Le nouveau préfet face à une vendange « cata »
Mercredi 3 septembre, le nouveau préfet de Saône-et-Loire effectuait sa première sortie agricole, ou plutôt viticole, au Domaine Chofflet-Valdenaire à l’invitation de l’Union viticole de Saône-et-Loire. Outre les revendications sur l’emploi, la simplification administrative, les maladies sanitaires… cette vendange 2025 est marquée par des rendements « catastrophiques », comprenaient vite les services de l’État, les députés et élus présents, promettant tous d’agir à leur niveau.

Pendant deux heures, l’Union viticole de Saône-et-Loire a dépeint un paysage objectif de la filière viticole. L’hôte du jour, Jonathan Brunot, du domaine Chofflet-Valdenaire à Givry, apportant son témoignage éclairé sur chacun des thèmes abordés : à commencer par une vendange décrite comme qualitative mais « cata » en termes de volumes. Si les vendanges ne sont pas encore terminées et que les 100 mm de pluies ces derniers jours ont eu un effet, difficile de dire si cela permettra de minimiser les pertes du millerandage, de maladies cryptogamiques, des épisodes de grêles, de l’échaudage ou de la sécheresse… La chambre d’Agriculture estime pour l’heure entre -40 % et -50 % par rapport aux rendements des appellations. Finissant le jour même, le domaine Chofflet-Valdenaire est à l’image du millésime : « avec 17 ha, je dois faire 90.000 bouteilles par an, mais là, je ne vais en faire que 40 % de ce volume &ra...
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