Le 1er juin dernier, l’espace de co-working et accélérateur de startups Numa a accueilli le LFDay organisé par La ferme digitale. A cette occasion, la table ronde « Accelerator », animée par Isabelle Goudchaux, consultante et experte de la dynamique Agtech, s’est penchée sur l’apport de l’intelligence collective en agriculture.

Innovation : Les startups aux côtés des agriculteurs

« L’intelligence collective de terrain, pragmatique, les agriculteurs l’ont déjà au niveau local », explique Aurélie Beaupel, conceptrice d’Agreen’startup, le premier concours de startup en France alliant agro-écologie et innovation. L’enjeu « c’est cette idée de transférer ça à une échelle mondiale grâce aux nouvelles technologies », précise-t-elle. L’instigatrice d’Agreen’startup propose donc de faire rencontrer aux agriculteurs « des informaticiens, des communicants… ». « J’ai quasiment un répertoire où je me suis dit que je pouvais les mettre en contact direct » se réjouit Emilie Cornely, du Crédit agricole Val de France à Châteaudun, dans la perspective de mettre en relation agriculteurs et startups. L’objectif : « Comprendre vraiment le problème des agriculteurs », affirme Romain Cochet, directeur de l’accélération à Numa. Et ce, « en étant très attentifs au moindre problème », poursuit-il.

Rentabilité réciproque 

« Notre pragmatisme c’est quand même business : on a tous besoin de gagner notre vie », rappelle Aurélie Beaupel. Ainsi, Matthieu Aubry, directeur d’AgrOnov, présente la situation vue de l’autre côté, celui des startups. D’abord, il s’agit de mettre à leur disposition « des laboratoires » tandis qu’« on s’appuie sur l’expertise de l’Inra de Dijon », explique-t-il. Ensuite, il faut « permettre aux entreprises de se confronter directement au marché », continue-t-il. Autrement dit, ce sont aux entrepreneurs de rencontrer les agriculteurs en personne afin de saisir les points à améliorer. « Si tu entres dans le monde des agriculteurs […] tu vas trouver une meilleure solution à leurs problèmes », synthétise Vijay Chauhan, chef de projet chez BioSTL. D’ailleurs, « si moi je vois un entrepreneur qui vient sans connaissances de l’agriculture […] je vais lui dire non », prévient Romain Cochet. En effet, « il n’y a qu’une solution, c’est l’écoute du marché », affirme-t-il. Une fois qu’un outil est trouvé, il s’agit de l’exporter, afin d’en faire profiter le plus grand nombre : « Les entreprises, lorsqu’elles montent en puissance, ont besoin d’aller à l’export assez rapidement », constate Matthieu Aubry. Néanmoins, il n’oublie pas que « le troisième pilier, mais tout aussi important, c’est celui du financement ».

Innovation : Les startups aux côtés des agriculteurs

« L’intelligence collective de terrain, pragmatique, les agriculteurs l’ont déjà au niveau local », explique Aurélie Beaupel, conceptrice d’Agreen’startup, le premier concours de startup en France alliant agro-écologie et innovation. L’enjeu « c’est cette idée de transférer ça à une échelle mondiale grâce aux nouvelles technologies », précise-t-elle. L’instigatrice d’Agreen’startup propose donc de faire rencontrer aux agriculteurs « des informaticiens, des communicants… ». « J’ai quasiment un répertoire où je me suis dit que je pouvais les mettre en contact direct » se réjouit Emilie Cornely, du Crédit agricole Val de France à Châteaudun, dans la perspective de mettre en relation agriculteurs et startups. L’objectif : « Comprendre vraiment le problème des agriculteurs », affirme Romain Cochet, directeur de l’accélération à Numa. Et ce, « en étant très attentifs au moindre problème », poursuit-il.

Rentabilité réciproque 

« Notre pragmatisme c’est quand même business : on a tous besoin de gagner notre vie », rappelle Aurélie Beaupel. Ainsi, Matthieu Aubry, directeur d’AgrOnov, présente la situation vue de l’autre côté, celui des startups. D’abord, il s’agit de mettre à leur disposition « des laboratoires » tandis qu’« on s’appuie sur l’expertise de l’Inra de Dijon », explique-t-il. Ensuite, il faut « permettre aux entreprises de se confronter directement au marché », continue-t-il. Autrement dit, ce sont aux entrepreneurs de rencontrer les agriculteurs en personne afin de saisir les points à améliorer. « Si tu entres dans le monde des agriculteurs […] tu vas trouver une meilleure solution à leurs problèmes », synthétise Vijay Chauhan, chef de projet chez BioSTL. D’ailleurs, « si moi je vois un entrepreneur qui vient sans connaissances de l’agriculture […] je vais lui dire non », prévient Romain Cochet. En effet, « il n’y a qu’une solution, c’est l’écoute du marché », affirme-t-il. Une fois qu’un outil est trouvé, il s’agit de l’exporter, afin d’en faire profiter le plus grand nombre : « Les entreprises, lorsqu’elles montent en puissance, ont besoin d’aller à l’export assez rapidement », constate Matthieu Aubry. Néanmoins, il n’oublie pas que « le troisième pilier, mais tout aussi important, c’est celui du financement ».