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Cité de la gastronomie

Un goût prononcé pour Dijon

C’est confirmé : il n’y aura pas une cité de la gastronomie, mais quatre ! Mercredi 19 juin, Dijon entrait officiellement dans le réseau des Cités de la gastronomie, avec Lyon,
Paris-Rungis et Tours.
Par Publié par Cédric Michelin
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Ce réseau culturel à destination du grand public fait suite à l’inscription en 2010 par l’UNESCO du “repas gastronomique des Français” au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour marquer l’importance accordée à ce patrimoine immatériel, la France a décidé de fédérer un réseau de villes toutes mobilisées pour faire vivre la gastronomie.
Chaque ville sélectionnée contribuera à sa manière :
-  La Cité de la gastronomie de Dijon, en liaison étroite avec l'Institut de la vigne et la chaire UNESCO “culture et traditions du vin” constituera le pôle de référence en matière de valorisation et de promotion de la culture de la vigne et du vin ;
- la thématique associant “nutrition et santé” prendra une place prépondérante dans les politiques de développement engagées par la Cité de la gastronomie de Lyon, au sein de l'Hôtel dieu ;
- La Cité de la gastronomie de Paris - Rungis sera pilote pour ce qui relève du développement et de l'animation des marchés - à travers entre autres les halles des trésors gastronomiques -, des produits et des enjeux liés à l’approvisionnement des centres urbains ;
- le site de Tours sera un pôle moteur dans le domaine des sciences humaines et sociales avec la constitution d'une Université des sciences et des cultures de l'alimentation.

La Bourgogne peut prendre la tête...



Sans être (trop) chauvin, la Bourgogne a le potentiel pour devenir la tête de pont de ce réseau. En effet, Dijon est également un centre incontournable pour la recherche et l’innovation sur le goût et l’alimentation, avec Vitagora notamment. Sur place, c’est tout un écosystème scientifique et industriel qui travaille sur ces thématiques, note le pôle de compétitivité agroalimentaire :
- le CSGA, Centre des sciences du goût et de l’alimentation de l’INRA, unique en France,
- le technopôle AgroNov qui travaille à l’élaboration de produits de grande qualité alimentaire par le développement d’une Agriculture à haute performance environnementale (AHPE),
- la plate-forme d’innovation agro-environnementale Artémis, s’attachant à expérimenter des systèmes de culture innovants pour produire "plus et mieux",
- et des dizaines d’industriels, d'agriculteurs et de viticulteurs attachés à développer une alimentation goûteuse et saine pour les consommateurs.
Sans oublier les ODG, signes de qualité, associations (Maison du Charolais, des vins...) ou encore peut-être demain, la Cité des vins, projet régional porté par la viticulture (BIVB...) depuis quelques années...

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