Accès au contenu
Maxime Carré à Allerey-sur-Saône

Rencontre avec le président du comité d'organisation de la Fête de l'Agriculture 2017, Maxime Carré

Installé à Allerey-sur-Saône, Maxime Carré n’est pas un inconnu, lui qui préside le comité d’organisation de la prochaine Fête de l’Agriculture à Ciel. Mais êtes-vous bien sûr de le connaître ? Pas sûr…


 

Rencontre avec le président du comité d'organisation de la Fête de l'Agriculture 2017, Maxime Carré

Ces temps-ci, le nom de Maxime Carré ne passe pas totalement inaperçu… De fait, c’est lui qui a pris la tête du comité d’organisation de la prochaine Fête de l’Agriculture de Saône-et-Loire, à Ciel les 26 et 27 août prochain.

A 23 ans, c’est peu dire que Maxime Carré, installé en individuel à Allerey-sur-Saône et par ailleurs président de son CCJA de Verdun-sur-le-Doubs, ne manque pas de dynamisme. Son parcours illustre déjà une capacité peu commune à s’investir, une farouche volonté de changer les choses et sa profonde détermination à aller de l’avant !

Ses amis le savent bien, Maxime est "très cool". Mais sous son air décontracté, ils lui reconnaissent tous son caractère entreprenant, ambitieux et courageux, lui qui n’en demeure pas moins drôle et curieux du monde qui l’entoure. Car c’est sans doute là un des traits le plus caractéristique de son caractère : son ouverture aux autres, aux idées neuves, sa curiosité, étant précisé, si besoin en était, que la curiosité est une qualité !

L’attrait de la terre

Son parcours est un peu atypique, lui qui a d’abord obtenu son diplôme national du Brevet en série professionnelle option agricole à la MFR de Granchamp à Ruffey-lès-Beaune. C’est naturellement qu’il poursuivra dans cette voie avec un BEPA et deux ans d’apprentissage à l’EARL Jacquin à Chamblanc, toujours en Côte-d’Or, avant de rejoindre le lycée de Fontaines pour y décrocher son bac pro Conduite et gestion de l’exploitation agricole en trois ans au lycée agricole de Fontaines.

Il faut dire que, déjà plus jeune, Maxime savait très bien ce qu’il souhaitait faire, lui qui a ainsi repris l’exploitation de ses parents au 1er janvier 2015. Il est ainsi la sixième génération d’agriculteurs à travailler dans cette ferme qui de 150 hectares de cultures et de prairie et de trente vaches  laitières. Ces dernières ont finalement été remplacées, depuis mars dernier, par un atelier d’engraissement de vaches et de taurillons charollaises. Côté cultures, il ne dénote pas de ses voisins, lui qui cultive maïs, colza, blé, orge et soja.

Et quand on parle d’ouverture au sujet de Maxime Carré, c’est une réalité qui a débuté très tôt et qui l’a poussé, dans ses études, à s’intéresser, à se passionner même, pour certaines productions comme l’élevage porcin, très technique, les cultures florales et la mécanique…

Lors de son apprentissage chez Laurent Jacquin à Chamblanc, outre le quotidien de l’élevage laitier qu’il connaît de part ses origines familiales, tout comme les grandes cultures, il s’intéresse aussi aux cultures légumières de plein champ. Ces légumes étaient alors livrés à Val Union et destinés à la marque D’Aucy. De cette expérience, Maxime en a gardé de la reconnaissance pour son maître de stage, lui qui est toujours resté en contact avec Laurent Jacquin ; il lui arrive même de travailler ensemble, ce dernier lui apportant toujours des conseils que Maxime n’hésite pas à qualifier de « précieux ».

Naturellement JA !

C’est pourtant un peu par hasard qu’il vient aux Jeunes agriculteurs…

Un soir, il y a quelques années, un collègue l’invite alors à assister à une réunion de canton JA en pleine organisation de la soirée annuelle de Verdun-sur-le-Doubs. « Je n’en suis jamais ressorti ! », s’en amuse-t-il encore, lui qui a été élu par ses pairs à la présidence du canton JA en question en janvier 2016…

Un investissement qu’il ne regrette pour rien au monde, même s’il lui faut bien reconnaître quelques difficultés, lui qui est installé, non pas en société, mais seul. « Sur mon exploitation, les difficultés résident comme dans beaucoup d’autres dans le manque de main-d’œuvre », reconnaît-il, évoquant sans détour « le niveau des charges salariales trop élevées pour pouvoir embaucher une personne pourtant si nécessaire ».

De fait, la question de la gestion du temps est une de ses préoccupations centrales : « cette gestion est très compliquée », reconnaît-il, lui qui mène de front, en parallèle à son exploitation, une entreprise de sonorisation laquelle lui prend également « beaucoup de temps ! ». Et le jeune de reconnaître qu’il travaille fréquemment six jours sur sept et et dort parfois très peu la nuit… Et, pour parfaire le tout, Maxime est « un fou de musique », comme il se définit lui-même avec humour. Il se donne ainsi comme musicien dans un groupe de percussion carnavalesque et cela l’amène régulièrement à se déplacer aux quatre coins de la France, mais aussi en Suisse ou en Belgique. Quand on aime, on ne compte pas…

Résolument optimiste

Et ce n’est pas parce qu’il est agriculteur que Maxime entend renoncer à ses passions, même si celles-ci sont nombreuses !

De fait, il voue une autre passion pour la pêche, lui qui se définit comme « carpiste », mais également « pêcheur de silure en Saône ! ». Il assiste ainsi régulièrement aux concours de pèche à la carpe comme l’enduro de Chalon, qui est actuellement le plus important enduro d’Europe se déroulant sur une semaine ! « Cette année, il comptait cent-douze équipes de deux pêcheurs avec quatre cannes par personne, sur 58 kilomètres en "No kill", c’est-à-dire qu’on rejette le poisson vivant dans son milieu », s’enthousiasme-t-il. Au total, lui et son duo ont ainsi pêché 330 kilogrammes de poisson sur une semaine et 9 tonnes pour la totalité des participants ! Quand on vous dit "passion" !

Sans compter que Maxime est motard dans ses temps libres, c’est-à-dire, il faut bien le reconnaître, lorsqu’il lui reste un petit peu de temps sous un beau rayon de soleil… Mais, oserait-il s’arrêter là ? Non ! Notre jeune a aussi une âme de bricoleur, lui dont ses amis disent qu’« avec des palettes, Maxime vous fait un avion ! ». Allez, c’est tout, c’est promis même si on sait bien que la passion gagne toujours les passionnés…

Quant on lui parle de perspectives d’avenir, Maxime évoque son souhait à terme d’agrandir de et développer son exploitation. Il n’exclut pas de se lancer dans de nouvelles cultures en utilisant de nouvelles techniques de travail. Il aimerait également construire une vie de famille, trouver la personne avec qui voyager mais revenir sur ses terres qu’il aime tant. Autant de projets qui deviendront réalité, n’en doutons pas, quand on sait que la devise de Maxime Carré est "Rien ne m’arrête !". Et surtout quand on voit l’énergie dont il est capable…

Car il le sait, il vit dans une région bénie des dieux : « géographiquement, très bien placée avec ses axes routiers : autoroute A6 ; le transport fluvial ; la proximité de villes dynamiques comme Chalon, Beaune… ». Maxime est amoureux de notre belle région, lui qui évoque la multiplicité des paysages : Beaune et ses vignes, le Charollais, le Morvan ou encore la Côte-d’Or toute proche…

Bref, on le sent optimiste à toute épreuve. Alors inutile de dire que cette énergie, il la partage résolument avec les jeunes du comité d’organisation de la Fête de l’Agriculture à Ciel. Les 26 et 27 août prochain, ils vous attendent !

N. D. avec Maryline Gourdon

 

 

Rencontre avec le président du comité d'organisation de la Fête de l'Agriculture 2017, Maxime Carré

Rencontre avec le président du comité d'organisation de la Fête de l'Agriculture 2017, Maxime Carré

Ces temps-ci, le nom de Maxime Carré ne passe pas totalement inaperçu… De fait, c’est lui qui a pris la tête du comité d’organisation de la prochaine Fête de l’Agriculture de Saône-et-Loire, à Ciel les 26 et 27 août prochain.

A 23 ans, c’est peu dire que Maxime Carré, installé en individuel à Allerey-sur-Saône et par ailleurs président de son CCJA de Verdun-sur-le-Doubs, ne manque pas de dynamisme. Son parcours illustre déjà une capacité peu commune à s’investir, une farouche volonté de changer les choses et sa profonde détermination à aller de l’avant !

Ses amis le savent bien, Maxime est "très cool". Mais sous son air décontracté, ils lui reconnaissent tous son caractère entreprenant, ambitieux et courageux, lui qui n’en demeure pas moins drôle et curieux du monde qui l’entoure. Car c’est sans doute là un des traits le plus caractéristique de son caractère : son ouverture aux autres, aux idées neuves, sa curiosité, étant précisé, si besoin en était, que la curiosité est une qualité !

L’attrait de la terre

Son parcours est un peu atypique, lui qui a d’abord obtenu son diplôme national du Brevet en série professionnelle option agricole à la MFR de Granchamp à Ruffey-lès-Beaune. C’est naturellement qu’il poursuivra dans cette voie avec un BEPA et deux ans d’apprentissage à l’EARL Jacquin à Chamblanc, toujours en Côte-d’Or, avant de rejoindre le lycée de Fontaines pour y décrocher son bac pro Conduite et gestion de l’exploitation agricole en trois ans au lycée agricole de Fontaines.

Il faut dire que, déjà plus jeune, Maxime savait très bien ce qu’il souhaitait faire, lui qui a ainsi repris l’exploitation de ses parents au 1er janvier 2015. Il est ainsi la sixième génération d’agriculteurs à travailler dans cette ferme qui de 150 hectares de cultures et de prairie et de trente vaches  laitières. Ces dernières ont finalement été remplacées, depuis mars dernier, par un atelier d’engraissement de vaches et de taurillons charollaises. Côté cultures, il ne dénote pas de ses voisins, lui qui cultive maïs, colza, blé, orge et soja.

Et quand on parle d’ouverture au sujet de Maxime Carré, c’est une réalité qui a débuté très tôt et qui l’a poussé, dans ses études, à s’intéresser, à se passionner même, pour certaines productions comme l’élevage porcin, très technique, les cultures florales et la mécanique…

Lors de son apprentissage chez Laurent Jacquin à Chamblanc, outre le quotidien de l’élevage laitier qu’il connaît de part ses origines familiales, tout comme les grandes cultures, il s’intéresse aussi aux cultures légumières de plein champ. Ces légumes étaient alors livrés à Val Union et destinés à la marque D’Aucy. De cette expérience, Maxime en a gardé de la reconnaissance pour son maître de stage, lui qui est toujours resté en contact avec Laurent Jacquin ; il lui arrive même de travailler ensemble, ce dernier lui apportant toujours des conseils que Maxime n’hésite pas à qualifier de « précieux ».

Naturellement JA !

C’est pourtant un peu par hasard qu’il vient aux Jeunes agriculteurs…

Un soir, il y a quelques années, un collègue l’invite alors à assister à une réunion de canton JA en pleine organisation de la soirée annuelle de Verdun-sur-le-Doubs. « Je n’en suis jamais ressorti ! », s’en amuse-t-il encore, lui qui a été élu par ses pairs à la présidence du canton JA en question en janvier 2016…

Un investissement qu’il ne regrette pour rien au monde, même s’il lui faut bien reconnaître quelques difficultés, lui qui est installé, non pas en société, mais seul. « Sur mon exploitation, les difficultés résident comme dans beaucoup d’autres dans le manque de main-d’œuvre », reconnaît-il, évoquant sans détour « le niveau des charges salariales trop élevées pour pouvoir embaucher une personne pourtant si nécessaire ».

De fait, la question de la gestion du temps est une de ses préoccupations centrales : « cette gestion est très compliquée », reconnaît-il, lui qui mène de front, en parallèle à son exploitation, une entreprise de sonorisation laquelle lui prend également « beaucoup de temps ! ». Et le jeune de reconnaître qu’il travaille fréquemment six jours sur sept et et dort parfois très peu la nuit… Et, pour parfaire le tout, Maxime est « un fou de musique », comme il se définit lui-même avec humour. Il se donne ainsi comme musicien dans un groupe de percussion carnavalesque et cela l’amène régulièrement à se déplacer aux quatre coins de la France, mais aussi en Suisse ou en Belgique. Quand on aime, on ne compte pas…

Résolument optimiste

Et ce n’est pas parce qu’il est agriculteur que Maxime entend renoncer à ses passions, même si celles-ci sont nombreuses !

De fait, il voue une autre passion pour la pêche, lui qui se définit comme « carpiste », mais également « pêcheur de silure en Saône ! ». Il assiste ainsi régulièrement aux concours de pèche à la carpe comme l’enduro de Chalon, qui est actuellement le plus important enduro d’Europe se déroulant sur une semaine ! « Cette année, il comptait cent-douze équipes de deux pêcheurs avec quatre cannes par personne, sur 58 kilomètres en "No kill", c’est-à-dire qu’on rejette le poisson vivant dans son milieu », s’enthousiasme-t-il. Au total, lui et son duo ont ainsi pêché 330 kilogrammes de poisson sur une semaine et 9 tonnes pour la totalité des participants ! Quand on vous dit "passion" !

Sans compter que Maxime est motard dans ses temps libres, c’est-à-dire, il faut bien le reconnaître, lorsqu’il lui reste un petit peu de temps sous un beau rayon de soleil… Mais, oserait-il s’arrêter là ? Non ! Notre jeune a aussi une âme de bricoleur, lui dont ses amis disent qu’« avec des palettes, Maxime vous fait un avion ! ». Allez, c’est tout, c’est promis même si on sait bien que la passion gagne toujours les passionnés…

Quant on lui parle de perspectives d’avenir, Maxime évoque son souhait à terme d’agrandir de et développer son exploitation. Il n’exclut pas de se lancer dans de nouvelles cultures en utilisant de nouvelles techniques de travail. Il aimerait également construire une vie de famille, trouver la personne avec qui voyager mais revenir sur ses terres qu’il aime tant. Autant de projets qui deviendront réalité, n’en doutons pas, quand on sait que la devise de Maxime Carré est "Rien ne m’arrête !". Et surtout quand on voit l’énergie dont il est capable…

Car il le sait, il vit dans une région bénie des dieux : « géographiquement, très bien placée avec ses axes routiers : autoroute A6 ; le transport fluvial ; la proximité de villes dynamiques comme Chalon, Beaune… ». Maxime est amoureux de notre belle région, lui qui évoque la multiplicité des paysages : Beaune et ses vignes, le Charollais, le Morvan ou encore la Côte-d’Or toute proche…

Bref, on le sent optimiste à toute épreuve. Alors inutile de dire que cette énergie, il la partage résolument avec les jeunes du comité d’organisation de la Fête de l’Agriculture à Ciel. Les 26 et 27 août prochain, ils vous attendent !

N. D. avec Maryline Gourdon

 

 

Images