Le laboratoire Melting Popote, un espace agroalimentaire, mutualisé et partagé en Clunisois
Un concept unique en France devrait voir le jour en août 2020. L’association Melting Popote et la communauté de communes du Clunisois élaborent ensemble un laboratoire agroalimentaire partagé multifonctions et de proximité. Cet espace original, installé à Salornay-sur-Guye, s’adresse aux agriculteurs, transformateurs, collectivités. Présentation.

L’idée d’un laboratoire agroalimentaire partagé dans le Clunisois est née il y a plus de trois ans maintenant et l’espace ne devrait être opérationnel que dans un an. Un délai qui peut sembler long mais ce laboratoire partagé est un concept unique : « nous nous sommes inspirés de plusieurs initiatives qui existent déjà que nous avons collé ensemble », précise la conceptrice et chargée de projet Marie Fauvet. Il a donc fallu passer les étapes, nombreuses et complexes, les unes après les autres.
Au départ, ont été identifiés des besoins multiples en provenance de différents canaux : Cluny réfléchissait à une cuisine centrale, l’espace alimentaire "Le pain sur la table" avait besoin de s’agrandir, il se dessinait un projet autour de la ramasse alimentaire. « Ces besoins variés tournaient tous autour du local et de l’agroalimentaire. Nous avons donc réfléchi à leur mise en commun ».
Très vite se sont aussi avérés des besoins de producteurs du secteur concernant la transformation de légumes et de viande et « plusieurs porteurs de projets dans le domaine des métiers de bouche en demande d’un espace de coworking se sont manifestés ». Parmi lesquels des producteurs d’escargot aux besoins très saisonniers…
Entre la restauration collective qui évolue « avec l’injonction du circuit court », de même que les attentes des consommateurs vers plus de produits locaux et sains, il y avait donc là, pour Marie Fauvet, des besoins non satisfaits et des outils inexistants face à des producteurs en recherche de diversification et de proximité. Le concept du laboratoire multifonctions était né.
Réhabilitation abandonnée
Sa concrétisation est en bonne voie puisque le lieu devrait être opérationnel en août 2020. Situé à Salornay-sur-Guye, le laboratoire de 330 m² réunira une cuisine centrale, un atelier de découpe de viande et un atelier de transformation équipé d’autoclave (pâtisserie, préparations froides, légumes, escargots, viande, etc.).
Le projet a pu laisser sceptique : « au départ, certains s’interrogeaient sur le bien-fondé, le modèle économique et la rentabilité, se rappelle Marie Fauvet. Nous ne sommes pas sur une logique de masse, mais plus sur les circuits courts et des petits volumes et c’est la mutualisation qui donne un sens économique au projet ». Il a donc fallu expliquer « et rassurer ». Un premier lieu prévu à Saint-Vincent-des-Prés a dû être abandonné : « la réhabilitation du local de 330 m² occasionnait un surcoût trop important ! ». Le dévolu est finalement jeté sur une parcelle de la zone artisanale de Salornay-sur-Guye.
Ce projet est « bicéphale : la communauté de communes du Clunisois a en charge tout l’investissement immobilier, l’association Melting Popote s’occupe elle de la gestion de l’outil ». Mais l’intérêt suscité va au-delà du Clunisois, notamment pour la cuisine centrale.
Planning à gérer
Si des espaces de transformation seront dédiés (pâtisserie, légumerie), un cuisinier, un boucher et un gestionnaire vont être embauchés pour assurer un ensemble de missions.
Le lieu offrira donc cette double possibilité : « soit l’utilisateur est un professionnels qui souhaite gérer la transformation lui-même, soit il délègue au personnel du laboratoire. Il déposera alors la matière première et récupérera le produit fini ».
« La rentabilité du lieu passe par sa mutualisation », dont le partage des risques. « Le gros challenge sera l’organisation du planning entre tous ces usagers », reconnaît cependant la chargée de projet qui comptabilise une trentaine de producteurs et transformateurs intéressés.
Sur le papier, trois jours et demi sont déjà consacrés à la préparation des repas scolaires. « Les demandes de collectivités arrivent encore. Dernièrement, des producteurs de champignons nous ont contacté, intéressés par la mise en bocaux ».
Toutes les demandes ne pourront être satisfaites, pour une question de planning, d’équipements, de normes. « Nous avons prévu in extrémis un espace pour les escargots. Ceux-ci arrivant vivants, les normes pour cette activité étaient contraignantes ». Quatre producteurs se sont déclarés intéressés...
Ce que redoute le plus Marie Fauvet serait de dévier progressivement vers une utilisation unique du lieu : « nous voulons vraiment rester multiprofessionnel et tout autant ouvert aux producteurs de toutes filières, qu’aux porteurs de projet et aux divers transformateurs ».
Le droit d’essayer
Dans l’absolu, cet espace sert « de pépinière d’entreprises » en s’adressant aux porteurs de projets qui pourront tester la rentabilité de leur projet avant de créer leur propre atelier. Le laboratoire sera aussi un « espace de travail partagé » ouvert à différents transformateurs ayant des besoins très ponctuels et pour lesquels investir dans leur propre outil ne serait pas rentable.
Ce laboratoire multifonctions étant une première, Marie Fauvet n’a qu’un souhait : « laissez nous essayer ! »
Des réunions publiques vont à nouveau être organisées pour présenter le projet, « mais pour l’instant, ce lieu n’a pas vocation à devenir un espace de vente de produits au grand public, il reste réservé aux professionnels ! »
La pose de la première pierre est prévue à l’automne prochain.
Le laboratoire Melting Popote, un espace agroalimentaire, mutualisé et partagé en Clunisois

L’idée d’un laboratoire agroalimentaire partagé dans le Clunisois est née il y a plus de trois ans maintenant et l’espace ne devrait être opérationnel que dans un an. Un délai qui peut sembler long mais ce laboratoire partagé est un concept unique : « nous nous sommes inspirés de plusieurs initiatives qui existent déjà que nous avons collé ensemble », précise la conceptrice et chargée de projet Marie Fauvet. Il a donc fallu passer les étapes, nombreuses et complexes, les unes après les autres.
Au départ, ont été identifiés des besoins multiples en provenance de différents canaux : Cluny réfléchissait à une cuisine centrale, l’espace alimentaire "Le pain sur la table" avait besoin de s’agrandir, il se dessinait un projet autour de la ramasse alimentaire. « Ces besoins variés tournaient tous autour du local et de l’agroalimentaire. Nous avons donc réfléchi à leur mise en commun ».
Très vite se sont aussi avérés des besoins de producteurs du secteur concernant la transformation de légumes et de viande et « plusieurs porteurs de projets dans le domaine des métiers de bouche en demande d’un espace de coworking se sont manifestés ». Parmi lesquels des producteurs d’escargot aux besoins très saisonniers…
Entre la restauration collective qui évolue « avec l’injonction du circuit court », de même que les attentes des consommateurs vers plus de produits locaux et sains, il y avait donc là, pour Marie Fauvet, des besoins non satisfaits et des outils inexistants face à des producteurs en recherche de diversification et de proximité. Le concept du laboratoire multifonctions était né.
Réhabilitation abandonnée
Sa concrétisation est en bonne voie puisque le lieu devrait être opérationnel en août 2020. Situé à Salornay-sur-Guye, le laboratoire de 330 m² réunira une cuisine centrale, un atelier de découpe de viande et un atelier de transformation équipé d’autoclave (pâtisserie, préparations froides, légumes, escargots, viande, etc.).
Le projet a pu laisser sceptique : « au départ, certains s’interrogeaient sur le bien-fondé, le modèle économique et la rentabilité, se rappelle Marie Fauvet. Nous ne sommes pas sur une logique de masse, mais plus sur les circuits courts et des petits volumes et c’est la mutualisation qui donne un sens économique au projet ». Il a donc fallu expliquer « et rassurer ». Un premier lieu prévu à Saint-Vincent-des-Prés a dû être abandonné : « la réhabilitation du local de 330 m² occasionnait un surcoût trop important ! ». Le dévolu est finalement jeté sur une parcelle de la zone artisanale de Salornay-sur-Guye.
Ce projet est « bicéphale : la communauté de communes du Clunisois a en charge tout l’investissement immobilier, l’association Melting Popote s’occupe elle de la gestion de l’outil ». Mais l’intérêt suscité va au-delà du Clunisois, notamment pour la cuisine centrale.
Planning à gérer
Si des espaces de transformation seront dédiés (pâtisserie, légumerie), un cuisinier, un boucher et un gestionnaire vont être embauchés pour assurer un ensemble de missions.
Le lieu offrira donc cette double possibilité : « soit l’utilisateur est un professionnels qui souhaite gérer la transformation lui-même, soit il délègue au personnel du laboratoire. Il déposera alors la matière première et récupérera le produit fini ».
« La rentabilité du lieu passe par sa mutualisation », dont le partage des risques. « Le gros challenge sera l’organisation du planning entre tous ces usagers », reconnaît cependant la chargée de projet qui comptabilise une trentaine de producteurs et transformateurs intéressés.
Sur le papier, trois jours et demi sont déjà consacrés à la préparation des repas scolaires. « Les demandes de collectivités arrivent encore. Dernièrement, des producteurs de champignons nous ont contacté, intéressés par la mise en bocaux ».
Toutes les demandes ne pourront être satisfaites, pour une question de planning, d’équipements, de normes. « Nous avons prévu in extrémis un espace pour les escargots. Ceux-ci arrivant vivants, les normes pour cette activité étaient contraignantes ». Quatre producteurs se sont déclarés intéressés...
Ce que redoute le plus Marie Fauvet serait de dévier progressivement vers une utilisation unique du lieu : « nous voulons vraiment rester multiprofessionnel et tout autant ouvert aux producteurs de toutes filières, qu’aux porteurs de projet et aux divers transformateurs ».
Le droit d’essayer
Dans l’absolu, cet espace sert « de pépinière d’entreprises » en s’adressant aux porteurs de projets qui pourront tester la rentabilité de leur projet avant de créer leur propre atelier. Le laboratoire sera aussi un « espace de travail partagé » ouvert à différents transformateurs ayant des besoins très ponctuels et pour lesquels investir dans leur propre outil ne serait pas rentable.
Ce laboratoire multifonctions étant une première, Marie Fauvet n’a qu’un souhait : « laissez nous essayer ! »
Des réunions publiques vont à nouveau être organisées pour présenter le projet, « mais pour l’instant, ce lieu n’a pas vocation à devenir un espace de vente de produits au grand public, il reste réservé aux professionnels ! »
La pose de la première pierre est prévue à l’automne prochain.
Le laboratoire Melting Popote, un espace agroalimentaire, mutualisé et partagé en Clunisois

L’idée d’un laboratoire agroalimentaire partagé dans le Clunisois est née il y a plus de trois ans maintenant et l’espace ne devrait être opérationnel que dans un an. Un délai qui peut sembler long mais ce laboratoire partagé est un concept unique : « nous nous sommes inspirés de plusieurs initiatives qui existent déjà que nous avons collé ensemble », précise la conceptrice et chargée de projet Marie Fauvet. Il a donc fallu passer les étapes, nombreuses et complexes, les unes après les autres.
Au départ, ont été identifiés des besoins multiples en provenance de différents canaux : Cluny réfléchissait à une cuisine centrale, l’espace alimentaire "Le pain sur la table" avait besoin de s’agrandir, il se dessinait un projet autour de la ramasse alimentaire. « Ces besoins variés tournaient tous autour du local et de l’agroalimentaire. Nous avons donc réfléchi à leur mise en commun ».
Très vite se sont aussi avérés des besoins de producteurs du secteur concernant la transformation de légumes et de viande et « plusieurs porteurs de projets dans le domaine des métiers de bouche en demande d’un espace de coworking se sont manifestés ». Parmi lesquels des producteurs d’escargot aux besoins très saisonniers…
Entre la restauration collective qui évolue « avec l’injonction du circuit court », de même que les attentes des consommateurs vers plus de produits locaux et sains, il y avait donc là, pour Marie Fauvet, des besoins non satisfaits et des outils inexistants face à des producteurs en recherche de diversification et de proximité. Le concept du laboratoire multifonctions était né.
Réhabilitation abandonnée
Sa concrétisation est en bonne voie puisque le lieu devrait être opérationnel en août 2020. Situé à Salornay-sur-Guye, le laboratoire de 330 m² réunira une cuisine centrale, un atelier de découpe de viande et un atelier de transformation équipé d’autoclave (pâtisserie, préparations froides, légumes, escargots, viande, etc.).
Le projet a pu laisser sceptique : « au départ, certains s’interrogeaient sur le bien-fondé, le modèle économique et la rentabilité, se rappelle Marie Fauvet. Nous ne sommes pas sur une logique de masse, mais plus sur les circuits courts et des petits volumes et c’est la mutualisation qui donne un sens économique au projet ». Il a donc fallu expliquer « et rassurer ». Un premier lieu prévu à Saint-Vincent-des-Prés a dû être abandonné : « la réhabilitation du local de 330 m² occasionnait un surcoût trop important ! ». Le dévolu est finalement jeté sur une parcelle de la zone artisanale de Salornay-sur-Guye.
Ce projet est « bicéphale : la communauté de communes du Clunisois a en charge tout l’investissement immobilier, l’association Melting Popote s’occupe elle de la gestion de l’outil ». Mais l’intérêt suscité va au-delà du Clunisois, notamment pour la cuisine centrale.
Planning à gérer
Si des espaces de transformation seront dédiés (pâtisserie, légumerie), un cuisinier, un boucher et un gestionnaire vont être embauchés pour assurer un ensemble de missions.
Le lieu offrira donc cette double possibilité : « soit l’utilisateur est un professionnels qui souhaite gérer la transformation lui-même, soit il délègue au personnel du laboratoire. Il déposera alors la matière première et récupérera le produit fini ».
« La rentabilité du lieu passe par sa mutualisation », dont le partage des risques. « Le gros challenge sera l’organisation du planning entre tous ces usagers », reconnaît cependant la chargée de projet qui comptabilise une trentaine de producteurs et transformateurs intéressés.
Sur le papier, trois jours et demi sont déjà consacrés à la préparation des repas scolaires. « Les demandes de collectivités arrivent encore. Dernièrement, des producteurs de champignons nous ont contacté, intéressés par la mise en bocaux ».
Toutes les demandes ne pourront être satisfaites, pour une question de planning, d’équipements, de normes. « Nous avons prévu in extrémis un espace pour les escargots. Ceux-ci arrivant vivants, les normes pour cette activité étaient contraignantes ». Quatre producteurs se sont déclarés intéressés...
Ce que redoute le plus Marie Fauvet serait de dévier progressivement vers une utilisation unique du lieu : « nous voulons vraiment rester multiprofessionnel et tout autant ouvert aux producteurs de toutes filières, qu’aux porteurs de projet et aux divers transformateurs ».
Le droit d’essayer
Dans l’absolu, cet espace sert « de pépinière d’entreprises » en s’adressant aux porteurs de projets qui pourront tester la rentabilité de leur projet avant de créer leur propre atelier. Le laboratoire sera aussi un « espace de travail partagé » ouvert à différents transformateurs ayant des besoins très ponctuels et pour lesquels investir dans leur propre outil ne serait pas rentable.
Ce laboratoire multifonctions étant une première, Marie Fauvet n’a qu’un souhait : « laissez nous essayer ! »
Des réunions publiques vont à nouveau être organisées pour présenter le projet, « mais pour l’instant, ce lieu n’a pas vocation à devenir un espace de vente de produits au grand public, il reste réservé aux professionnels ! »
La pose de la première pierre est prévue à l’automne prochain.
Le laboratoire Melting Popote, un espace agroalimentaire, mutualisé et partagé en Clunisois

L’idée d’un laboratoire agroalimentaire partagé dans le Clunisois est née il y a plus de trois ans maintenant et l’espace ne devrait être opérationnel que dans un an. Un délai qui peut sembler long mais ce laboratoire partagé est un concept unique : « nous nous sommes inspirés de plusieurs initiatives qui existent déjà que nous avons collé ensemble », précise la conceptrice et chargée de projet Marie Fauvet. Il a donc fallu passer les étapes, nombreuses et complexes, les unes après les autres.
Au départ, ont été identifiés des besoins multiples en provenance de différents canaux : Cluny réfléchissait à une cuisine centrale, l’espace alimentaire "Le pain sur la table" avait besoin de s’agrandir, il se dessinait un projet autour de la ramasse alimentaire. « Ces besoins variés tournaient tous autour du local et de l’agroalimentaire. Nous avons donc réfléchi à leur mise en commun ».
Très vite se sont aussi avérés des besoins de producteurs du secteur concernant la transformation de légumes et de viande et « plusieurs porteurs de projets dans le domaine des métiers de bouche en demande d’un espace de coworking se sont manifestés ». Parmi lesquels des producteurs d’escargot aux besoins très saisonniers…
Entre la restauration collective qui évolue « avec l’injonction du circuit court », de même que les attentes des consommateurs vers plus de produits locaux et sains, il y avait donc là, pour Marie Fauvet, des besoins non satisfaits et des outils inexistants face à des producteurs en recherche de diversification et de proximité. Le concept du laboratoire multifonctions était né.
Réhabilitation abandonnée
Sa concrétisation est en bonne voie puisque le lieu devrait être opérationnel en août 2020. Situé à Salornay-sur-Guye, le laboratoire de 330 m² réunira une cuisine centrale, un atelier de découpe de viande et un atelier de transformation équipé d’autoclave (pâtisserie, préparations froides, légumes, escargots, viande, etc.).
Le projet a pu laisser sceptique : « au départ, certains s’interrogeaient sur le bien-fondé, le modèle économique et la rentabilité, se rappelle Marie Fauvet. Nous ne sommes pas sur une logique de masse, mais plus sur les circuits courts et des petits volumes et c’est la mutualisation qui donne un sens économique au projet ». Il a donc fallu expliquer « et rassurer ». Un premier lieu prévu à Saint-Vincent-des-Prés a dû être abandonné : « la réhabilitation du local de 330 m² occasionnait un surcoût trop important ! ». Le dévolu est finalement jeté sur une parcelle de la zone artisanale de Salornay-sur-Guye.
Ce projet est « bicéphale : la communauté de communes du Clunisois a en charge tout l’investissement immobilier, l’association Melting Popote s’occupe elle de la gestion de l’outil ». Mais l’intérêt suscité va au-delà du Clunisois, notamment pour la cuisine centrale.
Planning à gérer
Si des espaces de transformation seront dédiés (pâtisserie, légumerie), un cuisinier, un boucher et un gestionnaire vont être embauchés pour assurer un ensemble de missions.
Le lieu offrira donc cette double possibilité : « soit l’utilisateur est un professionnels qui souhaite gérer la transformation lui-même, soit il délègue au personnel du laboratoire. Il déposera alors la matière première et récupérera le produit fini ».
« La rentabilité du lieu passe par sa mutualisation », dont le partage des risques. « Le gros challenge sera l’organisation du planning entre tous ces usagers », reconnaît cependant la chargée de projet qui comptabilise une trentaine de producteurs et transformateurs intéressés.
Sur le papier, trois jours et demi sont déjà consacrés à la préparation des repas scolaires. « Les demandes de collectivités arrivent encore. Dernièrement, des producteurs de champignons nous ont contacté, intéressés par la mise en bocaux ».
Toutes les demandes ne pourront être satisfaites, pour une question de planning, d’équipements, de normes. « Nous avons prévu in extrémis un espace pour les escargots. Ceux-ci arrivant vivants, les normes pour cette activité étaient contraignantes ». Quatre producteurs se sont déclarés intéressés...
Ce que redoute le plus Marie Fauvet serait de dévier progressivement vers une utilisation unique du lieu : « nous voulons vraiment rester multiprofessionnel et tout autant ouvert aux producteurs de toutes filières, qu’aux porteurs de projet et aux divers transformateurs ».
Le droit d’essayer
Dans l’absolu, cet espace sert « de pépinière d’entreprises » en s’adressant aux porteurs de projets qui pourront tester la rentabilité de leur projet avant de créer leur propre atelier. Le laboratoire sera aussi un « espace de travail partagé » ouvert à différents transformateurs ayant des besoins très ponctuels et pour lesquels investir dans leur propre outil ne serait pas rentable.
Ce laboratoire multifonctions étant une première, Marie Fauvet n’a qu’un souhait : « laissez nous essayer ! »
Des réunions publiques vont à nouveau être organisées pour présenter le projet, « mais pour l’instant, ce lieu n’a pas vocation à devenir un espace de vente de produits au grand public, il reste réservé aux professionnels ! »
La pose de la première pierre est prévue à l’automne prochain.