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Faune sauvage en Saône-et-Loire

La mortalité de la faune sauvage par collision étudiée de près en Saône-et-Loire

Les allers et venues de la faune sauvage ne font pas bon ménage avec les nombreuses infrastructures de transport qui quadrillent le territoire. Pour améliorer la sécurité sur les routes, la FDC 71 compile les données de terrain pour identifier les zones accidentogènes et proposer des solutions aux gestionnaires d'infrastructures.

Par Marc Labille
La mortalité de la faune sauvage par collision étudiée de près en Saône-et-Loire
Près de Boyer, des réflecteurs ont été placés le long de l’ex RN6 pour dissuader le gibier de traverser lorsque circule un véhicule en pleine nuit.

Depuis 2021, dans le cadre d’un projet « éco-contribué » (fonds abondé par une écocontribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les Fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité), la Fédération départementale des chasseurs de la Saône-et-Loire (FDC 71) travaille sur les « mortalités extra-cynégétiques » d’animaux sauvages à l’échelle du département. Il s’agit en partie de la faune victime de collisions avec des véhicules ou de noyades sur les infrastructures linéaires de transports du département (routes, canaux, voies ferrées…). L’objectif pour la FDC 71 « est d’obtenir un flux de données régulier sur ces mortalités pour identifier ensuite, après analyse, les principaux points de conflits » : autrement dit « les zones accidentogènes », explique Gaëtan Bergeron, chargé de mission à la...

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