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Coopératives forestières

Un appel aux propriétaires privés

 Trop morcelée la forêt française ? Tout est une question de point de
vue. Mais pour rappel, sur les 16 millions d’hectares de forêt qui
couvrent la France, 11 millions sont privés et se partagent en 3,5
millions de propriétés.
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Un tiers d’entre elles font plus d’un hectare. En pleine année internationale de la coopération, l’Union de la coopération forestière française a tenu à souligner cette situation. Le regroupement des propriétaires forestiers privés est « indispensable pour développer une filière industrielle et compétitive, capable de valoriser l’éco-matériau bois », a tenu à souligner l’UCFF. Et la forme coopérative constitue à ses yeux le modèle à privilégier, pour ses valeurs démocratiques et sa capacité à créer des emplois locaux.
L’Union s’engage, « pour développer ce système d’économie mutualiste avec les producteurs forestiers », elle les « interpelle et leur donne les moyens d’exprimer leurs attentes et leurs besoin ».
Un blog participatif est notamment ouvert pour recueillir ces témoignages. Cet appel est reçu de manière « tout à fait positive » par les propriétaires privés, a reconnu Luc Bouvarel, directeur général de la Fédération nationale des syndicats de forestiers privés. Car selon une enquête qu’elle a réalisée en février 2011 avec le Credoc, 10 % des propriétaires privés se font aider pour la gestion de leur bois (27 % pour les forêts de plus de 100 hectares) et 6 autres pourcents la délèguent (24 % pour les plus de 100 ha). Et les personnes sollicitées par les propriétaires pour la gestion sont, dans plus d’un tiers des cas, des techniciens de coopératives.

L’UCFF regroupe 27 coopératives forestières comptant 110.000 adhérents et couvrent 2,2 millions d’hectares.