Filière bois
Pour des accords de réciprocité
La demande croissante en bois des pays émergents et les politiques
commerciales des pays producteurs et importateurs pénalisent les
scieries françaises. La Fédération nationale du bois tire la sonnette
d’alarme et demande aux pouvoirs publics de réfléchir à une régulation.
commerciales des pays producteurs et importateurs pénalisent les
scieries françaises. La Fédération nationale du bois tire la sonnette
d’alarme et demande aux pouvoirs publics de réfléchir à une régulation.
Les Chinois en particulier - et plus généralement les pays émergents - ont une demande croissante en bois, et ils s’approvisionnent en quantités de plus en plus importantes en France. Mais ce qui pourrait être une aubaine pour la filière française devient un problème pour les scieries et tous les acteurs français de la filière bois. Car la Chine favorise notamment, par sa politique tarifaire, l’importation de grumes brutes, pour réaliser toutes les opérations industrielles sur son territoire et revendre ainsi des produits finis sur les marchés occidentaux à un prix qui pénalise alors les industries locales…
La Fédération nationale du bois (FNB) s’inquiète de ces phénomènes. Elle présentait, le 29 mars, son analyse de la situation et demande notamment aux pouvoirs publics français de réfléchir à des accords de réciprocité et à l’instauration de taxes pour limiter les exportations vers les pays tiers, comme les importations à bas prix : la TVA Emploi s’inscrirait ainsi parfaitement dans le schéma.
À l’échelle européenne, la discussion doit s’organiser sans tarder pour parvenir à une proposition concertée et faire pression sur la Commission européenne : Belges, Roumains, Allemands et Français semblent pour l’instant s’entendre sur le principe d’un meilleur encadrement des exportations. La demande mondiale croissante rend la situation d’autant plus tendue pour les scieries françaises que de nombreux pays, également producteurs de bois, se protègent des exportations : les États-Unis, la Russie, le Canada, mais désormais aussi le Congo, le Cameroun ou encore le Gabon. La Chine elle-même a choisi de protéger une partie de sa ressource en limitant son exploitation.
Le phénomène affecte à la fois les scieries, car la pression sur le marché fait monter le prix des grumes, mais touche aussi les industries de seconde transformation. De plus, les exports de grumes privent la France des coproduits liés à la transformation du bois, lesquels peuvent représenter jusqu’à 40 % de volumes et servent à produire de l’énergie, du carton…
La Fédération nationale du bois (FNB) s’inquiète de ces phénomènes. Elle présentait, le 29 mars, son analyse de la situation et demande notamment aux pouvoirs publics français de réfléchir à des accords de réciprocité et à l’instauration de taxes pour limiter les exportations vers les pays tiers, comme les importations à bas prix : la TVA Emploi s’inscrirait ainsi parfaitement dans le schéma.
À l’échelle européenne, la discussion doit s’organiser sans tarder pour parvenir à une proposition concertée et faire pression sur la Commission européenne : Belges, Roumains, Allemands et Français semblent pour l’instant s’entendre sur le principe d’un meilleur encadrement des exportations. La demande mondiale croissante rend la situation d’autant plus tendue pour les scieries françaises que de nombreux pays, également producteurs de bois, se protègent des exportations : les États-Unis, la Russie, le Canada, mais désormais aussi le Congo, le Cameroun ou encore le Gabon. La Chine elle-même a choisi de protéger une partie de sa ressource en limitant son exploitation.
Le phénomène affecte à la fois les scieries, car la pression sur le marché fait monter le prix des grumes, mais touche aussi les industries de seconde transformation. De plus, les exports de grumes privent la France des coproduits liés à la transformation du bois, lesquels peuvent représenter jusqu’à 40 % de volumes et servent à produire de l’énergie, du carton…