, de la marque Président (groupe Lactalis), n’indique pas l’origine du lait. A noter que depuis l’entrée en vigueur du décret, certains produits ont également baissé leur taux de viande pour passer sous la barre des 8 % et ne plus être ainsi soumis à l’obligation d’étiquetage, comme certaines marques de pizza...
Les résultats du contrôle ont été transmis par les JA à la DGCCRF. « On compte sur vous pour faire remonter aussi », a demandé Samuel Vandaele aux responsables du magasin. « C’est important d’avoir cette transparence vis-à-vis du consommateur », enclin à consommer français quand l’origine est clairement indiquée, pour permettre au final un retour de la valeur aux producteurs qui, avec les crises successives, en ont très fortement besoin.