Coopérative de déshydratation d’Ivry-en-Montagne
Une nouvelle dynamique
La Coopérative de déshydratation d’Ivry-en-Montagne en Côte-d’Or a accueilli deux nouveaux adhérents : les coopératives Bourgogne du Sud et Dijon céréales. Ces nouveaux partenariats et les synergies qui en découlent devraient faciliter le développement de l’activité luzerne et amener de nouvelles pistes de diversification.
« La luzerne a de l’avenir, il faut le dire et le répéter, en bio comme en conventionnel ». Louis Tournier, président de la Coopérative de déshydratation de Ivry-en-Montagne, tient à ce que cela se sache. Lors de sa dernière assemblée générale, la coopérative a d’ailleurs pris un tournant important en accueillant de nouveaux adhérents, dont les coopératives Bourgogne du Sud et Dijon Céréales. Deux adhésions de poids qui doivent lui permettre d’investir pour son développement.
Pour le nouveau directeur du site, Yves Grosjean, ces synergies entre coopératives favorisent les investissements pour augmenter la capacité de production de la coopérative au moment où le vaste projet d’Aiserey va justement accroître les surfaces de luzerne. En conventionnel, la luzerne représente aussi une alternative intéressante dans les traditionnelles rotations colza-blé-orge, « qui montrent leurs limites » remarque Yves Grosjean.
Une opportunité
Le développement des installations d’Ivry-en-Montagne est d’abord axé sur le cœur de métier : la déshydratation de la luzerne, avec une ouverture supplémentaire puisque l’entreprise passe de la seule prestation de service à la collecte et la vente. Tous les agriculteurs qui voudront cultiver de la luzerne devraient trouver là un débouché pour sa commercialisation.
Objectif à terme : élargir la zone de production et de collecte sur une axe Beaune-Chagny ; les producteurs de grandes cultures de ces zones ayant tout intérêt à saisir cette opportunité d’enrichir leur rotation, tout en gagnant de précieuses unités d’azote grâce aux qualités agronomiques reconnues de cette production.
La luzerne a toutes ses chances pour qui veut bien raisonner à la fois sur le plan économique et agronomique. « Dans une approche systémique de l’exploitation, la luzerne permet à la fois une réduction des intrants et une réduction du temps de travail, cette plante, véritable "usine à engrais", libère des unités d’azote et restructure les sols » explique Yves Grosjean. Louis Tournier remarque pour sa part que « l’unité d’Ivry-en-Montagne est bien placée pour alimenter les marchés des gros consommateurs de luzerne que sont la Suisse et les pays alpins, les objectifs de développement actuel nous préparent en fait aux évolutions qui affecteront la production de luzerne dans les zones les plus productives actuellement. De petites unités comme la nôtre peuvent représenter une alternative pour les producteurs qui prendront le relais avec en plus l’avantage de la proximité ».
Se préparer à l’après 2013
L’usine de déshydratation s’est déjà engagée dans la voie de la diversification puisqu’elle produit des pellets de bois (2.500 tonnes), en partenariat avec la Coopérative forestière de Bourgogne Limousin (CFBL), elle déshydrate aussi de la moutarde (2.500 tonnes) et du maïs (1.500 tonnes).
L’entrée de nouveaux adhérents comme Bourgogne du Sud et Dijon Céréales va permettre d’étendre l’activité aux issues de céréales, à destination de l’alimentation animale. Ces activités complémentaires assurent l’activité tout au long de l’année, les 4.000 tonnes de production de luzerne déshydratée constituant de fait une activité saisonnière, même si cela reste le cœur de métier. L’objectif à atteindre de 6.000 tonnes de production est désormais à portée de main.
Pour le nouveau directeur du site, Yves Grosjean, ces synergies entre coopératives favorisent les investissements pour augmenter la capacité de production de la coopérative au moment où le vaste projet d’Aiserey va justement accroître les surfaces de luzerne. En conventionnel, la luzerne représente aussi une alternative intéressante dans les traditionnelles rotations colza-blé-orge, « qui montrent leurs limites » remarque Yves Grosjean.
Une opportunité
Le développement des installations d’Ivry-en-Montagne est d’abord axé sur le cœur de métier : la déshydratation de la luzerne, avec une ouverture supplémentaire puisque l’entreprise passe de la seule prestation de service à la collecte et la vente. Tous les agriculteurs qui voudront cultiver de la luzerne devraient trouver là un débouché pour sa commercialisation.
Objectif à terme : élargir la zone de production et de collecte sur une axe Beaune-Chagny ; les producteurs de grandes cultures de ces zones ayant tout intérêt à saisir cette opportunité d’enrichir leur rotation, tout en gagnant de précieuses unités d’azote grâce aux qualités agronomiques reconnues de cette production.
La luzerne a toutes ses chances pour qui veut bien raisonner à la fois sur le plan économique et agronomique. « Dans une approche systémique de l’exploitation, la luzerne permet à la fois une réduction des intrants et une réduction du temps de travail, cette plante, véritable "usine à engrais", libère des unités d’azote et restructure les sols » explique Yves Grosjean. Louis Tournier remarque pour sa part que « l’unité d’Ivry-en-Montagne est bien placée pour alimenter les marchés des gros consommateurs de luzerne que sont la Suisse et les pays alpins, les objectifs de développement actuel nous préparent en fait aux évolutions qui affecteront la production de luzerne dans les zones les plus productives actuellement. De petites unités comme la nôtre peuvent représenter une alternative pour les producteurs qui prendront le relais avec en plus l’avantage de la proximité ».
Se préparer à l’après 2013
L’usine de déshydratation s’est déjà engagée dans la voie de la diversification puisqu’elle produit des pellets de bois (2.500 tonnes), en partenariat avec la Coopérative forestière de Bourgogne Limousin (CFBL), elle déshydrate aussi de la moutarde (2.500 tonnes) et du maïs (1.500 tonnes).
L’entrée de nouveaux adhérents comme Bourgogne du Sud et Dijon Céréales va permettre d’étendre l’activité aux issues de céréales, à destination de l’alimentation animale. Ces activités complémentaires assurent l’activité tout au long de l’année, les 4.000 tonnes de production de luzerne déshydratée constituant de fait une activité saisonnière, même si cela reste le cœur de métier. L’objectif à atteindre de 6.000 tonnes de production est désormais à portée de main.