Journées du patrimoine - 19 & 20 septembre

Mettez vous en lumière !

L’événement bénéficie d’une très large visibilité médiatique, orchestrée par le ministère de la Culture et une agence spécialisée. En quelques chiffres, au niveau national, ce sont pas moins 5.000 articles, reportages, brèves, dépêches… l’an dernier, soit plus de 40 millions de lecteurs, téléspectateurs et internautes touchés !
L’événement représente donc un tremplin médiatique très prometteur. Forts du constat que le patrimoine bâti agricole était largement sous-représenté, voire absent, de la liste des sélections, la FNSEA et l’APCA (chambres d’Agriculture) ont engagé une réflexion avec le ministère et ont proposé d’inscrire des sites agricoles à la liste des sites remarquables de l’édition 2020. Le Ministère a retenu l’idée.
En cette période post-crise Covid, durant laquelle où s’est engagé un rapprochement entre consommateurs et agriculteurs, participer à l’opération vous permettra de poursuivre le travail de dialogue et de pédagogie et de :
• Valoriser le patrimoine agricole à une large échelle, en profitant de la notoriété de ces journées et de la très forte visibilité dont il bénéficie auprès d’un très large public (notamment jeunes, scolaires, familles) ;
• Créer des flux de visiteurs vers les fermes et y créer les condition d’un échange avec un public de non-initiés sur l’agriculture d’aujourd’hui dans sa réalité très quotidienne ;
• Profiter des visites pour sensibiliser le grand public sur des questions clés : l’alimentation, le changement climatique, la biodiversité…

Critères de sélection des projets

Pour pouvoir figurer dans le programme officiel, votre projet doit : avoir un intérêt historique et/ou architectural.
La valorisation du patrimoine agricole dans le cadre de ces journées doit nécessairement s’articuler autour d’un bâtiment qui a une vocation agricole et a une histoire à raconter. Le bâtiment choisi doit posséder des signes distinctifs liés à son ancienneté, qui permettront aux visiteurs de pouvoir voyager dans le temps, ou à une architecture pittoresque, typique de la région ou du département dans lequel il se trouve. Ce bâtiment doit pouvoir attirer le visiteur par son côté atypique, historique mais il doit également lui permettre de mesurer l’évolution de l’agriculture dans le temps. Il peut ainsi témoigner de l’agriculture, des pratiques agricoles, du matériel d’antan de par sa construction ancienne mais il doit également comporter des aménagements modernes pour montrer comment ce bâtiment s’est adapté aux transformations de l’agriculture.
Alors concrètement qui peut postuler ? Tout bâtiment agricole qui remplit ces critères que ce soit un corps de ferme, une bergerie, un caveau, une étable avec sa salle de traite… L’objectif n’est pas de promouvoir l’agriculture telle quelle fut en capitalisant sur un sentiment de nostalgie, mais bien de tirer profit de l’engouement du grand public pour ces journées pour faire le lien entre le passé et le présent et valoriser l’agriculture d’aujourd’hui dans toutes ses composantes.
Néanmoins, pour être retenu par le Ministère de la Culture, il est préférable que ce bâtiment se trouve à proximité d’un centre urbain ou être bien desservi afin d’en faciliter l’accès pour les visiteurs. En outre, le site proposé doit s’accompagner d’une visite guidée ou de la mise à disposition d’un support d’aide à la visite. Ce critère implique qu’une personne, idéalement l’agriculteur propriétaire du bâtiment puisse consacrer du temps pour faire visiter sa ferme, parler de son histoire, de son métier, et répondre aux questions des visiteurs. Il peut néanmoins imposer une tranche horaire qui lui convient sur les deux jours de l’événement ou juste pour quelques heures. Evidemment, la présence d’animaux est un plus car elle présente un attrait indéniable pour toutes les générations de publics. Enfin, la visite du lieu ainsi que les activités spécifiques proposées doivent être gratuites ou proposées à des tarifs préférentiels.